La Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) est très active à Ndendé, dans la Ngounié, où elle gère une plantation de palmiers à huile de 30 000 hectares. Dans le cadre de la gestion de cet espace, des coopératives agricoles ont été créées à cet effet.

Un plan de palmeraie de Sotrader à Ndendé. © Gabonreview

 

Partenaire d’Olam dans le développement de l’agro-industrie dans la Ngounié, la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) s’active dans ce sens à Ndendé, à 80 km de Mouila. Elle y gère notamment une plantation de palmiers à huile et deux pépinières dédiées. S’agissant de la plantation, elle s’étend sur 30 000 hectares.

«A ce jour, seuls 7500 hectares ont été plantés à cause de contraintes financières», a déclaré le manager général de Sotrader à Ndendé, le 24 janvier. «Entre temps, ces difficultés sont en phase d’être réglées et nous allons pouvoir progresser», a poursuivi Joe Fernandez. Selon lui, 700 Gabonais travaillent sur site. «Ils vivent à Ndendé et Lébamba et chaque jour, ils sont transportés par les soins de Sotrader», a-t-il précisé.

Joe Fernandez présentant la plantation et Ange Simplice Onkinda face à la presse. Et, un plan de la plantation. © Gabonreview

Dans le cadre de ses activités, la Sotrader a activement participé à la création de coopératives. «Deux coopératives ont été créées à cet effet : une à Ferra et une autre à Nanga», a révélé la responsable sociale et environnement à Sotrader. «Ces coopératives n’ont pas encore démarré leurs activités mais nous espérons que ce sera le cas très prochainement», a ajouté Nina Koumba Angoué.

Ainsi, la gestion et l’exploitation d’une partie de la plantation de Ndendé seront cédées aux deux coopératives. «Chaque coopérative compte 150 membres. Si le nombre de membres est insuffisant dans le cadre des activités, nous verrons dans quelle mesure rectifier le tir», a promis Nina Koumba Angoué.

Très souvent pris à partie pour l’impact supposé de ses activités sur l’environnement, la Sotrader (ou plutôt Olam) a été défendu par la direction générale de l’Environnement et de la Protection de la nature. Cette administration est actuellement en visite sur les sites d’Olam-Sotrader dans la province.

«Nous sommes à notre troisième mission d’inspection et le constat est positif. Nous sommes sur un site où Olam a mis en place un développement de plantation. Et c’est dans ce cadre, en accord avec les études d’impact environnemental et social, que nous effectuons une visite d’inspection du plan de gestion environnemental», a expliqué le directeur général adjoint l’Environnement et de la Protection de la nature.

«Nous avons visité des sites de cultures vivrières et ici nous sommes sur une plantation de palmiers à huile (…) Les plantations ont fait l’objet d’études d’impact. Sans crainte et de façon objective, nous pouvons dire qu’Olam suit de façon particulière et minutieuse, les prescriptions que la direction générale de l’Environnement lui donne : l’impact est minime sur l’environnement», a affirmé Ange Simplice Onkinda.

A l’instar des plantations agro-industrielles à travers le pays, celle de Ndendé bénéficie de zones de Haute valeur de conservation (HVC).

 
GR
 

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