La Ngounié figure parmi les bons élèves de ce programme agricole avec la ville de Ndendé, à 74 km de Mouila, où l’accent a été mis sur la culture vivrière et de rente, avec le manioc et le palmier à huile.

Vue partielle de la plantation de palmier à huile de la Sotrader, à une vingtaine de kilomètres de Ndendé, le 19 janvier 2017. © Gabonreview

 

Lancée dans la Ngounié en novembre 2015, la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) fait son bout de chemin dans la province, notamment à Ndendé. Dans cette ville située à 74 km de la capitale provinciale, Mouila, les coopératives ont massivement adhéré au projet.

Dans cette partie du pays, deux cultures, vivrière et de rente, ont été mises en avant, avec le manioc et le palmier à huile. Non loin de Ndendé, cinq coopératives se sont ainsi lancées dans la culture du manioc, sur une superficie 85 hectares, pour la culture vivrière «Dans ce programme, nous comptons aujourd’hui 126 coopératives, dont cinq déjà en phase de planting. Ces cinq coopératives ont un effectif de 85 personnes», a révélé, le 19 janvier à Ndendé, l’assistant manager environnement et social du projet Graine, pour le compte de la Ngounié.

Donald Obiang Ndong et Olivia Bezona face à la presse, respectivement à la plantation de manioc et sur le site Fera. © Gabonreview

Dans le même sens, a souligné Donald Obiang Ndong, 32 dossiers de coopératives sont actuellement en traitement à Libreville, pour la délivrance de titres fonciers. Par ailleurs, a-t-il précisé, les cinq coopératives déjà en activité ont un effectif total de 85 personnes.

Dans le cadre de ce programme agricole, l’Etat a également prévu un accompagnement des coopératives à hauteur de 100 000 francs par mois, à chaque coopérative déjà en activité sur le terrain, et le tout sur une période d’un an. «Cette subvention vise ainsi deux objectifs : assurer la présence des membres de coopératives dans les plantations et atteindre les quotas de production définis», a expliqué Donald Obiang Ndong.

«Si les objectifs ne sont pas atteints, le montant de la subvention est revu à la baisse. En somme, les 100 000 francs sont versés au prorata des objectifs réalisés par la coopérative sur site», a poursuivi le responsable.

Le volet inhérent à la culture de rente, quant à lui, concerne la culture du palmier à huile sur le site de Fera, à une vingtaine de kilomètres de Ndendé. Développée par la Société gabonaise de transformation agricole (Sotrader), cette plantation s’étend sur 30 000 hectares. «Dans cette surface, 40% seront dédiés à la plantation industrielle de la Sotrader et 60% qui seront rétrocédés aux populations locales, dans le cadre de la formation des coopératives», a expliqué le responsable social du volet palmier à la Sotrader.

Selon, Olivia Bezona, «la particularité ici est que la Sotrader plante et rétrocède ensuite les surfaces plantables aux populations locales, à hauteur de 7 hectares de palmiers à huile par membre de coopérative». Pour l’heure, seules trois coopératives ont répondu favorablement à cette culture. Par ailleurs, comme pour le volet vivrier, les coopératives bénéficient elles aussi d’une aide de l’Etat.

Par contre, celle-ci a été majorée à 125 000 francs CFA par membre de coopératives. La Sotrader envisage, par ailleurs, la construction d’une usine pour la transformation des noix de palme. En attendant cet horizon, dont l’échéance n’as pas encore été fixée, les premières productions seront acheminées vers Mouila, pour transformation.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Pourquoi la seule culture de rente est le palmier à huile ?
    Seuls les gros exploitants peuvent s’en sortir et encore en vendant à Olam bien sur…
    Les fraises et les haricots verts du Burkina fasso se vendent à prix d’or en hiver dans les pays riches où personne ne mange pas de noix de palme…
    Le Gabon a du soleil et de l’eau à profusion mais pas de politique agricole intelligente…à part le projet graine de débiles qui produit des débiles en vrac…

  2. marco aurelio fiuza de moraes dit :

    Avant de parler sans savoir et sans appuis tecnique veuillez stp vous taire; le gabon le climat equatorial ne permet pas les haricots verts non plus les fraises vue que la temperature et l humiditee ne permets pas; parcontre le manioc et le palmier a huile si; le projet est avec des failles certes mais cest un bom projet il le faut des ajustements cest tout ;

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