L’excroissance gabonaise du groupe Foukou a lancé les activités de son complexe agro-industriel, spécialisé dans la production de la farine de blé, de semoule et d’aliments pour bétail, d’une capacité de production, extensible, de 300 tonnes/jour.

Le  complexe agro-industriel produisant la farine. © D.R.

Le complexe agro-industriel produisant la farine. © D.R.

 

Déjà bien implanté dans l’importation et la distribution des matériaux de construction et produits alimentaires, Foberd Gabon a ajouté une nouvelle corde à son arc avec la mise sur pied d’une minoterie ultramoderne : le complexe agro-industriel du Gabon, spécialisée dans la production de farine de blé, de semoule et d’aliments pour bétail. Située dans la zone industrielle d’Owendo, cette unité industrielle aura nécessité pas moins de 7 milliards de francs CFA d’investissements. Pour son fonctionnement, le groupe Foberd-Gabon prévoit recruter et former, aux métiers du moulin, plus de 200 employés, majoritairement des nationaux, composés d’ingénieurs, cadres supérieurs, agents de maitrise et ouvriers.

Le laboratoire «ultra-performant» de l'usine. Et, Abdelmomen Kaaniche, le directeur délégué du complexe. © D.R.

Le laboratoire «ultra-performant» de l’usine. Et, Abdelmomen Kaaniche, le directeur délégué du complexe. © D.R.

Dans le cadre de la réalisation de cette unité alimentaire, les responsables de Foberd-Gabon, par ailleurs, assurent avoir respecté les normes en matière d’environnement. «L’environnement est un espace universel que nous devons préserver pour nous-mêmes et pour les générations futures. La recherche de profit, au demeurant normale, ne doit pas et ne peut pas justifier sa destruction ou sa mise en danger volontaires», a assuré directeur délégué du complexe agro-industriel, relayé par le quotidien L’union.

Le complexe dispose également de tous les outils de pointe pour assurer la qualité de ses produits. «L’usine est dotée d’un laboratoire équipé d’appareils d’analyses de toute dernière génération et de très haute précision. Les équipements qui le composent permettent d’avoir les mesures de caractéristiques en temps réel, et d’assurer une production de farines aux normes internationales», a affirmé Abdelmomen Kaaniche, assurant que la structure dispose également d’une boulangerie interne pour tester la qualité de la farine produite.

Convaincu de la qualité de ses produits, le complexe a également entamé une démarche de certification avec un cabinet international spécialisé. «Nous avons lancé depuis le début du mois de mai la démarche de certification ISO. C’est, de notre point de vue, une démarche naturelle si nous voulons asseoir notre crédibilité sur une reconnaissance internationale», a déclaré Abdelmomen Kaaniche, soulignant en filigrane qu’il s’agit d’un argument commercial. D’une capacité de production de 300 tonnes/jour encore extensible, le complexe a démarré sa production au mois d’avril 2016 et a lancé la commercialisation de la farine de blé sur les marchés de Libreville et de l’intérieur du pays. À terme, l’objectif est de couvrir tout le marché domestique, avant de se lancer éventuellement à l’assaut des marchés de la sous-région.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Pharel MEZUI dit :

    Voilà une excellente nouvelle pour notre économie car nous sommes en plein dans la diversification de celle-ci

  2. Fridelia dit :

    Le Gabon industrielle se révèle de jours en jours c’est excellent pour l’économie de notre pays

  3. Guichi tassa gwladys dit :

    Courage pour moi le plus important pour cet nouvelle usine c’est l’emploi qu’elle offre aux jeune gabonais

  4. OSSAMI dit :

    Il me semble que ce Fobert est bien Camerounais non? Voici un bon exemple de la circulation des biens et des personnes que nous voulons dans la CEMAC. Fobert qui est Camerounais n’a pas pensé à Cameroun d’abord. C’est un ressortissant de la CEMAC,qui croit à la CEMAC et qui estime que le Gabon est aussi chez lui. En premier nous bénéficions de cette structure qui va donner des emplois aux Gabonais en dehors des impôts qui tomberont dans les caisses de l’état.
    Je souligne ceci parce qu’il semble que c’est notre pays le Gabon et la Guinée Equatoriale qui bloquent l’ouverture de la libre circulation des biens et des personnes dans la CEMAC,ce qui ne sert à rien parceque nos frontières sont tellement poreuses qu’il faille mettre un policier à chaque coin de nos frontières.Ce qui n’est pas possible. Nous savons tous qu’il ne faut jamis interdire à un enfant d’ouvrir une porte. Par curiosité,il l’ouvrira pour savoir ce qui se cache derrière. A force de barricader le Gabon, nous attirons des immigrés du monde entier qui pensent que le Gabon des émergents est encore un eldorado.Que nenni, quand je pense que le Gabonais est maintenant réduit à aller chercher du boulot en Guinée Equatoriale que nous injurions hier. Ouvrons nos frontières aux ressortissants de la CEMAC et bloquons les aux SOLEMAN et autres TOURE qui ne viennent chez nous que pour nous déplumer.

  5. Wafelie dit :

    Tant mieux pour les jeunes Gabonais en quête de l’emploi.

    Vivement que le Groupe FOBERD GABON (SOGAMTEC, FOBERD GABON, ACIERIES DU GABON, SOFAVING) continuent à jouer sa partition pour un Gabon émergent en 2025

  6. Anicet NGUEBA dit :

    Le complexe agro industriel n’est pas seulement une entreprise en devenir. elle est un futur géant dans son domaine…

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