Fondé sur les priorités nationales en matière de développement agricole, le nouveau Cadre de programmation pays (CPP) entre le Gabon et l’organisation onusienne, est examiné depuis le 13 février dernier.

Le ministre de l’Agriculture et coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia, le 13 février à Libreville. © news.alibreville.com

 

L’atelier de lancement du Cadre de programmation pays (CPP) entre le Gabon et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans sa nouvelle formulation, s’est tenu le 13 février dernier à Libreville. Comme le précédent, ce projet va permettre d’identifier les nouveaux axes d’intervention de la FAO au Gabon, sur la période 2017-2021.

Fondé sur les priorités nationales en matière de développement agricole, le CPP définit le cadre de collaboration à moyen terme, entre la FAO et les pays. «La mise en œuvre du CPP 2012-2016 a été une opportunité de poursuivre une coopération fructueuse avec la FAO, dans les domaines de la gestion des ressources naturelles, les politiques et stratégies de développement agricole et rural», a indiqué le ministre de l’Agriculture, au cours de cet atelier.

«Le gouvernement réitère son engagement à travailler conjointement avec la FAO et les autres partenaires techniques et financiers, pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution des programmes qui seront arrêtés», a poursuivi Yves Fernand Manfoumbi.

En effet, le CPP 2012-2016 a offert l’occasion au gouvernement et aux acteurs du monde agricole, de mener une coopération jugée fructueuse par les autorités avec la FAO. Durant cette période, les domaines d’intervention du projet couvraient la gestion des ressources naturelles, les politiques et stratégies de développement agricole et rural.

Pour le succès de ce nouveau projet, plusieurs recommandations ont ainsi été formulées à l’endroit des deux partenaires, à l’issue de l’atelier. A l’Etat gabonais, il a été prescrit de prendre, à l’avenir, des dispositions pour respecter ses engagements par la mobilisation effective de sa quote-part, nécessaire à la mise en œuvre du CPP.

Il lui est également conseillé d’élaborer les documents de politique et de stratégie pour des domaines comme le foncier, la mécanisation, la sécurité alimentaire, etc. Les pouvoirs publics gabonais doivent, en outre, initier et faire voter des lois pour clarifier les régimes fonciers et élaborer de bonnes politiques de gouvernance des terres agricoles.

La FAO, quant à elle, devra pour cette période, travailler en étroite collaboration avec les autorités, notamment pour mieux enregistrer leurs avis dans la prise de décision, sur des actions à mener au profit du CPP. L’organisation onusienne devra également éviter les flottements du démarrage, en mettant l’agriculture au centre du CPP 2017-2021, sur la maîtrise des ressources hydrauliques et sur la communication.

 
GR
 

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