Le Conseil extraordinaire des ministres de l’agriculture de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouvert le 13 décembre à Libreville.

Des experts en travaux avant l’ouverture, le 13 décembre 2017, à Libreville du Conseil extraordinaire des ministres de la CEEAC en charge de l’Agriculture. © D.R.

 

Du 12 au 14 décembre, la capitale gabonaise accueille deux événements majeurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans le domaine agricole. Il s’agit du Conseil extraordinaire des ministres de l’Agriculture de cet espace économique et de la table-ronde régionale de mobilisation des ressources pour le financement du Programme régional d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Priasan).

Placés sous le thème «Faire de l’agriculture le levier de l’intégration régionale en Afrique centrale», ces travaux vont permettre de proposer des décisions et des orientations dans l’optique de relancer le développement du secteur agricole dans la sous-région. Cette rencontre permettra également de discuter des méthodes de mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre des projets sous régionaux clairement identifiés.

Selon le ministre gabonais de l’Agriculture et de l’Elevage, Yves Fernand Manfoumbi, «le renforcement de la cohésion entre les Etats membres de la CEEAC est nécessaire autour de la question du développement rural, tout comme l’est le repositionnement de l’institution sous régionale sur la trajectoire du secteur agricole qui peine à se développer, malgré les ressources».

Selon le membre du gouvernement, l’Afrique centrale dispose d’un potentiel agricole important avec des atouts certains tels que d’abondantes ressources en eau, la disponibilité des terres fertiles, un climat propice à l’agriculture et qu’une main d’œuvre jeune et abondante. «Il faut donc que les énergies se mutualisent pour que le secteur agricole devienne le levier de l’intégration régionale. Mais pour cela, il a besoin d’être boosté», a souligné Yves Fernand Manfoumbi.

Raison pour laquelle la CEEAC «s’engage à ne ménager aucun effort pour accompagner les Etats membres à promouvoir le développement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique pour en assurer une augmentation de la production et de la productivité, à renforcer le processus de la transformation et à améliorer les circuits de commercialisation en faveur de la relance de la croissance et de la transformation structurelle des économies», a estimé le ministre de l’Agriculture.

De nombreux partenaires entendent tout mettre en œuvre pour apporter leur appui technique et financier afin que cette rencontre soit un franc succès. Dans ce sens, ils souhaitent accompagner les gouvernements et la CEEAC dans le suivi-évaluation des processus de planification et de plaidoyer pour la mise en œuvre du Priasan et du programme régional d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la communauté.

 
GR
 

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