Les réflexions autour de la création d’un fonds national de développement agricole, conformément à la loi 23/2008, portant politique du développement agricole durable (art.105), s’ouvrent à Libreville ce 10 février 2017.

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Les acteurs de la filière, les opérateurs publics et privés du secteur agricole, se réunissent ce 10 février, à la faveur d’un symposium pour réfléchir sur le mécanisme de financement durable du secteur agricole, à travers la mise en place d’un outil, baptisé «Fonds national de développement agricole».

Cet instrument vise à améliorer durablement les conditions d’investissement pour le développement des filières agricoles du pays et à booster ce secteur qui ne contribue qu’à hauteur de 3,8% du PIB national. Selon le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine, les constituants d’un tel Fonds devraient permettre de «créer les modalités d’une offre de services financiers intégrés et de proximité pour répondre aux besoins des acteurs des chaînes de valeur agricoles afin d’améliorer les performances de leurs activités ou réduire leur vulnérabilité».

En dehors de l’accroissement et de l’optimisation des investissements publics au développement, ce fonds permettra de stimuler l’intervention du secteur privé, notamment des établissements de crédits afin de les amener à offrir des services et produits de qualité, diversifiés et adaptés aux besoins des professionnels du secteur agricole et de développer les partenariats publics privés pour les investissements structurants.

 
GR
 

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