A l’issue du Conseil des ministres du 12 avril, un contenu a été donné à l’Agence de développement agricole du Gabon (Adag), qui devrait être capable de porter et d’exécuter les politiques publiques en matière de valorisation du potentiel agricole du pays.

Avec la mise place de l’Adag, le Gabon veut valoriser son potentiel agricole et s’assurer une modernisation de la gouvernance dans ce secteur. © Gabonreview

 

Créée dans un contexte de restructuration du ministère de l’Agriculture et de recherche de stratégies pour faire de l’agriculture un secteur porteur pour l’économie nationale, l’Agence de développement agricole du Gabon (Adag) s’est enfin dotée d’un contenu. Organisme devant porter et exécuter les politiques publiques en matière de valorisation du potentiel agricole, l’Adag s’est renforcée en termes de contenu à l’issue du Conseil des ministres du 12 avril.

Concrètement, l’Adag assistera le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique en matière de développement agricole. Elle est donc chargée, entre autres, d’élaborer les stratégies de promotion du secteur agricole, d’assurer la mobilisation, l’aménagement et la mise en valeur des terres agricoles et la conduite d’actions d’information et de promotion de l’Office nationale en matière d’investissement agricole.

La structure devra également contribuer à la mise en place et à la gestion d’une banque de projets agricoles, assurer l’appui, la conception et la réalisation de projets agricoles et de modèles d’exploitation innovants, rentables et durables pour le pays.

A la recherche de stratégies pour une rapide autosuffisance alimentaire, le Gabon est désormais à pied d’œuvre pour développer son agriculture via de nombreux projets dont le principal est le Programme «Graine». Selon le gouvernement, cette démarche permettra au pays de réaliser 50% d’économie sur les importations alimentaires, et d’atteindre l’autosuffisance pour les aliments de base d’ici trois à cinq ans.

 
GR
 

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