Tout comme la première, la deuxième phase du Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (Prodiag) sera également soutenue par l’institution financière publique française.

Produits issus du programme financé par l’AFD. © infosplusgabon.com

Produits issus du programme financé par l’AFD. © infosplusgabon.com

 

Comme au lancement du Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (Prodiag), l’Agence française de développement (AFD) sera de la partie pour la reconduction de programme agricole.

A l’issue de leur audience, le 23 novembre dernier à Libreville, le ministre de l’Agriculture et le représentant résident de l’AFD au Gabon ont annoncé, en effet, que l’institution financière publique française va accompagner la deuxième étape du Prodiag.

Une issue satisfaisante pour le ministre de l’Agriculture, convaincu que l’agriculture et l’élevage peuvent devenir de véritables moteurs de croissance de l’économie gabonaise. Dans ce cadre, les résultats de Prodiag 1 devraient permettre d’accélérer, et de marquer le tournant d’un véritable retour à la terre.

«La phase 1 du projet a démontré que les Gabonais veulent cultiver la terre, mais qu’ils ont besoin d’être encadrés. Et c’est cet encadrement que le Prodiag 1, via l’Institut gabonais d’aide au développement (Igad), a apporté aux différentes coopératives que le gouvernement souhaite voir se muer en PME agricoles», a déclaré Yves-Fernand Manfoumbi.

En effet, la décision de l’AFD de soutenir une nouvelle fois le projet, a été motivée par les résultats encourageants du Prodiag 1, entre 2012 et 2016. «L’agriculture est un pétrole qui a la caractéristique d’être durable et renouvelable», a soutenu le représentant résident de l’AFD au Gabon.

«Compte tenu de la longue expérience de l’AFD, qui est installée en terre gabonaise depuis 1947, et des aléas qu’ont connus les sociétés agro-industrielles, l’AFD va continuer à soutenir, comme elle l’a fait pour Prodiag 1, la deuxième phase du projet», a poursuivi Yves Picard.

Selon ce dernier, il n’est pas normal que le Gabon ne tire pas davantage profit de son potentiel agricole. «D’autant que celui-ci a un impact économique et social fort, et qu’il peut, s’agissant de finances publiques, contribuer à réduire la facture des importations», a-t-il conclu.

Le Prodiag vise à sécuriser l’approvisionnement en biens alimentaires des principaux centres urbains gabonais par la promotion d’une agriculture entrepreneuriale performante et respectueuse de l’environnement. Sur la période 2012-2016, le projet a permis la création de 1094 unités de production

Fruit d’un partenariat signé en 2010, entre l’Agence française de développement et le ministère de l’Agriculture, le Gabon a bénéficié dans ce cadre, d’un prêt de 10,5 milliards francs CFA rétrocédé sous forme de subvention à l’Igad pour lequel une contrepartie nationale d’environ 3 milliards francs CFA doit être versée.

 
GR
 

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