La Société de transformation agricole et de développement durable (Sotrader) s’emploie à la phase 2 du planting de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), lancée en 2014.

Un tracteur en pleine opération de labour sur le site de la coopérative Odock, le 18 avril 2018 à Oyem. © Gabonreview

 

Lancée en 2014, la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) a enregistré ses premières récoltes en 2016. Chargée de la mise en œuvre de cet ambitieux programme agricole, la Société de transformation agricole et de développement durable (Sotrader) s’emploie désormais à la phase 2 du planting. C’est le cas dans la province du Woleu-Ntem, où plusieurs hectares de plantation sont en cours ou en attente de réaménagement.

Yves Landry Nzé Nguéma. Et, une vue de la ferme Mory. © Gabonreview

Sur le site de la coopérative Odock par exemple, à une dizaine de kilomètres d’Oyem, le réaménagement est déjà en cours. «Nous sommes en phase de réaménagement de site pour la seconde phase de planting. Sur ce site par exemple, le tracteur procède au premier passage de labour, avant un second passage qui permettra de mieux ameublir le sol», a expliqué le superviseur de plantations du programme Graine dans le Woleu-Ntem. Selon Yves Landry Nzé Nguéma, «cela permettra d’améliorer le rendement en termes de tonnage. D’autant que cette activité de labour permet également de fertiliser le sol».

Passé cette étape, il y aura une autre permettant d’émietter les mottes des terres. «Et juste après, nous aurons le traçage des billons, où se fera l’activité de planting», a souligné Yves Landry Nzé Nguéma. En amont de cette opération d’aménagement de terre, Sotrader cultive des boutures destinées aux coopératives. A Oyem, cette culture se fait à la ferme Mory.

«Nous sommes en train de mettre en place un champ semencier de la culture de manioc, spécialement de la variété Mambikini reconnue pour ses qualités en termes de rendement. Soit 15 tonnes à l’hectare, voire plus. Nous adoptons un système de planting debout, dont le rendement est assuré. Les boutures produites par ce champ semencier seront redistribuées au niveau des coopératives», a conclu Yves Landry Nzé Nguéma.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    Vous allez mettre la population du woleu-ntem en danger avec ce programme qui sans aucune information en amont de l’utilisation des produits phytosanitaire.

    Nous avons des terres fertiles, pas besoin d’aller chercher des produits qui vont tuer à petit feu les paysans. Ca on ne le dit pas !!!

  2. le Nouveau dit :

    Mais non, Graine n’utilise pas les produits Phytos sur le Manioc
    Ceux ci sont utilisés par les maraichers sur les ceintures vertes
    autour des villes
    et sur les plantations de bananiers contre charançons ou nématodes
    Peut être pour le désherbage avant mise en place des champs ?
    On est loin dans ts les cas de l’ agriculture industrielle avec des doses inconsidérées de pesticides et les épendages par avion au dessus des villages commee en Amérique du Sud.
    Rien à voir avec tt ça
    .L’important est de respecter les doses et de s’ en servir le moins possible.Et lors du forum il y a 2 ans ces points avaient été bien expliqués.

  3. Koumbanou dit :

    Enfin, voilà le genre d’entreprise qu’il faut multiplier dans toutes les provinces. L’autosuffisance alimentaire est une étape indispensable de notre développement, et le bien-être dans les villages.

  4. okia dit :

    Ou sont les 1ere productions ?

  5. NYAMA dit :

    @Le nouveau, Merci pour cette précision, quoi qu’on dise, il faudra être vigilant – l’utilisation des produits phytosanitaires est un danger si des assurances ont été données dans le temps pour les pesticides comme vous le confirmez c’est donc une bonne chose pour faire respecter l’utilisation.

    Merci

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