Le Gabon envisage d’accentuer la coopération agricole avec le Brésil, un des géants mondiaux du secteur, pour accroitre le nombre d’emplois et la réduction de ses importations.

Biendi Maganga-Moussavou et l’ambassadeur Appio Claudio Acquarine, le 10 janvier 2019, à Libreville. © Capture d’écran/Nour TV

 

En matière agricole, le Gabon et le Brésil devraient bientôt accentuer leur coopération. C’est, en tout cas, la volonté exprimée, jeudi 10 janvier, par Biendi Maganga-Moussavou à Appio Claudio Acquarine, l’ambassadeur du Brésil au Gabon. Présenté par l’ancien ministre de l’Agriculture comme un pays «dont les performances en font un géant mondial qui inonde l’Afrique de ses produits», le Brésil pourrait aider le Gabon à accroître les emplois dans ce secteur, à augmenter ses productions locales et à réduire ses importations.

L’Etat gabonais devrait donc bientôt s’atteler à susciter l’intérêt des investisseurs, opérateurs et producteurs brésiliens selon leurs filières d’excellence, à l’instar des filières porcine et avicole, annonce Biendi Maganga-Moussavou, qui souhaite que ces derniers s’implantent «de manière concrète» dans le pays.

Selon ce dernier, l’accentuation de la coopération agricole entre son pays et le Brésil devrait se faire dans le cadre d’une convention-cadre, récemment signée entre le la BAD et des groupes agricoles brésiliens. Cet accord est censé accompagner et faciliter l’implantation de ces groupes en Afrique.

Rappelant que le Gabon est «en concurrence avec d’autres pays africain» dans le domaine de cet accord, Biendi Maganga-Moussavou promet déjà que dans son pays, les groupes brésiliens intéressés bénéficieront d’«un environnement suffisamment compétitif pour leur permettre d’écouler leurs produits».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Si les Brésiliens font de notre forêt gabonaise ce qu’ils ont fait de l’Amazonie alors on sera très mal. Qu’ils ne réitèrent pas leurs échecs et leur destruction chez nous! Ce n’est pas parce qu’on a fait fuir tous les partenaires étrangers sérieux qu’il faut se rabattre désormais sur les tocards.

  2. le nouveau dit :

    Traitements Phytosanitaires industriels par avion ?
    Déforrestation à outrance ?
    De quel modèle veut on s’inspirer ?

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