Deux mille fermiers gabonais vont bénéficier d’une formation en gestion des plantations de palmiers à huile auprès de Felda Global Ventures (FGV), suite au protocole d’accord signé avec Olam International.

© D.R.

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Olam International et Felda Global Ventures Holdings Berhad (FGV) ont signé, le 26 octobre courant à Bernama (Malaisie), un protocole relatif à la mise en œuvre d’un programme de formation en gestion des plantations de palmiers à huile. Au total, 2000 petits exploitants gabonais devraient en bénéficier. Selon le président d’Olam International, ce programme s’inscrit dans le cadre de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) et s’inspire du modèle de la Federal land development authority (Felda). Supramaniam Ramasamy a également ajouté que l’Etat fournira des parcelles aux petits paysans pour la culture du palmier à huile. «C’est la première fois qu’un programme de cette ampleur et de cette nature a été entrepris en Afrique avec le gouvernement du Gabon, fournissant des terres et des ressources financières pour le développement des plantations des petits exploitants et de l’infrastructure logistique», a-t-il précisé.

Décrivant Olam International une comme une entreprise privée ayant une expertise avérée dans le développement des plantations de palmiers à huile, Supramaniam Ramasamy a souligné que le programme de formation concernera, dans un premier temps, 54 personnes. «Les agriculteurs qui terminent avec succès le programme de formation se verront attribuer sept hectares de terres qui comprendra un terrain de 0,5 hectares avec une maison et une superficie de cultures vivrières», a-t-il soutenu. Le président et directeur en chef de FGV, pour sa part, a insisté sur le fait que l’engagement de son groupe en faveur de ce programme démontre son attachement à la durabilité et à la promotion des meilleures pratiques dans la culture du palmier à huile. «Le programme de formation aura des conséquences et des changements dans la vie des participants ainsi que pour les populations gabonaises, en plus d’initier les agriculteurs gabonais aux meilleures pratiques internationales en matière de gestion des plantations modernes, durables», a commenté Datuk Mohd Emir Mavani Abdullah.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. matho dit :

    Mon Dieu,avez vous vu ce que la culture intensive du palmier à huile a fait ailleurs!!!??

  2. Blaise nicolas dit :

    C’est une trè bonne intiiative

  3. mourou tabe dit :

    la vérité n’a pas de tombe, elle finit toujours par ce révéler . Voilà GRAINE, c’est pour que OLAM cultive ses palmiers sans problème. On ne dit pas que la Malaisie, Singapour, etc. on fait disparaître leurs forêts à cause de la culture du palmier à huile. On appâte les gabonais avec une maison, que l’Etat est incapable de leur fournir alors nous avons les matériaux locaux nécessaires sont disponibles. Il faut un débat de fond pour que le peuple sache pourquoi ce projet, encensé par certains leaders de l’opposition manioc, est mauvais. On recommence l’opération qui a tué la riziculture dans le district de Tchibanga en 1967 avec la venue des chinois. Une vraie politique de développement rural peut générer 120.000 emplois dont environ 80.000 créés.

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