Le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Patrice Ontina a procédé le 13 janvier, à Port-Gentil, à la remise officielle des clés de sept «Épibox» ou «épicerie en box», au profit de quatorze (14) jeunes femmes économiquement faibles.

Photo de famille de la remise des clés aux promoteurs des Épibox. © D.R.

 

Le Fonds d’action sociale (Fnas) vient de mettre sept «Epibox» à la disposition de 14 jeunes femmes économiquement faibles de la ville de Port-Gentil. Membres du réseau des jeunes filles-mères, celles-ci ont officiellement reçu du gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Patrice Ontina, en présence du directeur général du Fonds national d’action sociale, Hermann Kamonomono, les clés de leurs épiceries, le 13 janvier à Port-Gentil.

D’une superficie de 12 m² chacune, ces épiceries entièrement approvisionnées sont installées dans les quartiers Hôpital, Centre social, Cote d’Azur, C.E.S Bac Aviation, Fin Goudron Salsa, Izoua et Cité Ndaot. Cette opération, selon le Fnas vise à doter les bénéficiaires d’outils nécessaires pour leur autonomisation. Il s’agit surtout de leur permettre de devenir des maillons actifs et responsables capables de contribuer au développement du pays, conformément à la politique du président Ali Bongo Ondimba.

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«Nous sommes donc passés de la vision à l’action, tel que voulu par le président de la République. L’acte que nous posons ce jour, n’est que le début d’une série de réalisations concrètes que le Fonds national d’action sociale s’évertuera de matérialiser tout au long de cette année et au-delà», a assuré Hermann Kamonomono, invitant les bénéficiaires à être rigoureuses dans la gestion et solvable auprès du FNAS qui leur a octroyé des prêts pour la réalisation de leurs activités.

Pour la réussite de ce projet dont la valeur est estimée à 35 millions de francs CFA, la mairie de Port-Gentil a cédé à titre gracieux le domaine public. Elle a également d’exonérer les bénéficiaires de ces épiceries de certaines taxes municipales. Garantissant la disponibilité de l’institution à soutenir ce type d’initiative, le 1er adjoint au maire a exhorté les bénéficiaires à la persévérance. «Vous devez persévérer dans ces activités pour inciter d’autres filles à faire comme vous», a encouragé Robert Ndzonghan.

Pour la représentante du réseau des jeunes filles-mères, ce projet est en phase avec la décennie de la femme gabonaise (2015-2025) décidée par Ali Bongo. «Nous sommes conscientes que le plus grand défi reste à préserver et développer nos Epibox. Cela sera possible par la discipline que marque notre jeune organisation, et le désir fort des bénéficiaires des Épibox pour la réussite de leur vie», a déclaré Doriska Ignanga Mbina.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. brasiali dit :

    14 JEUNES FEMMES ECONOMIQUEMENT FAIBLE DANS LA DEUXIEME PROVINCE LA PLUS PEUPLE DU PAYS.

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