Africa N°1 : La recherche de nouveaux partenaires

Dans la tourmente depuis quelques années, la radio panafricaine continue de préoccuper les autorités gabonaises. Elles réfléchissent actuellement sur la mise en place d’un mécanisme de financement à travers de nouveaux partenaires capables de relancer ce média.

Sortir Africa N°1 de sa crise qui perdure, telle est l’une des missions qu’Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est donné dès son arrivée à la tête du ministère en charge de la Communication. Plus de deux ans après, le ministre d’Etat est toujours à pied d’œuvre. Mardi 6 mars, une nouvelle réunion visant à sortir la radio panafricaine de sa difficile situation s’est tenue à son cabinet, à la quelle il a conviée son collègue de l’Economie, en plus du président du Comité de privatisation. Il s’est agi de réfléchir sur les moyens de financement pouvant permettre à la radio de se relancer, par le biais de partenaires adaptés. Le ministre de l’Economie s’est particulièrement intéressé au cas des actionnaires nationaux de la radio, qui détiennent 13% des parts.

«Les partenaires qui ont eu à racheter les parts de certains privés gabonais n’ont pas répondu à leurs obligations», a confié Régis Immongault qui, interrogé par Gabon 1^ère, a indiqué que «le chef de l’Etat tient à maintenir (en activité) Africa N°1». Pour le ministre l’Economie, le maintien en activité de la radio panafricaine impose toutefois qu’elle s’adapte à la nouvelle configuration audiovisuelle nationale et internationale. En cas de nouveau financement par l’Etat, ce média est donc appelé à se renouveler.

Mais pour l’heure, le gouvernement dit chercher de nouveaux partenaires à Africa N°1, tout en attendant la cession officielle des parts (52%) détenues par la partie libyenne. «Nous ne pouvons plus nous contenter d’avoir un partenaire médiocre», a déclaré Régis Immongault, disant attendre des futurs partenaires qu’ils apportent une valeur ajoutée par rapport à ce que l’Etat gabonais, actionnaire à 35%, consent depuis plusieurs années.