Près d’un mois après la démission de Léon Nzouba, le nouveau ministre de l’Education nationale n’est toujours pas connu. A quelques jours de la rentrée scolaire, certains dirigeants jettent, en coulisses, de l’huile sur le feu, espérant en tirer profit au plan personnel sans mesurer que c’est tout le système éducatif gabonais qui est maintenant en cause.

Raz-de-marée d’élèves dans les rues, en décembre 2013, pour revendiquer des enseignants. © Gabonreview/Gérauds W. Obangome
Raz-de-marée d’élèves dans les rues, en décembre 2013, pour revendiquer des enseignants, entre autres. © Gabonreview/Gérauds W. Obangome

 

On croyait avoir tout lu, tout vu, tout entendu. Mais, il faut bien admettre que c’est une des affaires les plus stupéfiantes de ces 5 dernières années. Près de 3 semaines après la démission du ministre de l’Education nationale et au lendemain de la rentrée administrative dans l’enseignement public des 1er et 2nd degré, la nomination de son remplaçant se fait attendre et donne même lieu à des supputations de toutes sortes, y compris s’agissant d’un éventuel remaniement gouvernemental. Comment en est-on arrivé là ? En dépit du courage et de la ténacité dont fait montre le délégué administratif de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), dans la recherche d’une solution à l’affaire dite des «recalés du Baccalauréat 2014» et de la détermination des lycéens, les autres syndicats du secteur, notamment la Fédération nationale des parents d’élèves du Gabon (Fenapeg), et l’exécutif observent un silence assourdissant.

Doit-on rappeler que la démission du ministre de l’Education nationale a d’abord été la conséquence d’une suffisance exacerbée, ayant engendré des maladresses individuelles l’ayant conduit à vouloir prendre toutes les libertés possibles avec les considérations techniques et administratives ? Premier diplôme universitaire, le Baccalauréat s’obtient suivant un processus normé et préalablement connu de toutes les parties, pas à la suite d’arrangements politico-administratifs ni d’une succession d’étapes dont seul le ministre de l’Education nationale a la maîtrise. Si on peut toujours gloser sur les initiatives de son prédécesseur, Séraphin Moundounga, on doit également se demander si Léon Nzouba s’était donné les moyens de parvenir à une compréhension partagée de la destinée qu’il entendait réserver aux réformes chahutées. Souvent prises de manière verbale, parfois adoptées sans concertation véritable, généralement consignées sans sensibilisation préalable, les mesures visant à réformer le Baccalauréat n’ont finalement pas fait l’objet d’une appropriation par les parties prenantes. En absence de service après-vente, les concernés sont restés dans le flou. Et pourtant, dans une impréparation totale et au-delà même des délais généralement impartis, le ministère de l’Education nationale choisissait d’organiser cet examen essentiel. La suite ? Chacun la connaît : un imbroglio politico-administratif et un des pires vaudevilles qu’on ait connus depuis bien longtemps.

Un système éducatif entre déliquescence et faillite

Au lendemain la démission de Léon Nzouba, les commentateurs et hommes politiques avaient plutôt mis l’accent sur le sens politique de son acte, se demandant s’il en avait eu l’initiative ou s’il y avait été contraint et saluant son «courage» ou son «sens de l’honneur». Près d’un mois plus tard, on se rend compte que l’angle d’analyse aurait dû être tout autre. La rentrée administrative vient d’avoir lieu et le début des cours est prévu dans moins de 2 semaines, sans que l’on ait l’identité du ministre de l’Education nationale. Certes, le ministre délégué est toujours en fonction mais, on peut s’interroger sur la maîtrise des dossiers d’un ministre délégué sans attribution spécifiques. Ne l’oublions jamais, un ministre délégué sans attributions spécifiques est quelqu’un à qui le titulaire confie des tâches selon son bon vouloir. Est-ce le meilleur positionnement pour s’imprégner des dossiers et les reprendre au pied levé ? Est-ce le meilleur positionnement pour imprimer ensuite sa marque et affirmer son autorité sur l’administration ? Voire…

Maintenant, où situer les responsabilités ? Comme tous les domaines de compétence de la puissance publique, l’Education nationale est hiérarchisée de telle sorte que chaque échelon peut toujours se défausser sur un autre. Le président de la République peut indexer le Premier ministre, qui a toute la latitude d’accuser le ministre, qui est libre de livrer l’administration en pâture. Or, ayant consacré l’implication des organisations de la société civile dans le dialogue politique, la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des projets dans le secteur de l’éducation, l’Accord de Cotonou, dont le Gabon est signataire, permet à l’administration et aux politiques de pointer du doigt les parents d’élèves en les accusant de pas avoir sensibilisé leur progéniture. En retour, ceux-ci peuvent s’en prendre aux autorités et dénoncer le peu de sollicitation dont ils ont été l’objet.

Ces jours-ci, l’affaire dite des «recalés du Baccalauréat 2014», s’est déportée du côté du tribunal de première instance de Libreville. Arc-boutés contre les textes en vigueur, des lycéens essaient d’obtenir, par voie judiciaire, le droit de passer les oraux pour ceux d’entre eux ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 8/20. Les renvois successifs et l’attitude de l’avocat de l’Etat, qui a quitté la salle d’audience avant la fin, traduisent l’embarras de l’autorité judiciaire, qui ne peut décemment décider d’une session de rattrapage à quelques jours de la rentrée scolaire. Or, la loi doit rester la loi…. «Dura lex, sed lex», disaient les latinistes… On comprend, dès lors, que la démission de Léon Nzouba traduit quelque chose de plus profond, de plus pernicieux, entre déliquescence et faillite de notre système éducatif.

Valorisation du métier d’enseignant

On doit cependant se garder de décréter que cette descente aux enfers a commencé avec l’avènement de la démocratie. La démocratie a permis, autant que faire se pouvait, à des forces sociales jusque-là muselées de prendre part au processus de prise de décision et d’en exercer le contrôle. Mais, s’étant limitée au seul cadre institutionnel, elle n’a pas été capable de corriger ses propres dysfonctionnements et de s’incarner dans une culture, un état d’esprit favorisant la tolérance, le respect de l’autre, ainsi que le pluralisme, l’équilibre, le dialogue entre les forces constitutives de la société. Autrement dit, en voulant limiter l’expression démocratique à la seule sphère étatique, les pouvoirs publics ont omis de prendre en compte l’ensemble des acteurs sociaux, financiers, gouvernementaux et non gouvernementaux, ainsi que les relations qui les rapprochent ou les opposent. Pour tout dire, en campant sur une vision administrative et institutionnelle, ils se sont refusé à accéder à la culture démocratique. Ironie du sort, c’est cela qui leur revient en pleine figure aujourd’hui et qui fait désormais peser une lourde hypothèque sur notre système éducatif.

C’est l’analyse de l’interaction entre démocratie et développement qui peut offrir une issue durable à la crise actuelle et non les discours vaseux sur le respect de la loi ou la définition d’éléments programmatiques : notre système éducatif ne peut être performant et efficace que s’il entre en résonance avec la société, promeut l’égalité et redonne ses lettres de noblesse ainsi que de la valeur au métier d’enseignant. La «valorisation du capital humain» a certes été abordée par les «Etats généraux de l’éducation, de la recherche et de l’adéquation formation/emploi» tenus les 17 et 18 mai 2010 à Libreville. Mais, cela n’a jamais été suivi d’effet, l’ «avant-projet de loi de programmation budgétaire décennale 2010/2020 en matière d’éducation, de recherche et de formation» étant resté lettre morte.

Le lien entre le monde éducatif et la société doit être froidement pensé, sans a priori ni arrière-pensées politiciennes. Il n’y a plus de place pour de petits calculs d’arrière-boutique, des anathèmes tout à trac et des imprécations aux motivations personnelles. Et pourtant, à y regarder de près, de nombreux dirigeants soufflent sur les braises, espérant affaiblir l’enseignement public au bénéfice du privé avec lequel ils ont partie liée quand ils n’en sont pas les promoteurs réels. Prétendant offrir des palliatifs à la situation actuelle, ces personnalités n’ont, à l’évidence, pas encore compris que nous sommes en face d’une crise bien plus grave qu’elle n’y paraît. Une crise qui pourrait hypothéquer durablement la crédibilité de notre système éducatif. Une crise systémique en somme…

 

 
GR
 

22 Commentaires

  1. Je vois déjà les brillants émergents pointer un doigt accusateur vers Ping et les anti émergents.

  2. albert dit :

    C’est triste que dans notre pays tout se résume à opposant contre émergent!!!
    Avec une telle analyse et au regard des réalité de notre pays il faut être malhonnette pour dire c’est opposition qui fait ca.
    exemple: Le gouvernement avait promis de mettre 35 éleve par classe ou sont ces classes de 35 élevages?
    le Gouvernement envoi des enseignent nouvellement sortie de la formation en fonction des la brousse sans salaire, il vie comment avec un famille?
    Là c’est juste notre systeme qui a echoué tout simplement.

  3. Engong dit :

    Très belle analyse en espérant que les concernés pourront vraiment prendre du recul et analyser froidement toutes ces pesanteurs qui minent notre système éducatif.
    Parlant de la démission du ministre, quid de son cabinet et proches collaborateurs. Est-ce que ces derniers aussi « sont démissionnés » et assis également chez eux depuis bientôt 1 mois ?

  4. Djouori dit :

    Je suis candidat au poste de minister de l’education nationale, a condition que:
    – Ali et son professeur ecrive noir sur blanc qu’ils me laisseront appliquer le droit rien que le droit;
    – ma feuille de route soit soumise au parlement pour adoption,
    – les collectivites locales soient associees a la gestion des etablissements scolaires de leurs zones;
    – l’on adopte la strategie d’un quartier une ecole un college;
    – l’on creer des internats dans les zones rurales;
    – l’on augmente les postes budgetaires des enseignants tout en supprimant les confuses primes a problemes;
    – l’on abandonne la pratique des Mega Lycee de 1000 ou 5000 eleves impossibles a gerer,
    – l’on evalue les profs par les eleves et leurs collegues sur des criteres objectifs de performance simple: ponctualite, tenue des fiches pedagogiques, nombre d’evaluations par classe, langage courtois devant les enfants, etc.
    Alors, Monsieur Ping ou Monsieur Ali, je suis pres a server non vous mais le Gabon.

  5. La Fille de la Veuve dit :

    Excellent article. Bravoooooo !!!!!!!

  6. Le Gabonais de 2016 dit :

    Le combat est dure pour Ali bête pour designer le remplaçant de Léon Nzouba. l’année scolaire 2014-2015 sera dure pour l’équipe de Onadort.
    A tous les enseignants du courage.

  7. Je vous souhaite la bienvenue dans la République Gabonaise des Amateurs Émergents. Quand le porte-valises d’ali ben,alain claude billie bi nze,affirme la non nécessité d’un ministre titulaire à l’éducation nationale au prétexte qu’il ya un éphémère ministre délégué,il est donc peu étonnant d’entendre que le vrai président de la République Émergente du Gabon est le beninois accrombessi. Les émergents ont jeté la République aux pissoirs et l’École dans les égouts. Pour preuve,nous sommes à quelques jours d’une nouvelle et hypothétique rentrée de classes. Simples questions: combien de nouvelles salles de classes? Combien de lycées et collèges dotés en ordinateurs et connectés à internet? Desi que vous aurez des réponses vous verrez le vrai visage de l’école émergente.

  8. moumboumba dit :

    Roger juste pour info cet crise ne doit pas rentrer dans un debat politique car c’est de l’avenir de nos enfants qu’on parle et la solution on doit tous la trouver aussi bien les emergent que les oposants car la faillite de notre systeme Educatif ne date pas d’aujourdhui mais sa fait au moins 20 ans. Je trouve qu’on aurrait pas du laisser s’ouvrir un lycee privee Francais comme Blaise Pascal car ma generation a ete dans une ecole public ou francais et Gabonais ect… etait sur le meme pieds d’egalite ce lycee Blaize Pascal a ete l’ouverture de la boite de pandore d’un systeme a deux vitesses pour les riches et les pauvres avec une multitude d’ecole privee qui sont la que pour ce faire de l’argent

    • le_kap dit :

      bonjour moumboumba
      je suis d’accord avec vous quand vous dites que « cette crise ne doit pas rentrer dans un débat politique ». mais pas du tout d’accord quand vous dites que « la solution on doit la trouver aussi bien les émergents que les opposants ». l’article en lui même donne déjà des lueurs de solutions. déjà nommer un ministre adéquat et le laisser faire son travail. ensuite rémunérer correctement les enseignants, enfin équiper les écoles de matériel didactiques. et ça, c’est pas aux opposants de le faire. jusqu’à preuve de contraire, ce sont bel et bien les émergents qui ont le pouvoir et droit de décision.

  9. IPANDY dit :

    Je trouve aussi l’article intéressant d’autant plus qu’il s’agit de l’avenir de nos enfants, du Gabon de demain, de ceux qui sont sensé prendre le relais. J’avoue ne pas comprendre pourquoi le pouvoir à du mal à trouver quelqu’un capable de remplacer le ministre NZOUBA. Finalement pourquoi avoir remplacer MOUDOUNGA à ce poste. Au delà de tout ce qui lui ai été reproché, lui au moins faisait face. Il n’était pas parfait dans sa gestion, aucune personne ne peut l’etre, mais c’est lui qui avait mis en place ce fameux bac 1 et 2. On aurait du le laisser à son poste. Encore une fois se sont les enfants des pauvres qui subissent. Après demain leurs enfants viendrons commander les notre en brandissant les diplomes qu’ils aurai glané dans les pays étrangés. Ils empêchent les notre d’avoir les diplomes parce qu’ils veulent qu’ils soit les porteurs de valises des leurs. Je pense que c’est fait exprès. Aucun d’eux n’a un enfant parmi les recalés du bac donc ça ne les dit rien qu’une solution soit trouver ou pas. Meme si il n y a pas de ministre de l’éducation, leurs enfants n’apprennent pas ici. Je pense qu’on devait exiger à chaque président de la republique au Gabon d’avoir, au moins, un enfant inscrit dans un de nos établissement publique.

  10. ONERO dit :

    Même dans les états dénommés « grandes démocraties », je n’ai jamais vu une loi fraîchement votée être remise en cause pour raison de grève. Les gens sont libres d’exprimer leurs sentiments mais ensuite la loi est appliquée et ses résultats évalués. Ce que nous vivons est la résultante des facéties de Ya’Mboum et ses commanditaires. Avoir accepté de reprendre es tricheurs ne peut donner lieu qu’à voir des échoués faire la loi. Mais où va t-on comme ça. Des lycéens qui toute l’année doivent se concentrer sur à peine 4 ou 5 matières et qui ne sont pas fichus d’avoir le Bac doivent-ils attirer autant d’attention ? Il est malheureux de voir des adultes, enseignants compris, soutenir une telle aberration. J’ai honte pour eux.

  11. Mao dit :

    Mborantsuo avec son Berthe et jean, Oyima. avec BGFIbusiness school, Sylvia Valentin avec le ruban vert…. Voila les tireurs de ficelles qui attisent le feu…

  12. PIP dit :

    Quel outil peut controler un monde comme celui là? Cette société à vomir? un pays comme le Gabon notre noirci par des remous sociaux incessants qui petit à petit le tue. C’est pas la magie, ça non!!! C’est la loi. C’est les gens qui respectent les closes et les contrats qu’ils ont accepté de signer. C’est les règles. Et encore plus important que les règles c’est faire respecter les regles…Donc au final, c’est la justice…et seulement la justice qui permettra de rendre la dignité au peuple et au pays entier…Ou est elle?

  13. jean jacques dit :

    La force de Gabonreview et les 99% des commentateurs réside dans le fait de toujours noircir et diaboliser le Président de la République. Cela ne nous étonnera pas que derrière la ligne éditoriale de Gabonreview on découvre les terroristes de l’opposition. André Mba Obame fut ministre de l’Éducation Nationale. Qu’a t il fait à part promouvoir les fangs?

    • gabonreviewadmin dit :

      Nous ne supporterons plus très longtemps que des lecteurs qui ne payent rien pour accéder à notre travail, nous injurient ou insinuent des insanités envers notre rédaction. Vous nous traitez de « terroristes de l’opposition », mais nous connaissons tous pourtant les blogs, sites, pages Facebook et journaux clairement militants, qui injurient et qui calomnient, c’est selon, le président de la République ou les leaders de l’opposition. Nous n’avons jamais affublé le chef de l’Etat d’épithètes péjoratifs, nous présentons les faits et tentons d’être objectifs dans nos analyses, même si, comme un bistouri sur l’abcès, ça peut faire mal. C’est thérapeutique.

      Lorsque, dans la livraison du jour, un seul et un seul article analyse avec froideur et recul la situation critique du système éducatif gabonais, vous venez crier au loup. Dire que le rôle de la presse est de regarder la réalité en face et de montrer la situation telle qu’elle est. Des articles comme ça, Gabonreview peut en produire à la pelle et si jamais nous en venions à vouloir « noircir et diaboliser », croyez-nous vous en aurez un infarctus, au moins pire l’urticaire, parce que nous savons le faire et très bien. Oui, nous savons aussi tremper notre plume dans l’arsenic pour écrire des textes en lettres de feu. Mais, ce n’est pas notre ligne éditoriale, encore moins notre idéal.

      Lorsque nous écrivons sur les «stratégies pour l’approvisionnement électrique du Gabon», sur le retour du «Grand prix du président de la République», sur « Ali Bongo Ondimba à la technopole d’El-Ghazala », sur la mise sur le marché de logements sociaux, sur le « concret sur les chantiers de l’émergence », nous faisons résolument la promotion du camp que vous défendez. Nous aurons pu choisir de faire autrement et personne ne nous oblige à faire ainsi.

      Faut pas nous chercher. A l’avenir, nous ne validerons plus les posts pernicieux envers nous. Et vous viendrez crier à la censure, aux agissements contraires à cette démocratie qui vous insupporte, puisque, visiblement, dire ce qui est c’est « noircir et diaboliser le Président de la République ». Vous êtes avertis !

  14. La situation sociale,éducative,économique et politique du Gabon dépasse l’entendement des émergents. Dénudés de la moindre logique de base,ils n’ont plus de choix que d’attaquer Gabonreview. Très tôt j’avais déjà décelé en ce jean jacques une certaine autoantithèse.Son dernier post en est la parfaite illustration. Mais cela s’explique,le PDG ÉMERGENT ne sait plus par où mettre les pieds car la revendication sociale a atteint une autre dimension. Puisse Gabonreview pardonner les errements des pedegistes car 2016 est à nos portes. Laisser leurs encore ces quelques mois pour nous faire rire sur votre site. Au moins ils se sentiront encore humains.

  15. R.P dit :

    Monsieur le premier ministre, il ya des hommes et des femmes capablent de bien diriger de ce poste ; alors je vous propose un nom dont vous pouvez vérifier les compétences :
    DAME MANOMBA BOUSSOUGOU Pierrette (Une femme très Dynamique) Fouiller dans le ministère de l’Education, vous allez la trouver et faite lui la proposition.
    Merci

  16. louetsi dit :

    L’obtention du bac ou tout diplôme ne doit pas se régler dans la rue,de grâce sinon nous serions la risée des autres nations.Nous compatissons aux dysfonctionnement qui ont entrainer cette situation mais vivement que le Ministre qui sera nommer puisse revoir la copie et les règles établis consécutive au calcul des points ou moyenne aux examens tel que le bac!

  17. xz dit :

    Que l’Etat reconnaisse sa faute, si faute il y a et que l’on reparte de nouveau!! je suis d’accord, ces pauvres enfant auront perdu une année, trouvez le juste milieux!! les syndicaliste, les enseignants doivent donner leur avis!! que cette histoire cesse, c’est vraiment dommage d’en arriver là, cette situation ne nous honore pas

  18. bebeo dit :

    Il est regrettable de constater l’amnésie dont sait faire preuve l’être humain face à certaines situations. Que des profanes du monde médical dénigrent la personnalité du Pr. Léon NZOUBA, on peut l’admettre. Mais qu’insultes, délations, diffamations et autres qualificatifs des plus médisants viennent de la part de ses pairs est d’une tristesse pitoyable.
    Aussi, aux auteurs, sachez que les murs ont des oreilles et il vous est rappelé ici que le Pr. Léon NZOUBA, de part les fonctions qu’il a occupées dans ce département (Directeur Général Santé Militaire, Ministre de la Santé) participe à l’édification de la médecine dans notre pays.
    Il a formé et parrainé un agrégé gabonais, ceci témoigne de la reconnaissance de son expertise et de son professionnalisme par ses pairs internationaux.
    Quoi que pourront dire ses délateurs, le Pr. Léon NZOUBA reste un médecin digne et respecté par ses collègues et étudiants.
    Alors Dr NZOGHE Pierre et consorts, ressaisissez vous.

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