La fédération du Parti démocratique gabonais (PDG, majorité) a annoncé, le vendredi 7 novembre 2014, l’annulation de la rencontre explicative sur le livre de Pierre Péan qu’elle devait avoir, à Paris (France), en présence du porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie By Nzé.

Alain-Claude Billie By Nzé ne rencontre plus les PDGistes de France. © gabonexpression.com
Alain-Claude Billie By Nzé ne rencontre plus les PDGistes de France. © gabonexpression.com

 
Annoncé depuis plusieurs jours, la rencontre prévue à Paris, à l’initiative de fédération du PDG de France, a été annulée sans que les convives ne soient informés des raisons de cet ajournement. Dans un communiqué, le secrétaire fédéral par intérim, Dieudonné Tahiro Apérano, indique succinctement : «Nous sommes au regret de t’annoncer l’annulation de l’événement que nous avions prévu ce samedi 8 novembre, avec la participation de notre camarade Alain-ClaudeBillie By Nzé, porte parole de la présidence de la République, membre du Bureau politique», précisant : «Pour des raisons que nous ignorons encore pour le moment, notre illustre invité nous a appelés pour annuler cette rencontre».
Pour mémoire, ne voulant pas rester en marge de «l’affaire Péan», la fédération du PDG de France a voulu lancer un mouvement de mobilisation en réaction. Ce qui a amené au projet de cette «importante rencontre de concertation» autour du thème «les dessous de l’affaire Péan». Pour les organisateurs de cet événement avorté, il «apparaît que (le) dernier opus (de Pierre Péan) est tout simplement une tentative d’escroquerie, façon néocolonialiste». «Si la chose se limitait à la tentative d’escroquerie, nous pourrions, peut-être, observer une réserve, mais au regard des conséquences dramatiques qui pourraient en résulter – aussi bien sur le plan politique que sur le plan de la stabilité de notre beau pays – il nous a semblé important de communiquer, à large échelle», notaient les membres de la fédération du PDG de France.
En attendant, l’on se demande tout de même ce qui a conduit le porte-parole de la présidence de la République à annuler ce rendez-vous. Est-ce les critiques des observateurs ? L’on sait que lors d’une rencontre avec la presse, Alain-ClaudeBillie By Nzé avait déclaré ne pas vouloir commenter le «kongossa». S’est-il donc ravisé face aux interprétations qui ont découlé de sa volte-face ? N’évite-t-il pas de jeter de l’huile sur le feu après l’avalanche de réactions enregistrées ? N’y a-t-il pas crainte d’amener l’opinion publique française et notamment les médias à s’intéresser davantage à ce qu’on nomme désormais l’affaire Péan ? Une chose est sûre : l’annonce de l’annulation de cette rencontre n’a pas laissé indifférents les observateurs, qui se disent qu’elle cache quelque chose… Peut-être une meilleure stratégie dans le traitement de cette affaire qu’un échange d’e-mails, rendu public par le site web d’investigation Mediapart, amène à un rebondissement portant sur une importante somme d’argent qu’aurait demandé Pierre Péan, par l’entremise d’intermédiaires, pour arrêter la rédaction de l’ouvrage aujourd’hui controversé.
 

 
GR
 

14 Commentaires

  1. Bouka Rabenkogo dit :

    Peuple gabonais mercredi 29 octobre 2014 paraissait en France « Les nouvelles affaires africaines », le dernier livre du journaliste d’investigation français Pierre Péan, connu entre autres pour avoir écrit un premier livre intitulé « Affaires Africaines » en 1983, lequel avait été interdit de vente au Gabon. C’est le même Pierre Péan qui avait dévoilé le passé pétainiste du président François Mitterrand dans un autre livre sous le titre de « une jeunesse française ».
    Monsieur Pierre Péan, quelque soit la nature de ses intentions, révèle des informations graves sur la personne garante aujourd’hui des institutions de la République et qui occupe la noble fonction de Président Chef de l’Etat Gabonais.
    Une information aussi grave, qui terni l’image de notre pays et souille la fonction de Président de la République, nécessite une clarification totale du concerné sur sa véritable identité.
    Le peuple souverain gabonais ne peut plus souffrir de voir à la tête de son pays un inconnu à l’identité douteuse.
    Nous demandons à monsieur Ali Bongo Omdimba suite à tout ce qui précède de suspendre son activité en tant que Président de la République Chef de l’Etat, jusqu’à ce que le doute soit totalement levé sur son identité.
    Que les institutions de la République, garantes de la Loi, des textes constitutionnels et réglementaires informées, assument leur responsabilité dans le cadre de la vacance de pouvoir ainsi constatée.
    Le peuple gabonais tout entier appel Ali Bongo Ondimba au sens de l’honneur, au respect de l’éthique et de la morale Gabonaise.
    J’appel le peuple gabonais à l’organisation comme nos ancêtres nous l’on toujours indiqué en pareille circonstance de la « Grande Palabre Gabonaise ». Celle-ci nous permettra de faire le Bilan de parcoure du millénaire qui s’est achevé en 2000 et fixer le Cap du nouveau du millénaire.
    L’Afrique en général et le Gabon en particulier, ne peuvent plus se permettre de rater ce nouveau millénaire par l’inobjectivité des querelles et de la distraction de la politique politicienne orchestrée par des blancs à la peau noire pour l’intérêt de l’occident et pour la perpétuation de l’ordre colonial.
    Ce nouveau millénaire, nous impose de nous distinguer du modèle illusoire de la société occidentale, qui a prouvé ses limites quand au respect de l’Humain pour privilégier et imposer la mystique de la « matière », élaboré par de soi-disant éclairé dans des laboratoires qualifiés par eux « ateliers ».
    L’Africain et le Gabonais en particulier a pu à la fin du dernier millénaire se réapproprier, tous les outils spirituels, scientifiques et technologiques autrefois embrigadés par l’occident pour leur seul intérêt. N’ayons plus peur. Cessons de nous faire distraire. Nous sommes le « Berceau de l’Humanité », le « Flambeau des nation » et la « Lumière des civilisations ». Sans complexes, ce Millénaire est Africain. Mettons nous au travail.
    La « Grande Palabre Gabonaise » est un impératif.
    Michel Bouka Rabenkogo
    Membre de la Conférence Nationale de 1990;
    Membre de la commission des institutions;
    Membre créateur d’EKAMA;
    Membre de la FESYPAG;
    Ancien membre du Comité central PDG;
    Ancien candidat à l’élection Présidentielle 2005;
    Commissaire CENAP Election présidentielle 2009.
    En réaction: https://www.gabonreview.com/blog/piege/#comment-210123

  2. ébognôh dit :

    Pour ceux qui ne connaissent pas Alain Claude BILIE BI NZE, je vais vous donner quelques brides d’informations de ce personnage, sans avoir la prétention de mieux le connaître, pour vous permettre de vous faire votre propre idée.
    En effet, Alain Claude est le propre beau-frère de Paul MBA ABESSOLE, le prêtre-homme politique que vous connaissez bien au Gabon pour sa versatilité, sa cupidité maladive et ses frasques amoureuses. Toutes ses « qualités », pour ne pas dire toutes ces tares étant contagieuses, vous pouvez aisément comprendre que ceux qui ont côtoyé le prêtre comme son beau-frère BILIE BI NZE ont été forcement contaminés.
    Alain Claude était aussi un « leader » syndical estudiantin des années 1990. Le SEG qu’il dirigeait, syndicat étudiant à la solde de son beau-frère, brillait par un discours virulent et pourfendeur du régime en place. A longueur de journées, il répandait sa morve contre le régime de BONGO Omar sur le campus de l’université éponyme, l’accusant de népotisme, de gabegie, de pillage des ressources du pays,de détournements massifs des deniers publics, de tripatouillage des élections, de fraudes massives, de faux et d’usage de faux, de sacrifier la jeunesse gabonaise….
    Alain Claude est sorti de cette université sans même la petite Licence en Lettres Modernes. Mieux, agité comme il est,il a activement participé à l’humiliation du Pr. ONA ONDO, actuel Premier Ministre du Gabon, en le déshabillant publiquement. Sidonie Flore ITSIEMBOU KOUMBA épouse OUWE, actuelle Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville y avait également pris une part active. Que BILIE BI NZE, le « sacrifié » de l’époque, disent aux gabonais ce qui a fondamentalement changé au Gabon positivement depuis l’arrivée d’Ali ODJUKU Bongo en 2009 à la suite de son coup d’état électoral.
    Alain Claude a également été député RPG (parti de son beauf) de Makokou à la suite d’élections contestées et émaillées de fraudes massives organisées par lui-même.
    Puis, il a été Ministre délégué.
    Alain Claude BILIE BI NZE est un délinquant de premier ordre. Tout le monde se souvient de son passage à « Sans famille », la prison centrale de Libreville pour des faits prouvés et établis d’escroquerie et abus de confiance, de faux et usage de faux en écriture et d’émission de chèques sans provision alors qu’il était membre du gouvernement.
    Il a retourné sa veste depuis lors. Il est aujourd’hui membre éminent du PDG d’Ali ODJUKU Bongo, son porte-parole et, donc, son clocher, même trajectoire que Clémence MEZUI…
    Un tel personnage, au parcours sombre, ayant eu de graves antécédents judiciaires, versatile et cupide peut-il prendre la parole pour tenter d’expliquer l’inexplicable aux Gabonais? C’est pour répondre à cette question qu’il a annulé son meeting avec les « pédés agités » de Paris, pardon, les PDGistes de Paris. Mieux, même ces PDGistes, aimant leur pays, attendent eux aussi de voir l’acte de naissance original d’Ali ODJUKU Bongo et la preuve, par un test ADN, de sa filiation biologique avec sa stérile de « mère » Joséphine KAMA.
    Bien évidemment, Alain Claude ne pouvait pas apporter ces éléments aux Gabonais qui ne veulent plus des discours et de la « tchatche » inutiles de ce personnage controversé. Le Gabonais n’attendent plus que des éléments de preuve tangibles et irréfutables pour qu’ils changent d’avis:
    – L’original de l’acte de naissance d’Ali ODJOKU Bongo, Ali Ben de son nom d’artiste; né nous a-t-on dit à Brazzaville, alors Capitale de l’AEF, en 1959;
    – Les résultats des tests ADN d’Ali ODJUKU, comparés avec ceux de sa stérile « mère » Joséphine KAMA et l’un des vrais fils de Omar BONGO ONDIMBA.
    Tous les discours auxquels nous assistons ces derniers temps ne sont que pure distraction et tergiversation. Ce que les Gabonais refusent radicalement.

  3. Bienvenu au bongoland dit :

    le maitre chanteur a toujours des elememt avéré pour faire chanter. Et vu la somme demande, soit 6milliards, wahhhhhooooooooo proposer une telle somme pour un mesonge? vraiment cher pedemergemt vous avez du mal a defendre votre ‘petit la’ ….Tchooouuuuooooooo, filialement on decouvre que depuis 40 ans nous sommes gouverné par des cancres….l’argument se retourne contre vous kiakiakiakiakiaaaaaadu mal a defendre votre ‘petit la’ ….Tchooouuuuooooooo, filialement

  4. manondzo dit :

    Péan n’a pas de valeur intrinsèque, lisez Médiapart!

  5. Le Monarque dit :

    Monsieur Bilie Bi N-zéro, rira bien qui rira le dernier. Alain Bongo, Mborantsouo, Ella je ne sais qui de la CENAP, il va falloir expliquer aux gabonais que nous sommes pourquoi vous avez accepté un dossier contenant un grossier FAUX acte de naissance. Les chiens que nous sommes, d’après Pascaline Mferri, vont à présent sortir les crocs! On ne vous lachera plus jamais. Expliquez-nous ou alors tuez l’ensemble des gabonais que nous sommes! Nous sommes prets à mourir. On monte on descend, vous nous avez assez pris pour des idiots. Vous dites que « y aura rien »; que nous ne sommes qu’un petit million 500 mille. Mais c’est ce « petit » peuple qui va vous rendre dingue et qui va vous traquer jusqu’à dans les trous à rats. E il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Etre peuple pacifiste et tolérant ne signifie pas que ce peuple ne peut pas se révolter jusqu’à la mort. De toute façon, des gabonais sont déjà morts par la faute des Bongo. Beaucoup sont encore prets à mourir dès lors que c’est pour laisser un pays plus juste et vivable à nos enfants.
    Je rappelle juste qu’avant l’affaire Péan, il y a eu l’affaire Bengone Nsi qui a été le 1er gabonais à porter plainte au sujet du faux acte de naissance d’Ali. Mais comme Mr Bengone Nsi est gabonais vous avez banalisé, et aujourd’hui, puisque c’est un blanc qui apporte les preuves de la biafrerie d’Ali, en bon complexés que vous etes, vous perdez votre sang froid.
    Nous exigeons l’acte de naissance original d’Ali, des tests ADN aussi, et ce, dans les meilleurs délais. Dans le cas contraire, Ali et Acrombessi (le véritable ministre des finances béninois du Gabon) doivent etre poursuivis, traqués, chassés du pouvoir! De toute façon, on y prend le chemin…
    Mborantsouo, toi qui a eu des enfants avec Omar des plateaux, n’as-tu pas compris son message lorssqu’il a glissé l’article 10 dans la Constitution gabonaise? Ou c’est par désir de vengeance (vu qu’Omar ne te calculait plus)et par mauvais coeur que tu as laissé pourrir la situation en validant un dossier vicié?

  6. luc dit :

    je constate que la ligne de défense du pouvoir émergent a changer.
    ils ont choisi de discréditer péan.
    admettons que ce dernier ait effectivement chercher a monnayer son silence.
    en quoi cela change t il le faits suivant suivant au sujet d ali bongo ondimba
    acte de naissance douteux
    origine douteuse
    acte de naissance de 1959 inexistant
    déclaration d’un doctorat en droit alors qu’il s’agit d’un doctorat en géographie su le trans gabonais
    coup d’état électoral en 2009
    mensonge sur les conditions de sa naissance par césarienne et pendant une guerre qui n’ jamais eu lieu
    le fait que ait peut être essayé de monnayer son silence ne change en rien le fait qu’li bongo doit apporter des réponses claires sur les points que je viens d’énumérer. le reste c’est la distraction

  7. luc dit :

    pour salir pierre pean bille bie nze a produit de mails a mediatpart
    qu’attends t il pour produire l’acte de naissnace doriginale d’ali bongo comme preuve de sa filiation avec omar bongo evite de nous distraire nous ne lacherons rien

    • manondzo dit :

      Vous avez même quoi à lâcher? RIEN! Je vous le dis depuis longtemps, si vous avez une preuve, portez plainte pour que Ali se justifie devant la justice; mais si c’est le demander sur son ordinateur, c’est peine perdue!

    • Le citoyen libre dit :

      Billet Bie Nze, peut salaire PEAN, cela ne va rien changer dans l’opponion gabonaise parce que tout ce qui est dit dans ce livre les gabonais le savaient avant la sorti de ce livre.
      Comme vous dites le plus facile de presenter l’acte de naissance d’origine de Big papa( ALI Bongo) dans Mediapart.
      Le regime Bongo doit comprendre que la majorité des gabonais meme au sein de PDG veut que l’on change de regime.
      La presidente de la cour devrait dire ceci en 2016.
      Considerant que pour etre candidat à l’election presidentelle, l’article 10 dans le TITRE II : DU POUVOIR EXECUTIF
      dit ce qui suit.
      Toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération. Le dossier de candidature PDG de Monsieur ALI Bongo Odimba est rejeté. Ainsi à decidé la cour contitutionnelle.

  8. Cevance mouss dit :

    Vraiment rétractable….c’est au Gabon qu’on est quelque chose… En France dans un pays de droit la ou le droit est souverain,je doute fort que ce type pourra faire quelque chose même au péril de ma vie… Pitié… Merci

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