Accusé d’avoir été pesé de son poids pour la cession de la mine de fer à une entreprise chinoise à l’expertise sujette à caution, l’ancien ministre des Affaires étrangères observe le mutisme. 

Que cache donc le silence de Jean Ping, accusé dans l’«affaire Belinga» ? © seneweb.com

Que cache donc le silence de Jean Ping, accusé dans l’«affaire Belinga» ? © seneweb.com


 
Alors que Gabon Télévision annonce, pour le 11 août courant, un plateau spécial consacré au gisement de fer de Belinga, certains estiment, d’ores et déjà, qu’il s’agira du procès de Jean Ping. Surtout au regard des «révélations» faites par «Les enquêtes de Gabon 24».
Depuis la diffusion de ce documentaire, l’ancien ministre des Affaires étrangères observe le mutisme. Attaqué et mis en cause par de nombreux médias proches du pouvoir, il se refuse à donner sa version des faits, au point certains de ses soutiens en arrivent à se poser des questions. Ne gagnerait-il pas à clarifier son rôle supposé ainsi que celui de son fils dans cette histoire ? L’on relève, en tout cas, que de nombreuses zones d’ombre entourent ce qu’il convient désormais de nommer le «Belingagate».
Selon Gabon 24, en 2007, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine aurait œuvré dans l’ombre pour que l’exploitation de ce gisement de fer soit concédée à la société chinoise China machinery engineering corporation (Cmec), adjudicataire du contrat d’exploitation pour une durée de 25 ans au détriment des Brésiliens de Companhia vale do Rio Doce (CVRD). Il se dit que son fils, Franck Ping, déjà cité dans l’«affaire Sinohydro», avait alors introduit cette «petite société de quartier» au Gabon. Bien entendu, cela se serait fait moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. «Des mouvements financiers (vers les comptes de Jean Ping et ceux de Franck Ping) ont eu lieu entre décembre 2013 et janvier 2014, juste après que l’Etat gabonais ait payé la Cmec pour la récupération du gisement de Belinga», affirme Gabon 24. Or, il se dit aussi que l’Etat a dû s’acquitter de 35 milliards de francs pour dédommager la Cmec, suite à la résiliation du contrat.
Au-delà de la version des faits des accusés, les deux parties n’ont jusque-là pas choisi la voie judiciaire. En clair, aucune plainte n’a été introduite depuis lors, de part et d’autre. Quand on connaît la promptitude des uns et des autres à faire intervenir la justice, on ne peut que s’interroger. Jean Ping ne devrait-il pas commencer par rompre ce silence inquiétant ?
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Moukombo dit :

    Jean Ping est un risque moi je vote Nzouba.

    • roland dit :

      me vous voulez que ping vous dit quoi on parle de son fils et non de lui et son fils est assez grand pour repondre de ces actes donc arreter pascaline a ete citer dans le meme dossier pourquoi ali ne vien pas expliquer a la place de sa soeur donc cet un faut debat

  2. Polumbidzi dit :

    Vous faites de plus en dans le kongossa et le racolage des infos. Quelles sont les résultats de vos recherches journalistes? Votre avis sur le sujet? Vous supposez que tous le mensonges débités sur Gabon PDG sont des vérités absolues et que monsieur Ping devrait absolument se soumettre.Les gabonais conscients savent que tout ce sabotage est pour nuire à monsieur Ping. Vous donnez plutôt l’impression de se soumettre aux caprices de ce système en perte de vitesse en relayant leur propagande! Malheureusement nous sommes tous complices du maintient de ce pays dans les ténèbres!

  3. Bassomba dit :

    Qui ne dit mot, consent. Tous des mafieux!

  4. Che Guevara dit :

    C’est de la pure diversion. Cette affaire baptisée par OBO himself comme « l’affaire du siècle » a fait l’objet de négociations impliquant plusieurs ministères, voire l’ensemble du gouvernement. Dire que Jean Ping via son fils a fait signer le contrat c’est tout simplement arguer que l’ancien ministre des AE avait une influence sur toute la République. Grotesque! Et tellement stupide. A l’image des insanités qu’ont jamais cessé de nous servir Ali et sa bande d’apatrides maffieux.
    Pourquoi ne pas nous parler de Delta Synergie; de la catastrophe humanitaire à Mounana avec les populations irradiées; des personnalités impliquées dans le scandale des Panama papers?
    Jean Ping serait mal inspiré d’entrer dans ces échanges sans intérêt avec des voleurs patentés.

  5. OKAZAKI dit :

    Ces gens qui nous dirigent pensent avoir en face d’eux des imbéciles qui ne comprennent rien, l’histoire d’Ali nous enseigne aujourd’hui qu’à chaque élection présidentielle, faute d’argument, cet individu fait campagne sur ses adversaires. Nous ne sommes pas dupe, Monsieur Ali Bongo, en 2009, c’est MBA OBAME qui etait votre souffre douleur, lui qui importait des armes pour déstabiliser le pays, lui qui avait vendu l’il mbanié à la guinée équatoriale.Ping n’a aucun intérêt à vous suivre dans ce jeu mesquin dans lequel vous exceller et dont vous êtes sans doute meilleur que lui. c’est pas BELINGA qui vous a empêché de construire les 5000 logements/an, c’est pas belinga qui vous a poussé a vous acheter d’autres avions et voitures, c’est pas belinga qui a fait de vous le chauffeur de Messi, c’est surement pas belinga qui a construit l’ecole privée de ton épouse pour 14.000.000 l’an par eleve Belinga ne t’a pas empeché de construire le gabon.

  6. Shaka Loubedi dit :

    Je ne vois pas l’interet pour Ping de venir se justifier. S’il lui est reporcher quelque chose que l’autorité competente porte plainte.
    Toutefois, on est en droit de s’interroger sur les objectifs de cet acharnement sur les opposant d’aujourd’hui. Pourquoi avoir attend qu’ils annoncent leur positionnement politique avant de decider de les poursuivre? De plus nous savons tous qu’ils ne sont pas les seuls. D’autres cas plus agravants ont été revelés tels que les soupcons de corruption pour lesquels Accombessi et Seydou Kane ont fait l’objet de garde a vu en France. Il y’a aussi le cas Delta Synergi dont Ali Bongo serait impliqué entre chef d’Etat et actionnaire (et la c’est plus fort car il y’a bien violation de la constitution avec un cumul de function) et bien d’autres cas.
    Au fait depuis quand Jean Pascal Ndong est un journaliste d’investigation? peut-il nous presenter ses certificats? Ce systeme fait la promotion des tocards.

  7. F2N dit :

    C’est trop facile. Que voulez vous qu’il dise si les seules allégations viennent des médias proches du pouvoir ? En outre, si tout cela s’est déroulé entre 2007 et 2014,c’est que d’autres personnalités accrochées au pouvoir actuel pourraient être impliquées. Ce que Gabon 24 ne nous dit pas et ne peut nous dire.

  8. Rudiger dit :

    Jean Ping ne gagnerait à réagir à cette cabale. Tout le monde sait que si les commanditaires de ce documentaire avait quelques éléments de preuve que ce soit, ils auraient tout de suite attaquer en justice. Il ne s’agit là, ni plus ni moins que d’une campagne de dénigrement orchestrée par les Bilie By Nze, et ses accolytes pour juste semer le doute dans les esprits des uns et des autres. Face à cela, la meilleure des réponses est en effet de garder le silence.

  9. JUST dit :

    Venez maintenant parler. Ali et Ping sont tous les mêmes. Ils sont dans une mafia qui ne dit pas son nom. Ils se tiennent tous par la queue. Qui va commencer à porter plainte à l’autre ?

  10. COMPRENDRE dit :

    C’est un jeu du pouvoir, ne tombez pas dans ce piege. Ali est un pilleur qu’il parle de la maison dans laquelle la femme ACROMBESSI vit aux States qui est payée par l’Etat Gabonais.

  11. N'IMPORTE QUOI ???? dit :

    Bjr,
    Donc M PING doit vraiment être un fin négociateur pour avoir permis à une société du quartier pour être adjudicataire du projet BELINGA . Je crois bien que c’est SYNOHYDRO qui a construit le barrage de POUBARA 2 , ainsi que toutes les autres routes du GABON…..
    Lorsque la pieuvre DELTA SYNERGIE EST actionnaire dans toutes les sociétés du GABON…. Nous n’avons jamais eu de table ronde de GABON TELEVISION ou des spécialistes en investigation de GABON 24 pour nous expliquer comment ils ont pu être actionnaires ou détenteur de ces actions , non plus lors des arrestations des apatrides du GABON en france,,, pauvre GABON
    Je comprends que la campagne va être lancée . M PING vous répondra lors de son passage au débat télévisé où je suppose que les questions des journalistes viendront de la présidence .
    Ne vous en faites , il a vu plus fort que vous …. Continuer à faire sa pub , comme il le dit si bien vous êtes ses meilleurs directeur de campagne……

  12. Essigang dit :

    Sans être un soutien de M.JPing, je dois dire qu’il y a comme un acharnement. « Peser de tout son poids », qu’est-ce que cela veut dire? Est-ce un délit? Et auprès de qui a-t-il pesé? S’il est établi que M. Ping a commis un délit, c’est au tribunal et non sur plateau tv.
    Pour finir GR peut mener son enquête…Et non servir du réchauffé

  13. Lecoco dit :

    gabonreview.com et ses sempiternelles attaques contre le president Jean Ping… Finalement vous ne faites jamais de decouverte sur sur lui, mais vous ne vous contentez que reprendre les acculubrations des autres journaux. Etes-vous aussi parmis tous les detracteurs du president Ping Okoka???

  14. Fridelia dit :

    Jean ping devrait brisé le silence

  15. km city dit :

    Jean pascal Ndong, voici un cours d’enquête, il faut bien le lire et tu comprendras mieux les étapes que tu as raté à l’école. Et au journaliste, Grifin Ondo avant de s’attaquer au silence de mr Ping ATTAQUEZ la qualité de l’enquête
    L’enquête, c’est une démonstration. Le fond y prévaut sur la forme. Ce genre journalistique exige une extrême rigueur intellectuelle. Il ne supporte pas l’approximation. C’est un exercice encore plus difficile que le reportage parce qu’il ne s’agit pas simplement de rapporter au lecteur des choses vues, entendues, ressenties mais de l’informer, au contraire, sur des choses qui ne sont ni visibles ni audibles et même, parfois, délibérément cachées au public.
    LES 6 CLÉS D’UNE BONNE ENQUÊTE :
    1. Une bonne question.
    A l’origine d’une bonne enquête il y a toujours une question subsidiaire. C’est, souvent, la question annexe que l’observateur curieux de tout se pose, une fois qu’il a obtenu des réponses à toutes ses questions principales, mais devant laquelle il recule,en général, effrayé par sa portée sous-jacente. C’est souvent le « pourquoi » du « comment » ou le « comment » deviné, mais introuvable, sous les apparences.
    Supposons que j’aie déjà réuni toutes les réponses aux questions que je me posais à propos du débarquement de Jules César en Grande-Bretagne. J’ai de quoi publier un dossier complet sur ses légions, ses alliés, sa stratégie, son plan de bataille, ses arrière-pensées… Mon reportage exclusif chez les Bretons sera la cerise sur le gâteau. Je suis content de moi… Je me pose bien une question subsidiaire. Mais c’est une question si lourde que les bras m’en tombent aussitôt. C’est la question de savoir comment ce satané Jules César parvient à organiser des expéditions militaires si coûteuses… D’où vient son argent ? Est-ce le sien ? Celui de sa famille ? A-t-il des banquiers ? S’est-il constitué un trésor au cours de ses campagnes en Gaule ? Ces questions, je me les pose, mais je me sens dans l’incapacité d’y répondre. Trop d’obstacles en perspective…
    2. Un premier fil à tirer.
    Le journaliste enquête dans les zones d’ombre de l’actualité comme l’historien fait sa pelote à tâtons dans les obscurités de l’ Histoire. Pour trouver le premier fil à tirer, le journaliste applique la méthode de l’historien : il se documente sur le sujet qui l’intrigue, se familiarise avec le personnage central, lit tout ce qui a été écrit sur lui, dresse la liste des témoins connus et potentiels, note les dates et les moments clés de sa vie privée et publique, dresse l’inventaire des interrogations soulevées par les questions restées sans réponses… Cela revient à établir un canevas de la problématique à résoudre…
    Dans le cas M Ping, il apparaît très vite que, depuis ses débuts en politique, a bénéficié du parrainage d’un illustre compatriote, « Omar Bongo Ondimba ».
    Voici donc un premier point d’ancrage : se renseigner sur la fortune d’Omar Bongo, ses liens personnels M Ping, le montant de son patrimoine, faire parler ses proches au sujet du financement des entreprises de M Ping.
    3. Une toile à tisser.
    Quand le journaliste se fait historien de l’instant, il a besoin de temps pour cerner son sujet, le délimiter puis le traiter. Ce temps, il le prend ; on doit le lui donner. Il avance sans se presser, d’un point d’appui à l’autre.
    Au Gabon, des hommes aussi puissants que Ping ont forcément des rivaux et des ennemis. Ces témoins ont sûrement des choses à dire sur les ressources financières de Ping. Je retrouve leur trace dans. Je dresse leur liste et me renseigne sur eux pour pouvoir les « apprivoiser ». C’est avec eux que je prends mes premiers rendez-vous parce qu’ils me parleront plus facilement que Ping et ses proches.
    Le journaliste historien commence à tisser sa toile à la périphérie de son sujet pour se rapprocher au fur et à mesure des questions centrales.
    4. Une toile à peigner.
    Toute campagne d’entretiens ouvre d’autres pistes.
    Mis en confiance par mon professionnalisme, mes premiers témoins me recommandent d’autres sources. Si Ping a bénéficié des largesses intéressées d’Omar ou de sa famille, il a aussi accru sa fortune par l’ampleur de ses rapines ailleurs. Ses victimes ont été nombreuses, je n’ai pas de mal à faire parler les concernés. J’accumule les données.
    Vient le moment où le journaliste enquêteur doit trier, démêler et lisser les informations qu’il a recueillies en tournant autour de son sujet. Il vérifie les chiffres, amasse les documents, recoupe les témoignages, précise les chronologies.
    5. La stratégie de l’araignée.
    Quand sa proie lui paraît encerclée, le journaliste enquêteur l’attaque de front sans hésiter parce qu’il se sent bien armé. Il doit boucler son travail en demandant à sa cible de s’expliquer sur les faits qu’il a découverts. C’est l’un de ses devoirs déontologiques: s’il publie des révélations sur quelqu’un, il lui laisse la possibilité de s’en expliquer. Mais on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre…
    Je demande donc rendez-vous à Ping. Je le fais de préférence par écrit, en termes aimables et mesurés, pour conserver une preuve de mon impartialité. Mais je reste vague sur l’objet réel de ma démarche pour ne pas l’effaroucher. S’il accepte de me recevoir j’intégrerai naturellement ses réponses dans mon compte-rendu. S’il refuse, je l’écrirai aussi afin que mes lecteurs soient juges de ma bonne foi.
    Le journaliste enquêteur ponctue son travail en toute transparence par respect de la vérité et de ses lecteurs.
    6. Une argumentation irréfutable.
    Toute enquête bien menée est facile à rédiger. Faits, témoignages et preuves des faits s’enchaînent dans un ordre logique comme c’est le cas dans la progression d’une démonstration mathématique.
    Pour que le texte soit vivant on injecte dans cette démonstration certaines des choses qu’on a vues et entendues mais il ne s’agit alors que de fioritures. Tout ce qui peut distraire du raisonnement principal est écarté. Les jugements de valeur sont inutiles – sauf, parfois, en conclusion ou en annexe sous forme éditoriale – car les faits parlent d’eux-mêmes.
    L’essentiel est dans la rigueur froide de l’argumentation qui doit justifier le titre de l’enquête et sa chute. Mon titre : « La face cupide de Ping ». Ma chute: « Auri sacra fames !», « Exécrable soif de l’or! », comme dit Virgile dans son « Enéïde »…
    TOUTE ENQUÊTE À PLUSIEURS MAINS DOIT ÊTRE ORCHESTRÉE.
    Certaines enquêtes nécessitent un traitement pluridisciplinaire. Un seul enquêteur, fût-il le meilleur, ne parvient pas toujours à tirer tous les fils disponibles, surtout dans les recherches déployées tous azimuts. L’enquête à plusieurs mains est alors de bonne méthode. Dans le cas de notre exemple – « La face cupide de Ping » – on imagine un découpage du travail en quatre avec les interventions de trois journalistes spécialisés (un rubricard des choses politiques, un rubricard des affaires financières, un rubricard des choses diplomatiques) et d’un reporter généraliste pour les choses vues et entendues sur le terrain. La difficulté, dans cette méthode, réside dans le suivi du travail d’ensemble puis dans sa mise en forme finale. D’où l’impératif d’une coordination rigoureuse et la désignation d’un chef d’orchestre.
    TOUTE ENQUÊTE A SES LIMITES.
    Le succès des investigations journalistiques dépend parfois de la capacité de dissimulation du journaliste enquêteur. Il faut se montrer habile pour dénicher certaines vérités cachées. La recherche de la vérité dans l’intérêt du public autorise le recours à l’astuce. Mais le service du public ne doit pas être confondu avec la satisfaction des ambitions personnelles ou la soif personnelle des règlements de comptes. L’honnêteté de toute enquête journalistique implique la clarté des motivations du journaliste enquêteur. On n’enquête pas par désir personnel mais au nom du droit des autres à la vérité. N’étant ni policier ni juge le journaliste enquêteur refuse le recours aux méthodes déloyales.
    Voici cher mr un cours gratuit.

    • Fille dit :

      Bravo ! Mais cher Mr, nous sommes au Gabon et un tel travail demande de dépasser la paresse intellectuelle ambiante. Ca viendra, j’en suis sûre. Ne nous tirez pas trop haut trop vite.

    • bassomba dit :

      Tren,très bien km city, je souhaiterais que vous exhortiez la même démarche méthodologique à ceux qui disent qu’Ali est né biafrais!!!!!

      • Iboundji dit :

        Malla ! Malla ! Malla ! *[mensonge en Nzébi ]
        C’est fou comment vous tombez vite et même exprès dans le faux (encore 1 fois ?). Vous n’y êtes toujours pas avec votre pseudo même rigueur vous réclamiez aux autres de vous fournir ce que 57ans après (excusez du peu sic !) votre maitre lui-même peine à produire résultat les ridicules tentatives (les faux-témoins, faux registres de baptêmes, montages photos bidons et même vraies-fausses confirmation françaises) ne règlent rien. Au bout de plus d’1/2 siècle chacun est en droit de se faire son idée de l’origine de quelqu’1 qui n’arrive pas à nous prouver d’où il vient.

  16. L'aide du peuple dit :

    Je ne sais pas si nos « opposants » consultent ce site, et surtout s’ils voient nos posts. Si c’est le cas, je leur prie de prendre le temps de s’arrêter sur cette modeste contribution d’un membre du peuple qu’ils prétendent représenter. Si vous êtes vrais et sincères dans votre opposition; si la constitution représente réellement pour vous ce qu’il y a de plus sacré et de fondamentale dans notre existence républicaine; si vous vous êtes réellement convaincus que la candidature de monsieur Bongo est, au regard des dispositions de cette loi-mère, irrecevable, un conseil: RENONCEZ TOUS, AUTANT QUE VOUS ÊTES, A ALLER A CETTE ÉLECTION. Car vous présenter face à lui c’est être en contradiction avec vos convictions et donner raison à ceux qui vous voient de l’extérieur comme une opposition incompétente; Vous rendrez de fait sa candidature valable; Vous condamnerez les gabonais à subir ce régime violent, répressif et méprisant pour des décennies, avec en prime la concrétisation du projet de monarchisation du Gabon déjà en gestation. On a longtemps interpeller la communauté internationale sur crise sociopolitique qui couve dans notre pays; sa présence par le biais des observateurs internationaux, nous donne l’opportunité de les obliger de prêter attention, enfin à notre souffrance. Il faut que nos « opposants » renoncent à se présenter face à monsieur Bongo; le faire constater par ces observateurs en leur notifiant les raisons,et ils feront leur rapport. Monsieur Bongo restera donc au pouvoir sans avoir été élu, mais la communauté internationale sera dans l’obligation d’intervenir pour que les parties s’asseyent pour ce dialogue inclusif qu’on appelle de nos vœux. Il vaut mieux qu’il reste au pouvoir de cette façon plutôt que de lui donner l’occasion, en allant à cette élection, pour permettre que le candidat PDG passe en force comme d’habitude. A
    moins que certains « opposants », dissidents du PDG, soient venus du côté de l’opposition avec la perspective de contrer cette éventualité jusqu’au boutiste, la seule qui soit salutaire en l’état actuelle des choses. Ils auraient donc anticipé cette solution radicale en envoyant de l’autre côté de manière à ce que leur candidat ait toujours des adversaires en face de lui. Mais j’ose croire en la bonne foi de ces messieurs ont, jusqu’à très récemment, mis toute leur énergie pour que le fils de défunt mentor arrive au pouvoir. Ceci dit l’histoire nous jugera. C’était juste une petite contribution d’un gabonais épris du changement d’ordre des choses dans son pays.

  17. Rhody Junior dit :

    Comme une affaire n’a jamais un responsable, de même tous ceux qui le sont ne peuvent être dédouané sous aucun prétexte… Que Ping donne sa version, mais qu’il ne dise surtout pas qu’il n’y est pour rien… Par contre qu’il nous dise tous ceux qui sont encore dans ce pouvoir et qui ont une responsabilité dans tout cela…
    Et on peut avancer que la famille Bongo est derrière tout ce qui se magouille au Gabon et ce au premier chef… Sinon ils seraient pas les plus riches…
    Libérons nous d’eux…
    Parodie de démocratie, agonie de démocratie #Requiem le 27
    https://www.youtube.com/watch?v=kOunRZKKe_g

    • Fille dit :

      Merci Rhody pour cette vidéo. Mais non, non et non, la démocratie naissante au Gabon ne mourra pas. Il n’en est pas question. Tous ceux qui veulent la confisquer et mettre le peuple gabonais en esclavage y laisseront leurs propres plumes. Le combat paraît rude, mais seulement en apparence et ça prendra le temps que ça prendra. Gabon 2016, j’y crois.

  18. Rékanga Jean Paul dit :

    Je suis vraiment désolé, mais ceci n’est pas un article de presse.

  19. Jean dit :

    Le fossoyeur d’Omboue ne veut rien dire aux gabonais par rapport à ses malversations.

  20. l'ombre qui marche dit :

    Peine perdue! maintenant nous savons qu’en AFRIQUE dès que quelqu’un du pouvoir s’en éloigne surtout en allant combattre ce même pouvoir tout d’un coup des dossiers sortent concernant ce quelqu’un donc on s’en fiche! ali bongo choisirait l’opposition aujourd’hui que le pdg nous sortirait des dossiers sur lui! ON NE S’EN LAISSERA PLUS CONTER!

  21. Rodrigue dit :

    Le journaliste qui a publié cela le jeudi 11 août ne me semble pas très soucieux de sa profession.
    Le mercredi 10 août, sur Life Africa TV, Jean Ping a accordé une longue interview de 78 min où il aborde le sujet de Belinga.
    Merci de s’informer et de ne pas désinformer les autres.

    • Nelson Mandji dit :

      Dis-donc, quel reproche ! Une chaine de télévision, à la limite du confidentiel puisqu’il faut acquérir un décodeur spécial, qui jusqu’à la mi-juillet en était aux essais. un chaîne de télévision qu’on dit appartenir à Jean Ping et dont la promotion se fait par le bouche à oreille ; venir reprocher à un journaliste de le l’avoir pas regardé c’est croire que les journalistes sont des voyants. Pourquoi Jean Ping qui arrose financièrement pas moins de journaux à Libreville (Nkuu, Le temps, par exemple) ne s’en sert-il pas pour livrer à un plus large public la version des faits qu’il a livré sur cette fameuse tv que nombreux vont certainement découvrir ici pour la première fois ? A-t-on jamais reproché à GR de relayer les écrits de Médiapart ou de la Lettre du continent lorsqu’ils s’attaquent aux Bongo ? Tout le monde s’en réjouit et a pas souvent vu des gens s’en plaindre ou le rpprocher à GR. Avec cette intolérance, ce l’ayatollisme, on voit que les Pingouins instaureront la pensée unique et ils enverront un grand nombre de journalistes en prison s’ils arrivent au pouvoir. On dirait que sur ce point, le système Bongo-PDG c’est mieux.

  22. Meradie ndossi dit :

    À trop vouloir ne rien dir, il finira par ce mordre les lèvres

  23. christian222 dit :

    Ping ne peut pas réagir!!!
    Le pouvoir le tient!!! s’il ose, toute la doc va sortir avec les preuves… il est coincé mdrrrr.
    Il a détourné comme tous les autres, c’est hélas la vérité

  24. Jean nzela dit :

    Jean ping commence à disparaître du pays . Le Gabon attend qu’il s’explique sur l’affaire Belinga , le détournement des fonds …

  25. Axelle MBALLA dit :

    Je pensais que Ali BONGO+ACCROMBESSI (sa muse) allaient dire aux gabonais où passent en moyenne près de 2 milliards de F CFA de recettes de l’OPRAG depuis 1996. Je pensais qu’ils allient dire où sont passés les budgets de fonctionnement du Ministère de la défense depuis plus de dix ans. 34 milliards de F CFA+ le nom de Jean PING à salir infiniment ne suffiront pas à convaincre. Trop de meurtres, trop de détournements, trop de confiscation des libertés, et la chasse ouverte à (qui) ose vous résister. Vous appelez ça une élection…dans un pays qui n’a ni justice, ni morale. Ali BONGO doit se taire..Le plus dur pour lui reste à venir car la campagne est ouverte.

  26. yaali dit :

    est ce que c’est faux? Diversion ou pas la vrai question est à quel point Jean Ping est il intègre ou pas? en 2014_2015 ce n’est pas si loin pour avoir été impliqué dans cette affaire.
    Je n’ai aucune confiance en cette personne. Toute sa famille est dans l’opposition et pas lui.

Poster un commentaire