L’affaire Roland Désiré Aba’a Minko et son commando poursuit son effeuillage, avec l’interpellation de quatre personnes qui y seraient impliquées.

La photo des présumés complices d’Aba’a Minko telle que présentée dans L’Union du 25 juillet 2017 (Capture d’écran). © Gabonreview

 

Quatre individus soupçonnés d’avoir participé au «coup d’éclat» d’Aba’a Minko du 16 juin 2017 ont été interpellés par les agents des forces de l’ordre.

Selon le quotidien L’Union, qui rapporte les faits dans sa livraison du 25 juillet 2017, les agents de la Police d’investigation judiciaire (PIJ) ont procédé, la semaine dernière, à l’interpellation de quatre personnes de nationalité gabonaise. Celles-ci auraient été identifiées comme des complices de Roland Désiré Aba’a Minko.

Il s’agit de Rostand Libambi, 27 ans, réparateur d’appareils électroniques, Franck Otandault, 36 ans, prestataire de services, Boris Zué, 30 ans, étudiant en 3e année de comptabilité et gestion à l’Institut national des Sciences de gestion (INSG) et Serge Rembogo, 34 ans, sans emploi et mal voyant.

Les quatre compères auraient expliqués à la police qu’ils avaient été approchés, «à tour de rôle, par une connaissance pour un travail» dont le salaire s’élèverait à trois millions de francs CFA par personne. Si jusque-là, ils ignoraient la nature de la besogne à accomplir, ils ont par la suite été présentés à Roland Désiré Aba’a Minko qui, lui, leur aurait demandé de «préparer le terrain pour les législatives à venir».

Au terme de cette rencontre, souligne L’Union, quatre groupes de quatre personnes, auraient été formés avec «à leur tête un lieutenant pour élaborer des stratégies». La suite est connue de tous, avec les attaques commises dans les locaux d’Africa N°1, TV+, Kanal 7 et Gabon Télévision. Mais les quatre interpellés affirment n’avoir été mis au courant de leur «vrai travail que le jour de l’opération», estimant «avoir été mis sur le fait accompli sans possibilité de faire machine arrière». Ils devraient être déférés devant le parquet de Libreville, cette semaine, pour répondre de leurs actes.

Depuis le 27 juin 2017, Aba’a Minko et son directeur de campagne, Arlin Nang Ango, croupissent dans les geôles de la prison centrale de Libreville.

L’affaire Roland Désiré Aba’a Minko, du nom de l’ancien candidat à l’élection présidentielle du mois d’août 2016 et soutien de Jean Ping à ce scrutin éclate le 16 juin 2017. En, effet, ce dernier avait donné un ultimatum de 72 heures à Ali Bongo pour quitter le pouvoir. Son commando armé de fusils et de machettes avait fait irruption dans des médias publics et privés (Africa N°1, TV+, Kanal 7 et Gabon Télévision) pour diffuser des messages à travers lesquels, il appelait à «la déstabilisation des institutions».

Si l’événement a été présenté comme l’un des faits les plus inouïs de cette première moitié de l’année 2017 au Gabon, il reste que de nombreuses zones d’ombre l’ont émaillé. Peut-être l’arrestation de ces quatre personnes, présentée comme les complices d’Aba’a Minko, permettra d’y voir plus clair.

 
GR
 

12 Commentaires

  1. MEYE dit :

    Pas convainquant l’article. Comment un étudiant de 3ème année de comptabilité et gestion va foutre son avenir en l’aire pour des actes pareils. il faut être débile pour accepter cet état de chose. Ne prenez pas les gabonais pour des cancres, nous réfléchissons aussi comme vous. Bande d’amateurs. Trouvez autre chose pour justifier le buz chers amis. Nous avons les documents du transfert de 500 millions de fcfa de BGFI pour renflouer le compte bancaire de la banque de Mr Aba’a Minko. Je n’ai pas besoin de citer la banque de ce dernier.

  2. La vérité est bonne à dire! dit :

    Les informations données sont douteuses et l’identité du lieutenant,comment ont ils eut les armes? Leurs profiles ne correspondent même pas a la tâche, qui dit lieutenant dit militaires impliquer donc comment êtes-vous arrivez à les appréhender??? Tant de questions,tant de zones d’ombres,ils ressemblent à des boucs émissaires choisi juste pour montrer que la recherche a été effectué! Difficile d’y voire

  3. Thomas dit :

    Pendant ce temps le commanditaire( Il l’a reconnu lui même) et donc assassin des gabonais au QG de Jean Ping est en villégiature au Maroc et vous pisse tous dessus! Merde quelle lenteur collective à s’en débarrasser!

  4. tara dit :

    Si les faits évoqués s’avéraient vrai je pense ce jeune compatriote mérite une correction digne de ce nom parce qu’il est inconcevable de compromettre son avenir pour quelques billets sans même connaitre en quoi consiste le travail pour un futur cadre de ce pays

  5. Philibert dit :

    Ils ont eu 2 mois pour trouver des bouc-emmissaires a leur mascarade alors qu’il ont ceuilli Aba-Minko depuis le depart. 2 mois pour trouver des personnes dont les souffrances de la vie a tellement epuise l’esprit au point qu’elle ne trouve plus la force de se rebeller contre une injustice faites a leur egard. Le coup de Bobo (affaire incendie ambassade du Benin) et du hacker ivoirien (le seul hacker au monde capable de tripatouiller par ordinateur des documents papiers).
    Y aurait meme un terroriste mal -voyant dans le lot. Il a du manipuler les bombes en manioc et les fusils d’assaut invisible avec la force de sa pensee. Hahahaaaa Je suis sbien curieux de connaitre l’identite de l’auteur de tout ces polards Bongolesque.

  6. Piouf dit :

    les gars sont même content sur la photo, genre no stress la miette va tomber

  7. assoumoumou dit :

    ahahah champion du monde !

  8. ONDIMBA dit :

    Il n y a qu’au pays de BOA qu’on rencontre de tels terroristes kiakiakia vraiment!!!!

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