Le contrat de concession dans le cadre de la gestion de l’Aéroport de Libreville, accordé aux sociétés françaises Egis et Aéroport de Marseille Provence (AMP) pour 30 ans depuis 1988, est non renouvelable. Ainsi, en ont décidé les autorités gabonaises.

la ministre des Transports Estelle Ondo et le DG de l’ADL Daniel Lefèvre, le 16 janvier 2018, à Libreville. © Min.Transports

 

Le partenariat entre l’État gabonais et les sociétés françaises Egis et Aéroport de Marseille Provence (AMP), dans le cadre de la gestion de l’Aéroport de Libreville (ADL), arrivé à sa dernière année ne connaîtra pas de suite favorable. Le directeur général d’ADL, Daniel Lefebvre, cité par le média en ligne Direct infos, l’a officiellement annoncé, au cours d’une réunion la semaine dernière à Libreville.

«ADL a reçu de sa tutelle un courrier annonçant que le contrat de concession ne serait pas renouvelé, et qu’il fallait en tirer toutes les conséquences. Depuis cette date, nous nous attelons à rassurer les collaboratrices et collaborateurs, car bien sûr, l’aéroport de Libreville ne fermera pas le 30 juin à minuit. Il n’en demeure pas moins que le temps passe et celui qui reste avant cette échéance doit rapidement être mis à profit pour préparer la suite que nous espérons toutes et tous le plus bénéfique pour l’ADL», a expliqué Daniel Lefebvre.

Si rien n’est officiellement dit sur le nom du futur repreneur de l’ADL, les bruits de couloir à l’Aéroport de Libreville, ainsi que les conversations dans les salons feutrés de la capitale ventilent le nom du groupe singapourien Olam, jusque-là connu pour son activité agro-industrielle et récemment portuaire. La diversification de l’économie rabâchée a n’en point finir par le pouvoir en place, semble être bien compris et pratiqué par Gagan Gupta.

En attendant l’effectivité de la fin de concession prévue pour le 30 juin prochain, il reste pour les françaises Egis et Aéroport de Marseille Provence à réfléchir sur la définition du sort qu’ils réserveront à leurs employés.

La concession, accordée par décret à ADL fixe les missions du concessionnaire : exploitation, entretien, renouvellement et développement des infrastructures. Un cahier des charges précise les conditions dans lesquelles s’exerce cette délégation de service public.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Ilolo dit :

    Olam c est le couteau suisse d Ali Bongo. Au depart c est la nkok puis l huile de palme suivi du port d owendo et de l électrification de l axe lambarene kango et demain l ADN . Finalement quel est le metier de cette nébuleuse?

  2. Heinz-Levi dit :

    Fin de contrat,vous dites !!!? hééééé Gabon
    On attend voir, qui sera le nouveau preneur ….

  3. LURON DE MAYE dit :

    Et vive la République OLAMienne du Gabon…

  4. louetsy dit :

    Où allons-nous a ce rythme?Le Gabon est-il devenu un hypermarché où tout le monde,vient faire des courses?

  5. GABOMA dit :

    Quand nous allons nous réveiller, Ali Bongo aura fini de liquider le pays. Et l’avenir de nos enfants sera compromis pour plusieurs décennies, pour une monnaie de singe dont la majeur partie ira dans sa poche et celle d’Accrombessi son homme de main dans les malversations.

  6. lbat dit :

    Les francais n’ont rien fichu.
    La reception des bagages est un calvaire.

    Quels bénéfices ont ils faits en 30 ans ?
    Combien et ils en ont fait quoi ?

  7. Mankwel dit :

    Les émergents toujours dans l’amateurisme!! On ne dit pas à l’opérateur actuel pourquoi la concession ne lui sera pas renouvelée : a-t-il mal travaillé? est-il trop cher?
    on les voit venir gros comme 1 grumier.
    Pourquoi ne pas lancer d’abord un appel d’offre pour la future concession d’ADL.

  8. beka dit :

    Trois petites questions, s’il vous plait. La non reconduction de ce contrat est-elle liée à la construction prochaine du nouvel aéroport dit « Aéroport de Libreville ? » Dans ce cas, cette future infrastructure étant appelée à devenir opérationnelle dans trois ans (comme l’a promis ABO lors de sa récente équipée à Dakar), n’est-il pas prématuré de faire partir cette équipe d’ADL, qui a déjà fait ses preuves sur le terrain et dispose d’une excellente expertise pour la gestion d’un aéroport international ? Et quel est réellement le statut d’Olam, qui trempe dans tous les secteurs de l’économie gabonaise sans qu’on lui connaisse l’expertise requise dans chacun de ces secteurs ? Après, lors qu’il y aura des manquements, que dira-t-on encore ? Madame le Ministre des transports, veuillez éclairer notre lanterne.

  9. Ma pensee dit :

    ATTENDEZ! Y a pas des gaboanis pour prendre le control de ADL? Tous ce sont les etrangers? Comment nous pouvons etre conquis 100% par les etrangers dans notre propre pays?

    • LACOSTE Dominique dit :

      Les mêmes défauts qu’en France, on vend, loue les aéroports, client principal la Chine, le Gabon emboîte le pas au détriment de leurs citoyens, ces derniers ne compte avec leurs impôts à contribuer à la richesse de leur pays, puis une fois payé, les  »Gouvernants » vendent leur biens, quel héritage laisserons nous à nos enfants qu’ils soient Gabonais ou Français?
      je me suis rendu plusieurs fois au Gabon, pratiquement une seconde patrie, du moins de cœur, j’ai encore pas mal d’amis, sur Libreville, Lambaréné, Makokou et Mekembo, oui j’aime ce pays et avec ses richesses je crois que chaque Gabonais devraient vivre correctement si effectivement elles étaient bien réparties, je pense et je souhaite que cela puisse arriver très prochainement!

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