La commission municipale de toponymie s’est réunie, le 8 juillet courant, au tour du maire de Libreville et de ses adjoints. But : prendre connaissance des règles et procédures en matière de choix des noms de rues, places publiques et autres éléments naturels ou artificiels.

Rose Christiane Ossouka Raponda et ses adjoints, le 8 juillet 2015. © Gabonreview

Rose Christiane Ossouka Raponda et ses adjoints, le 8 juillet 2015. © Gabonreview

 

Concomitamment à la phase d’attribution de numéro aux rues de la capitale, Rose Christiane Ossouka Raponda a procédé, le 8 juillet dernier, à la mise en place de la commission communale de toponymie conformément à l’arrêté 130/CL/SG/DGAAJ portant création, attributions et organisation de ce comité. Au cours cette première rencontre, l’édile de la capitale s’est fait le devoir d’interpeller les membres de cette structure sur le respect des règles et procédures préétablies, se fondant principalement sur les résolutions des neuf conférences des Nations-unies sur la normalisation des noms géographiques de 1967, 1972, 1977, 1987, 1992, 1998, 2002 et 2007.

Quelques membres de la commission municipale de toponymie. © Gabonreview

Quelques membres de la commission municipale de toponymie. © Gabonreview

Pour la commission toponymie, il s’agira essentiellement de veiller à la prise en compte de certains principes. Ainsi, les noms des personnes vivantes ne sont pas admis, seuls les noms des personnes décédées il y a plus d’un an sont acceptés, un seul nom officiel doit être attribué, deux dénominations identiques ne peuvent exister pour des éléments différents, les toponymes doivent être mixtes, les toponymes choisis doivent consacrer les services rendus à la nation, la commune, ou l’arrondissement. Ils doivent évoquer des souvenirs historiques, nationaux ou internationaux. Leur choix doit toujours être motivé, qu’il s’agisse d’une nouvelle dénomination, de consacrer officiellement une ancienne dénomination ou d’un changement. «La commission municipale de toponymie est la commission supra. Si les noms proposés au sein des sous-commissions d’arrondissement ne respectent pas les critères selon les normes et standards internationaux, la commission a le droit de rejeter ces propositions», a précisé Rose Christiane Ossouka Raponda.

Placée sous l’autorité du président du conseil municipal de Libreville, cette commission de toponymie concentre une expertise multisectorielle. Elle est composée des représentants de la présidence de la République, du Sénat, de l’Assemblée nationale, de la Cour constitutionnelle, du Conseil économique et social, de la primature, des ministères, des agences, de l’Université Omar Bongo et de la société civile… «Nous voulions élargir les membres de cette commission afin que le débat soit enrichi et que ce ne soit pas le travail de quelques personnes», a affirmé le maire de Libreville.

 

 
GR
 

13 Commentaires

  1. lepositif dit :

    Encore une operation de « bouffage » en vu. Donnez des numeros et des noms a une ville qui n’est pas tracee. Du grand n’importe quoi.

  2. Michaxe dit :

    Très bonne initiative voilà le Gabon émergent

  3. Gaboma power dit :

    C’est pas une opération de bouffage tu raconte quoi? C’est le changement que les gabonais veulent. Ou est le problème ? Je tiens à félicité la mairie pour les décisions décisions. Car le Gabon doit changé . C’est sa l’émergence

    • lepositif dit :

      Gaboma power, je ne sais pas si vous avez ete deja dans une ville avec adressage, Kinshasa et Brazzaville a cote seulement. Toute la ville est tracee et chaque maison a un portail meme en tole. Il y a le nom d’une rue avec son numero.
      Vous allez donnez des noms aux pistes de nos mapanes pour attribuer un numero a chaque maison ou vous aller faire comme la Seeg, collez un numero au voisin le plus accessible comme pour les compteurs d’eau et d’electicite?
      C’est mettre la charrue avant les boeufs. On trace d’abord la ville, avant cette operation, faut pas reinventer l’eau chaude, juste pour bouffer, comme Ali a tout serrer il faut faire preuve d’ingeniosite pour se faire l’argent de l’Etat.

  4. Onanga Fridelia dit :

    Ce que tu dis ne reflète pas ton nom « Lepositif » tu devrais te faire appeler LENEGATIF. La mairie prend des décision pour mettre de l’ordre dans la ville ce que tu trouves à dire c’est parler du bouffage sortez un peu de cette bulle noir après quand ton domicile aura un numéro que diras tu?

  5. Yeno Wynnie dit :

    C’est un changement on ne va plus utiliser des repères comme les feux de circulation pour se déplacer

  6. mbembo dit :

    Le positif a totalement raison. Sortez de votre misère intellectuelle bon sang . Savez vous ce qu est un adressage ? La ville doit au préalable obéir à un plan d urbanisme. Il est où votre plan? Une ville planifiée doit avoir une maison à côté d une rue. Comment allez vous dénommer les ruelles de nos bidonvilles ? Comment joindre celui qui vit dans les bas fonds de kinguele ou Atsibe tsos ? Au gabon on fait toujours du bricolage et on met la charrue avant les boeufs. C est du n importe quoi. Enfin restons dans notre sous sécheresse d idées. On sent des gens qui ne sont jamais sortis aller voir comment ça se passe ailleurs .

  7. Powè powè dit :

    Madame la Mairesse,
    Initiative louable, certes ! Mais ne mettez pas la charrue avant les boeufs. Avant de procéder à votre adressage des quartiers, vous ferez mieux de commencer par la réfection des voiries de Libreville qui sont dans un état lamentable, honteux pour une capitale d’un pays pétrolier.

  8. pdebano dit :

    Chers amis de Libreville
    Je suis français et je viens de prendre connaissance de cette excellente action d’adressage entreprise par la Mairie de Libreville. Cela vous permettra d’être bien plus efficaces. Que de temps perdu pour trouver un commerçant « à coté du garage à Lalala » quand on a oublié de préciser que c’était « Lalala à droite » ; eh bien vous n’êtes pas rendus !.

    Je ne suis pas du tout spécialiste de l’adressage, mais je ferai tout de même 3 suggestions :
    – – numérotez les propriétés non pas à la façon traditionnelle 1, 3, 5, etc.., mais en fonction de la distance depuis le début de la rue (on trouvera donc par exemple 25, 30, 101, etc..). Cela permet de trouver beaucoup plus rapidement, et cela donne plus de souplesse en cas de division des propriétés.

    – quadrillez Libreville en carrés de 250 mètres de coté et repérez les carrés façon « bataille navale » (ex AD 21) en prenant en compte aussi Akanda et les urbanisations périphériques futures dans la détermination du quadrillage.

    – Indiquez systématiquement, avec le nom de la rue, le numéro du carré dans lequel se trouve son origine. Une adresse serait donc «1950 Bd Triomphal DN32 » si le principe du numéro de l’immeuble devant le nom de rue est appliqué (la rue serait alors dénommée « Bd Triomphal DN32 »), « DN32 Bd Triomphal 1950 » si le principe du numéro de l’immeuble après le nom de rue est appliqué (la rue serait alors dénommée « DN32 Bd Triomphal»). Du coup, à partir du moment où on a le nom de la rue « DN32 Bd Triomphal», on peut la retrouver facilement sur le plan, qui n’a plus alors à comporter l’index alphabétique des rues qui prend beaucoup de place.

    Salutations

  9. serge gallibour dit :

    Messieurs : J’ai résidé à LIBREVILLE DE 1960 à 1962.J’ai travaillé à la C.F.A.O.Services Marchandises et logé à l’époque dans l’immeuble CFAO Situé près du Café « Le Petit Bidule ». Par internet je n’ai pas retrouvé ces emplacements….! Je vous serais reconnaissant. si possible, de me faire parvenir le plan de ces sites. J’ai gardé un très bon souvenir de LIBREVILLE où je m’y suis marié.Je vous remercie et vous présente, Messieurs, mes sincères salutations.

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