La masse salariale dans la fonction publique représente 52% des recettes fiscales, un niveau largement au-dessus du seuil minimum de 35% défini par les critères de surveillance multilatérale de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

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En dépit des mesures prônées par les autorités pour ramener progressivement la dépense de personnel à des proportions soutenables, la masse salariale continue de plomber le budget général de l’État. Entre exigences des institutions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et le souci d’absorber le chômage, le gouvernement se livre à une vraie gymnastique pour trouver l’équilibre.

En effet, la masse salariale a atteint, au cours de ces dernières années, des proportions inquiétantes avec une tendance soutenue à la hausse. Elle représente 52% des recettes fiscales et participe à la détérioration des équilibres budgétaires. Sur la période de janvier 2015 à mars 2016, 4417 attributions de postes budgétaires ont été initiées, alors que parallèlement, le nombre de postes budgétaires libérés entre 2015-2018 serait estimé à 4241, soit un déficit de 176 postes appelés à se creuser fortement, d’ici à la fin 2018 si rien n’est fait. Cette hausse a occasionné un accroissement de 63 milliards de francs entre le 1er semestre 2015 et 1er semestre 2016, portant ainsi la masse salariale de 251,8 milliards de francs CFA à 314,7 milliards de francs CFA.

Pour la seule année 2015, 3 477 réservations de postes budgétaires ont été effectuées, principalement pour les départements de l’Éducation nationale (2495) et de la santé (697) pour lesquels, il n’existerait aucune lisibilité en matière de recrutement, selon le directeur général du budget et des finances publiques, Jean Fidèle Otandault.

Dans la perspective de ramener cette dépense de personnel à des proportions soutenables, le directeur général du budget et des finances publiques suggère d’amener, par le biais des directions centrales des ressources humaines, chaque département ministériel à élaborer un plan de recrutement qui tienne compte des besoins avérés, des effectifs inemployés et des sorties du fichier solde. «Les dossiers transmis dans mes services pour traitement seront désormais assortis de copies d’arrêtés portant mise à la retraite prouvant la disponibilité des postes budgétaires à pourvoir», exige Jean Fidèle Otandault.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Faustino Nze Ondo dit :

    Merci de revoir vos chiffres sur la masse salariale s’il vous plaît. 52% des recettes fiscales, cela représente bien plus que 314 milliards de Fcfa !

  2. oteteign dit :

    Hmmmm!!! Que cache cet article? Baisse des salaires des fonctionnaires? Je ne crois pas que cela soit sage de l’envisager, sincèrement. On peut trouver d’autres alternatives non pour que l’argent rentre dans les caisses de l’Etat?

  3. Ogandaga dit :

    Promotion de Jean Fidèle Otandault

    Un article qui fait si peu de paragraphe et qui site autant de fois JFO… les gars sincèrement s’il veut se battre pour conserver son poste ou prouver qu’il existe il y a d’autres plateformes que Gabonreview. On veut continuer de suivre ce journal sérieux.

    À part Manfoumbi, dans l’histoire de ce pays nous n’avons jamais vu de directeurs généraux tellement accro de la com et centrés sur leurs personnes….Maixent à vraiment gaspillé le pays

  4. TCJ dit :

    Réduire la masse salariale: il faut faire la distinction ente l’agent public et les personnes nommées à des postes de responsabilités.
    – les revenus de l’agent public sont encadrés par la fonction publique qui en est l’employeur;
    – à contrario, l’indemnité de fonction, le nombre trop élevé et la qualité des personnes nommées à des postes de responsabilités sont à l’origine de l’augmentation de la masse salariale.
    Par ailleurs, il serait de bon aloi de revoir à la baisse le train de vie de l’État et les dépenses somptuaires qui ne sont pas nécessaires pour mener à bien les missions régaliennes.

  5. Olive Mba dit :

    Merci pour cet article bien que nombreux de ces éléments soit questionnable peut être partagé vos sources crédibiliserait d’avantage vos articles.

    Pour ma part ce qui m’interpèle le plus est l’absence de comparaison avec nos voisins de la CEMAC comme le Tchad qui ont des problèmes similaires.

  6. jean -jacques dit :

    quels 52% nos fonctionaires gagnent peu, il faudrait augmenter les salaires ,le monde evolue tout augmente sauf les salaires des gabonais moyens,quand je vois la vie que que les diplomates des pays voicins manent à l’etranger, mais nos diplomates survient avec des salaires minables. les autres pays qui utulisent la maudite monnaie FCFA, Ils sont payé en euro.je parle des diplomates. les gabonais recoivent le fcfa. pour moi ceux qui finissent l’argent du Gabon ce q=sont les politiciens, ministres, deputés et senateurs ils ont des salaires qui depassent 1000.000. tandis qu’un enseignant, diplomate, policier gagne 200000 par mois c’est pas juste. Au Gabon les politiciens ne devraient pas gagner plus de 500000. la politique au Gabon deveint une profession. une carriere. tous les bandits riches du pays ils se declarent riches avec l’argent de la politique et non des simples fonctionaires.

  7. Allo241 dit :

    Hormis les salaires Il y a d autres vaches à lait. Les crédits délégués que les autres se sucre sans être inquiétés.
    Seigneur délivre de tous ces délinquants.

  8. Jean . jacques dit :

    M.Allomo c’est ca.et les autres gabonais crupissent dans la misere.avec des faibles salaires.tandis qu’un ministre,deputé,senateur sussent les millions sur le dos du contribuable moyens.ã savoir si ses ministres ,deputés et senateurs paient les imports les plus élévés ouils paient les même montants que celui qui gagne 200000/mois.

  9. jean -jacques dit :

    OH SHAKA mes yeux sont ouverts depuis la naissance.et nous citoyens conscients qui voulons que les choses changent dans ce petit pays , on reconnait au moins ce qui est bien ce qui n’est pas , on est honnete. Dites à votre vieillard d’etre honnete avec lui meme en reconnaissant d’abord sa ecrassante defeite de l’an passé.

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