Dans un courrier parvenu à notre rédaction, le président de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere) condamne le vote de la résolution de l’UE, en suggérant plutôt une sortie de crise par les Gabonais, à partir du dialogue politique envisagé par Ali Bongo.

L’Adere fustige le vote de la résolution de l’UE contre le régime d’Ali Bongo. © D.R.
 

Après le vote du Parlement européen, le 2 février à Bruxelles (Belgique), appelant des sanctions contre le régime d’Ali Bongo, la Majorité sociale pour l’émergence est en alerte. Tous les acteurs ou presque de cette famille politique font bloc autour d’Ali Bongo, dénonçant avec force ce qu’ils qualifient d’ « immixtion » dans l’expression d’un Etat souverain.

L’un des derniers à avoir dénoncé l’acte, c’est Victor Missanda, le président d’une aile de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), parti rangé dans la majorité. «L’Adere s’insurge et condamne, avec la plus forte énergie l’immixtion du Parlement européen qui veut, non seulement se substituer au peuple gabonais en imposant un candidat recalé à la tête de l’Etat, mais également en devenant juge du contentieux électoral, en lieu et place des Institutions gabonaises», condamne-t-il.

Il voit, à travers ce vote, « une résolution contraignante qui vise à semer le trouble et à déstabiliser les institutions gabonaises ». Selon Victor Missanda, l’objectif de celle-ci « serait d’imposer un candidat recalé aux dernières élections présidentielles au nom d’une prétendue alternance au Gabon ».

Avec un brin d’ironie, l’Adere dit ignorer « les dispositions de cet accord qui donnent au Parlement européen les droits de juger le contentieux électoral, en lieu et place, des institutions d’un pays souverain comme le Gabon ». Le parti à toutes les raisons de croire que le dialogue envisagé par Ali Bongo pourra « trouver des solutions de sortie de crise, adaptées aux réalités socio-économiques et culturelles de notre pays ». A travers les solutions issues de ce dialogue, le pays pourra se réinventer une nouvelle mentalité chez les citoyens, notamment dans « les manières de se parler, de gouverner, de diriger, de servir pour, in fine, ériger les fondements d’une nation nouvelle et forte ».

Pour Victor Missanda, cette approche trouve son fondement dans le refus de toute forme de paternalisme. Les Gabonais sont intellectuellement et psychologiquement capables de s’offrir une sortie de crise face à un problème gabono-gabonais.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Tiyamama dit :

    Vous intervenez pour ne rien dire. Si pour vous Ali Bongo est le Président élu, pourquoi parler de crise? La crise est la conséquence de la fraude, la CENAP a produit de faux procès verbaux donnant 100% des voix du G2 à Ali BONGO. Vous avez le culot pour nous parler d’un problème gabono-gabonais, je suis désolé je fonctionne comme un démocrate c’est-à-dire le vainqueur issu des urnes doit être déclaré vainqueur, j’en ai marre de vos magouilles qui nous renvoient toujours en queue de peloton.

  2. blaise bega dit :

    pourquoi,la France va telle prendre des décision a la place des institution gabonaise?QUE LA FRANCE LAISSE LES GABONAIS RÉSOUDRE NOS PROBLÈME ENTRE NOUS; CET ÉPOQUE EST DÉJÀ PASSER.ARRÊTER. LES GABONAIS NE CE MÊLENT PAS DES PROBLÈME DE LA FRANCE

  3. MEYE dit :

    ceux qui parlent aujourd’hui étaient où pendant et après les tueries ?
    donc vous vivez encore cette soit disant majorité républicaine ? Akiééééé.

  4. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Indignez-vous ennemis du Gabon et même sortez de l’Union européenne comme l’a dit le communicateur du gouvernement des chiens d’Ali Bongo, le Gabon envisager par Jean Ping et les tiens ne mourra pas, il est en marche pour un avenir sûr. Le chien aboie mais la caravane de passer.

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