La mesure de gratuité des frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques devrait entrer en vigueur dès le mois de février. Le ministère de la Santé est à pied d’œuvre, même si l’amélioration des conditions d’accueil des femmes enceinte reste attendue dans ces structures publiques.

Pour les Gabonaises de 18 ans et plus, les frais d’accouchement seront bientôt gratuits. © Gabonreview

 

Un mois après son annonce par le chef de l’Etat, la mesure de gratuité des frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques est en passe de se matérialiser. Son entrée en vigueur à Libreville et partout dans le pays est prévue pour le lundi 19 février prochain. Cette précision a été faite par Denise Mekam’ne Edzidzie, mardi 30 janvier, à la faveur de sa rencontre avec l’Association des sages-femmes du Gabon. La ministre d’Etat en charge de la Santé a tenu à échanger avec ces professionnelles dans le but de recueillir leur avis et suggestions, et pour en faire des relais des directives du gouvernement.

En décembre dernier, à l’occasion de sa présentation des vœux de nouvel an à la Nation, Ali Bongo avait précisé que la mesure de gratuité des frais d’accouchement dans les structures sanitaires publiques s’inscrivait dans le cadre de la décennie de la femme gabonaise décrétée en mars 2015, pour la période allant de 2015 à 2025. Celle-ci, avait expliqué le président de la République dans son allocution, «vise non seulement à réduire le taux de mortalité infantile mais aussi à soulager les familles face aux dépenses, souvent lourdes, liées à la naissance d’un bébé».

Le projet de décret adopté par le Conseil des ministres, le 26 janvier, précise que seules les femmes de nationalité gabonaise âgées de 18 ans révolus, assurées ou non, seront gratuitement prises en charge dans le cadre de cette mesure. Dans les structures sanitaires d’accueil, l’on s’attend surtout à une amélioration des conditions de travail pour que les promesses et les annonces n’en restent pas à leur simple état.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. LURON DE MAYE dit :

    Bon sang la gratuité n’est pas une solution car a terme la qualité des prestations posera problème. Il faut Il faut plutôt une couverture totale par l’assurance CNMGS.

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