Afin de rendre effective la mesure sur la gratuité des frais d’accouchement annoncée par le chef de l’Etat, une commission a été mise sur pied par Denise Mekam’ne.


La gratuité des frais d’accouchement est une des annonces à forte tonalité sociale faites par Ali Bongo le 31 décembre. © D.R.

 

La gratuité des frais d’accouchement est une des annonces à forte tonalité sociale faites par Ali Bongo le 31 décembre. Cette mesure est censée prendre en charge environ 10 000 accouchements par an, selon les statistiques dans ce domaine. C’est pour définir les modalités pratiques de sa mise en œuvre que le ministre de la Santé a créé une commission de réflexion. Celle-ci a été constituée le 5 janvier, lors d’une rencontre entre Denise Mekam’ne et les responsables des structures hospitalières de Libreville.

Présidé par Guy Patrick Obiang, la commission «se chargera de réfléchir rapidement pour voir quelles sont les pistes de solutions qu’il faut apporter pour l’effectivité réelle de cette décision du président de la République qui viendra d’une part réduire la mortalité maternelle, mais également infantile», a déclaré ce dernier.

Les membres de la commission devraient soumettre à Denise Mekam’ne, d’ici au 10 janvier, des propositions claires de mise en œuvre de la mesure. La gratuité des frais d’accouchement fait partie d’une série d’annonces faites par Ali Bongo le 31 décembre, à l’occasion de son discours à la Nation.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Mikouma Paul dit :

    Voilà le super DC-BTS d’Ali Bongo.

    On annonce d’abord et on réfléchi ensuite.

    Pauvre Gabon.

  2. Hermann O. dit :

    Ne devait on pas réfléchir sur la faisabilité et les sources de financement avant de faire cette annonce à fort caractère social? Qu’adviendra t’il si in fine, cette commission qui aurait dû être constitué en amont, conclut qu’une telle mesure est difficile à court terme!!!?

  3. JUST dit :

    Chez les autres, après l’annonce, c’est la mise en application. Mais chez nous on annonce et on réfléchis. donc attendons 2019 pour son application. toujours l’amateurisme !

  4. MEYE dit :

    Mogniè Mikouma, ça toujours été comme ça au Gabon. On annonce et on réfléchit après comme faire.
    A quoi servent les chargés d’étude dans les ministères ?
    Quand il y a une idée de haute importance comme celle-ci, on la soumet aux techniciens qui doivent faire leur travail sur le terrain et le transcrire sur le papier pour le chef annonce. On assiste plutôt à l’inverse.

  5. brasiali dit :

    encore une grosse moquerie. pour rendre gratuit quelque chose dont on a eu accord, il suffit juste dappliquer la decision.pour faire serieux on fait des notes de services qui seront afficher et ensuite des reunions de sensibilisations. le reste c’est la perte de temps juste.

  6. Mankwel dit :

    Mesure qui paraît simple à mettre en oeuvre mais qui peut s’avérer contre-productive et même chère à la longue pour les finances publiques comme elle n’a pas été étudié avant son annonce. La commission qui vient d’être mise en place va devoir se pencher sur le cas des césariennes, des prématurés en couveuse (est-ce qu’on va séparer l’acte d’accouchement de l’hospitalisation qui suit?)
    Quid la prise en charge financière c’est la CNAMGS ou le budget du ministère?
    Bref est-ce qu’on a pas confondu vitesse et précipitation au palais du BDM?

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