L’Association des Anciens élèves de l’Ecole nationale d’administration (Ena) de France, section Gabon (AAEENAF-Gabon), a récemment reçu à Libreville, une délégation de la Fédération africaine des anciens élèves de l’Ena pour échanger sur les mécanismes et synergies à mettre en place pour accélérer le développement et les économies d’Afrique.

Les anciens africains de l’Ena de France et ceux du Gabon aux côtés des jeunes élèves de l’Ena du Gabon. © D.R.

 

L’objet de cette rencontre, placée sous le parrainage du ministre de l’Economie et de la Promotion des investissements, Régis Immongault, a été de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre l’Association gabonaise et ses homologues des autres pays d’Afrique, afin de développer un réseau africain efficace des anciens élèves de l’Ecole nationale d’Administration de France sur le continent. Profitant de ce passage en terre gabonaise, une conférence-débat a été organisée sur «Les partenariats publics – privés : Quels enjeux pour l’Afrique ?». Une thématique choisie et justifié par les anciens énarques africains de France, par le fait de la forte ambition des pays africains à vouloir accélérer leur développement économique et social.

Instantanées des activités des anciens africains de l’Ena de France au Gabon. © D.R.

Cette conférence-débat a donc été une opportunité de faire bénéficier le Gabon de l’expérience de ces anciens énarques, dont certains sont impliqués dans leur pays respectif, dans l’implémentation des projets visant le développement et la croissance. Ce fut donc le lieu de partages d’expériences et de connaissances, en termes de réussites, difficultés, mais aussi en termes de risques et perspectives.

Se prononçant sur le concept de partenariat public-privé, le ministre de l’Economie et de la Promotion des investissements, Régis Immongault a déclaré qu’«il s’agit, en effet, d’un mécanisme de financement dont le gouvernement gabonais s’attèlera à mettre en œuvre, dans un environnement législatif et réglementaire serein, pour accélérer la cadence des réalisation des projets structurants».

Pour lui, le partenariat public-privé est un mécanisme innovant et pratique, pour la réalisation de grands investissements dont a besoin notre continent pour accélérer son développement. Lui emboitant le pas, les panélistes Mohamed Doubi Kadmiri du Maroc, Habib Seoulou de la Côte d’Ivoire, Matt Seinzor du Congo se sont servis des exemples de leur pays respectif, pour illustrer la réussite de ces partenariats publics privés.

 
GR
 

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