L’Association des filles et des filles d’Omoye (AFO), réunie en assemblée générale le 24 août dernier, entend jouer sa partition afin de mettre un terme aux clivages dans le pays.

Alfred Nguia Banda, président d’honneur de l’AFO. © DR

Alfred Nguia Banda, président d’honneur de l’AFO. © DR


 
Dans le tourbillon politique actuel, l’Association des filles et des filles d’Omoye (AFO), qui se veut apolitique, ne voudrait pas rester sans mot dire. C’est pourquoi, elle a mobilisé ses sympathisants aux quatre coins du pays afin de renforcer son caractère national. Tous ceux qui ont fait le déplacement d’Omoye ont pu faire l’expérience de l’hospitalité afin qu’ils «sachent que quelque soit l’endroit du Gabon où ils se trouvent, ils sont chez eux». L’on se demande de ce fait si l’AFO n’a pas un agenda caché. Le rassemblement, l’unité, la lutte contre la xénophobie et l’exode rural ont largement  dominé les débats. Certains en ont déduit qu’il s’agissait là d’une prise de position politique. «Nous avons enregistré la présence de hauts cadres de la République qui ont effectué le déplacement d’Omoye. A tous, je souligne qu’ici à Omoye, vous êtes chez vous. Vous avez mesuré l’hospitalité et l’accueil qui vous sont réservés. C’est le Gabon indivisible, débarrassé des clivages géo-ethnolinguistiques artificiellement alimentés pour des mobiles subjectifs», a déclaré Alfred Nguia Banda, président d’honneur d’AFO.
Plusieurs personnalités, notamment Léon Paul Ngoulakia, Ludovic Ognagna ou Appoline Ndoumba ont, tour à tour, appuyé ce discours, fustigeant les mauvais comportements.  «Le Gabon est présent. Le Gabon est un seul pays. Il doit être uni. Sans cohésion nationale, rien ne peut se faire. La solidarité ne doit pas être un vain mot. Elle doit être d           ans les faits et un état d’esprit », a dit Alfred Nguia Banda. «(Un) village a toujours des petits, des moins jeunes, des grands, des vieux… lorsqu’on allie la sagesse au dynamisme, on récolte de bons fruits On ne doit exclure qui que ce soit. Rassemblons-nous, construisons le Gabon de demain», a-t-il lancé.
L’année 2016 approchant,  il est plus qu’évident que de nombreuses associations vont renaitre de leurs cendres. L’enjeu étant de se positionner afin de faire partie de ceux qui font les rois, mais surtout de bénéficier du maximum de bienfaits. Et comme on peut le constater, de nombreuses associations acquises à des hommes politiques sont déjà sur le terrain.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Kia Kia Kia , parfois il y a des « sujets » qui font rires aux eclats !
    il faut vivre pour voir les choses ….Nguia Banda ?
    Nguia Banda ? C’est bien ce même Nguia Banda qui pendant les elections présidentielles de 2009 interdisait a TOUS les candidats « non G2 » de fouler le sol « altogoveen » ?
    C’est le même ? Mr EPANDJA NORBERT , cher frère , dites-moi que je me trompe …..!
    Pourquoi maintenant ? Après l’injure de L’emergent  » profito-Situa…… », ALI Akbar à l’endroit des « anciens  » ou était il ?
    Depuis que « ABC &Co » font oeuvre utile pour la démocratie au sein même du moribond PDG ou EST il ?
    Depuis que son mentor  » Général Tonnerre Idriss  » va de retropedalage en humiliation ou se cache t il ?
    Ce mec c’est vraiment la pire espèce des Profiteurs ….Un ardent défenseur de la république du  » Haut – OGOUEE -LOLO » , le pyromane qui cri aux Pompier !
    Ou sont ses Acolytes de 2009 ? l’autre super DG de la CNSS , Yalandzel ?
    Mes amis , en 2016 , vous verrez ce que votre Biafrai- Téké a vue dans les hauts plateaux !

    • kombila dit :

      @ Minko,
      Mon cher frère, bonjour. Vous faites de cette information une lecture qui me semble incomplète. Certes, il est surprenant d’entendre de la bouche de Nguiabanda, des propos aussi apaisants que ceux-ci en faveur de l’unité des Gabonais, surtout après qu’on l’eût surpris sur la place publique en 2009, prônant la réduction du Gabon en République du Haut Ogooué.
      A ce sujet, j’estime que n’importe qui peut se raviser s’il s’aperçoit de son erreur. Dans le cas où c’est ce qui lui est arrivé, personne n’a le droit de l’en accuser. A quelques encablures des prochaines consultations capitales, il eut mieux valu qu’un fils du Haut Ogooué se faufilât en première ligne maintenant, pour appeler ses congénères à se rappeler que leur province est la seconde circonscription administrative du Gabon indivisible et que, de ce fait, elle ne peut, elle ne doit nullement s’exclure du jeu démocratique national. Toutefois, l’heure et le lieu de ce mea culpa sont significatifs.
      En effet, en cette période très sensible du processus démocratique de notre pays, et après avoir longtemps été convaincus qu’ils étaient les plus précieux fils du Gabon à travers le nom de Bongo, les Altogovéens se demandent maintenant dans quelle direction aller : le champ politique national s’est enrichi de nouvelles têtes ; de nouvelles idées ont fait leur apparition tandis qu’eux-mêmes, les Altogovéens, ne semblent plus majoritairement trouver leur compte dans le bilan des cinquante années passées aux affaires par leurs frères les Bongo. De plus, le parti politique qui fut longtemps l’un de leur moule de solidarité est en train de se fissurer en mille morceaux dont beaucoup de militants altogovéens n’hésitent plus à choisir les portions les plus inattendues. Ainsi, les Altogovéens, à travers ce nouveau discours de Nguiabanda, peuvent aussi nous indiquer qu’ils s’interrogent sur la manière dont leurs autres compatriotes les appréhenderaient au sortir de 2016 après avoir tenu justement des propos désintégrateurs comme ceux que, justement, mon cher frère Minko, tu fustiges comme nous tous. J’estime que notre concitoyen a pris la bonne mesure des choses et cela peut s’appeler sagesse : voyez de qui il s’est entouré pour la circonstance…

    • le patriote 123 dit :

      @Minko, toi aussi !!! Tu vas trop fort ! kia, kia, kia ! En fait tu as raison, c’est ce gars là qui, à l’époque DG de la Marine marchande, avait fait déguerpir les kalaba des ACAES et interdisait à tous autres candidat non originaires du Haut-Ogooué de battre campagne dans cette province. Maintenant que ça le rattrape !

  2. EMBINGA C. dit :

    Bravo cher ainé , vous etes le premier à avoir organisé une assemblée générale à l’intérieur du pays où tous les gabonais d’origines differentes ont pris part. Vous etes un modèl de rassembleur. Bonne chance et longue vie.

  3. l'ombre qui marche dit :

    Bon j’espère que le rassembleur n’a pas rassemblé tout ce beau monde à coups de millions et que finalement en 2016 il ne nous dise qu’en vérité mes chers compatriotes NOUS DEVONS RESTES TOUS UNIS DERRIERE ALI BONGO ONDIMBA POUR CONSTRUIRE UN NOUVEAU GABON MAIS COMME POUR PING ET TOUS LES AUTRES JE RECONNAIS QUE DIEU A LE POUVOIR DE CHANGER LES COEURS LES PLUS DURS

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