Diffusée dans plus de 20 pays d’Afrique, A+, la nouvelle chaine du Groupe Canal+ Afrique lance sa grille des programmes ce 24 octobre. Une conférence de presse a été donnée à Libreville et l’évènement a fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’essentiel.

© vivendi.com
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Conférence de presse de présentation d’A+, le 15 ‎octobre ‎2014 à Libreville. © Gabonreview
Conférence de presse de présentation d’A+, le 15 ‎octobre ‎2014 à Libreville. © Gabonreview

A+, la nouvelle chaîne de programmes africains du Groupe Canal+ en Afrique sub-saharienne, démarre ses programmes ce 24 octobre. Une conférence de presse à ce sujet a été donnée le mercredi ‎15 ‎octobre ‎2014 à Libreville qui a enregistré la présence de François Deplanck, directeur des chaines et contenus de Canal+ Overseas ; Alexandre Cohen, directeur général de Canal+ Afrique au Gabon ; David Ella Mintsa, directeur général de Gabon Télévision ; Imunga Ivanga, directeur général de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis) et Jean-Hubert Nankam, producteur-consultant. On notait également la présence des représentants des ministres de la Communication et de la Culture.

Présent en Afrique depuis 2011, Canal + Afrique qui poursuit son développement sur le continent, s’engage davantage dans sa stratégie d’intégration locale, qui vise une offre de contenus adaptés à la classe moyenne du continent en pleine expansion.

Pour l’essentiel, les conférenciers ont promis des séries locales, du divertissement et du cinéma africain. Les émissions phares seront des déclinaisons, en teinte nègre, d’émissions de téléréalité connues, à l’instar de «Island Africa Talent», variante de concours musicaux pour la découverte de «nouvelles stars», de «Star Chef» qui mettra en compétition des apprentis cuisiniers ou encore de «Blackamorphose», adaptation pour l’Afrique d’une émission de relooking bien connue de ceux qui suivent les chaines du bouquet Canal. Francophone par son ADN, A+ n’entend pas moins présenter également des séries et films anglophones qui font actuellement le succès de Nollywood, la chaine passée maître dans la diffusion du cinéma nigérian et ghanéen. A+ va également puiser dans le foyer de production sud-africain et ne dédaignera pas les productions filmiques lusophones et afro-américaines, doublées en français. On attend surtout une nouvelle version de «Ma famille», série ivoirienne culte en Afrique francophone. Baptisée «Ma grande famille», la nouvelle déclinaison sera réalisée par l’actrice ivoirienne Akissi Delta.

Signature de la convention entre le groupe Canal+ et le producteur gabonais Imunga Ivanga. © Gabonreview
Signature de la convention entre le groupe Canal+ et le producteur gabonais Imunga Ivanga. © Gabonreview

Il faut dire que les coûts de production sont modestes en Afrique et Canal + Afrique entend faire fructifier ce filon, riche tout de même des 85% d’Africains qui composeront les 750 millions de francophones à l’horizon 2050. Dans ce contexte, une convention a été signée, lors de la conférence de presse susmentionnée à Libreville, entre le groupe Canal+ et le producteur gabonais Imunga Ivanga dont le film «Dôlè» est annoncé dans la promotion en boucle de la nouvelle chaine de télévision. De même, la sitcom de 26 épisodes, «Pango et Wali», produit en 2011 par l’Igis va figurer dans la grille des programmes de A+.

Dans le paysage audiovisuel africain marqué par l’amateurisme, le manque de moyen, de rigueur et de créativité, alors que son public est de plus en plus exigeant, la nouvelle chaine panafricaine est absolument assurée d’un grand succès. Alors, A+ ou à plus… pardon à ce 24 octobre.

 

 
GR
 

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