Intervenant à la 70e session de l’assemblée générale de l’Onu, le président de la République a indiqué que le pari des Objectifs du millénaire pour le développement a été gagné, même si  le bilan général sur le continent reste mitigé.

Le président de la République lors de son allocution à la 70e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. © DCP-Gabon

Le président de la République lors de son allocution à la 70e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. © DCP-Gabon


 
Séjournant depuis le 26 septembre courant à New-York où il prend part à la 70e session de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations-unies (Onu), le président de la République, dans un discours prononcé à l’occasion du sommet consacré à l’adoption des Objectifs de développement durable (ODD) pour l’après 2015, a fait le bilan des OMD sur le continent et notamment au Gabon.  «Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont constitué un idéal et une aspiration, largement partagés par les peuples et les gouvernements du monde entier. Ils ont représenté une lueur d’espoir pour les pays en développement dans leur bataille acharnée et quotidienne contre la pauvreté, la faim et le sous-développement», a-t-il dit d’emblée.
Ali Bongo à la tribune de la 70e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. © DCP-Gabon

Ali Bongo à la tribune de la 70e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. © DCP-Gabon


Les huit OMD formaient, en effet, un plan approuvé par tous les pays du monde et par toutes les grandes institutions de développement. Ils avaient pour but de soutenir les efforts visant à répondre aux besoins des plus pauvres. L’Onu a donc travaillé dans ce sens avec les gouvernements, la société civile et les différents partenaires. Dans un contexte de redéploiement pour la recherche d’un développement durable commun, Ali Bongo a rappelé que malgré la mobilisation autour des OMD, «il nous faut cependant admettre que le bilan global est mitigé». Pour lui, «les progrès obtenus sont inégaux», en particulier en Afrique et dans les pays les moins avancés. L’inadéquation avec les réalités structurelles et économiques des pays ainsi que les mécanismes de financement n’ont pas favorisé l’atteinte de certains objectifs, même si l’on peut relever des avancées significatives aux niveaux national, régional et mondial.
Ali Bongo a indiqué que le Gabon s’est inscrit dans cette dynamique au regard des résultats, avec le concours de la société civile. «En matière d’éducation, le taux de scolarisation a atteint plus de 96% et se trouve être l’un des plus élevés en Afrique subsaharienne. La parité fille-garçon au niveau de l’éducation primaire et secondaire est un acquis. Dans le domaine de la santé, mon pays a enregistré des progrès remarquables dans la réduction de la mortalité maternelle ainsi que dans la baisse de la mortalité des enfants de moins de 5 ans. Les tendances du VIH/Sida ont été inversées et la progression de la maladie a été réduite de façon significative. La solidarité nationale a, elle aussi, connu des avancées importantes, avec la mise en place d’une Stratégie nationale d’investissement humain dotée, entre autres, d’un système d’assurance maladie universelle et l’accès aux minimas sociaux, particulièrement orientée vers les personnes les plus vulnérables», a-t-il dit.
Concernant les ODD, Ali Bongo a souhaité qu’ils constituent «une véritable feuille de route, mais aussi l’opportunité nouvelle d’asseoir une gouvernance mondiale coordonnée et homogène pour un développement plus durable». «Il nous faudra veiller à la mettre en œuvre conformément aux intérêts de nos peuples», a-t-il prévenu. «Je noterai tout particulièrement la place de choix accordée aux politiques et programmes visant à la valorisation de la jeunesse», a-t-il laissé entendre. «Le dynamisme et la formation adéquate de notre jeunesse doivent sans nul doute aider à faire accélérer la transformation structurelle de nos économies afin d’inscrire définitivement nos pays sur la voie d’un développement durable. Cette politique de diversification a amené mon gouvernement à accorder une attention toute particulière au développement de l’agriculture et de l’élevage. C’est tout le sens que je donne au nouveau programme agricole dénommé «Graine», dont l’objectif est de garantir la sécurité alimentaire. Il est aussi la clé de notre politique d’industrialisation du secteur agricole. Il ambitionne de développer 200 000 ha de terres et créer plus de 20 000 emplois », a-t-il conclu devant ses pairs.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Hatshepsout dit :

    Mais pourquoi il s’exprime et au nom de qui? Comment parler de progrès quand on voit la situation réelle du pays,pêle-même: grèves incessantes, détournement des fonds publics par l’auteur du discours lui-même, routes en mauvais état, népotisme, absence totale de méritocratie, aucun plan d’avenir, pas d’investissement dans l’éducation (96% de scolarisation? Je veux bien mais dans quelles conditions?)… Ce discours fait pitié!

  2. Bob Marley dit :

    l’evident te saute aux yeux et aveugle tu restera.
    Greve: Stimulé par vous l’opposition, et souvent injustifié
    Détournement: accusation sans preuve
    Routes: 4 fois plus de route que depuis l’independance
    Nepotisme: Pourquoi tant de membre de la famille se plaint
    Méritocratie: rien que le système de bourses montre que nous ne sommes plus dans le Gabon des fils de
    aucun plan d’avenir: juste le Gabon Emergent copié et repris dans toute l’afrique
    Pas d’investissement dans l’education: juste une augmentation des salaires, des bourses, et la constructions de plus de 628 salles de classes? et rehabilitations de 511, ainsi que celle des universités

    • Bassomba dit :

      Écoutes mon frère Rasta, il y a des Gabonais qui détestent tellement Ali que même s’il transformait le Gabon en véritable Eldorado, ils s’en foutraient. En réalité, leur problème n’est pas la gouvernance du pays, leur réel problème c’est la tête d’Ali!

    • la_cenap dit :

      Bob Marley ou plutôt Pangloss du Gabon?
      « Détournement: accusation sans preuve » – tu vis ou pour écrire de telles choses?
      « Routes: 4 fois plus de route que depuis l’indépendance » – 0.25/10 x 4 = 1/10 : résultats toujours nettement insuffisants. sauf pour vous Pangloss du Gabon.
      « Méritocratie: rien que le système de bourses montre que nous ne sommes plus dans le Gabon des fils de » – et dans l’administration publique, est-ce le cas?
      « aucun plan d’avenir: juste le Gabon Emergent copié et repris dans toute l’afrique » – Niveau concret d’implémentation de ce plan?
      Non, Bob Marley ou plutot Pangloss du Gabon, on mérite mieux que ça. Ne nous contentons pas d’être meilleurs que certains de nos voisins d’Afrique centrale sur certains points. On a du potentiel et des ressources, qui sont malheureusement très mal gérés et des citoyens comme vous qui se contentent des miettes et veulent convaincre les autres Gabonais que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

  3. imagine56 dit :

    Metamemine,
    Je te prie de m’excuser pour n’avoir pas donné une suite à ton interpellation du 27 septembre à 20h47 relative à l’article de IKA (la burkinisation …).
    Mieux vaut tard que jamais, j’étais très occupée, aussi je te prie de bien vouloir revisiter mes commentaires portant sur deux articles , l’un sur Ntoutoume Emane et l’autre sur Jocktane, le non aligné, tu y trouveras quelques éléments de réponse quant à nos points de convergence.
    Mes excuses aux membres du forum pour ce hors sujet.
    Fraternellement

  4. Abédang-Eyi dit :

    Bob Marley et son ami(e)Bassomba me font vraiment marrer. Quoi de plus triste qu’un borne au pays des aveugles? Nous ne détestons pas Ali pour le plaisir! Nous détestons sa manière de s’accaparer le pouvoir. Que sont devenus Mamboundou et Amo de l’élection de 2009? Au finish, après les avoir éliminer physiquement, quel est son bilan sur les plans politique, social, économique, culturel? H&M, le Front, l’UFA et l’UFC sont-ils assez fous pour crier au scandale? Enfin, quel rang le Gabon occupe t-il actuellement en Afrique six ans après Omar? Arrêtez messieurs SVP, c’est notre pays à tous!
    Franchement, si ce n’était que pour sa bédaine, Ali a toute la latitude de l’avoir grosse, plate, ovale (comme la balle de rugby), bosselée. Cela ne préoccuperait personne au Gabon. Mais arracher le pouvoir du peuple et ne rien foutre avec si ce n’est assouvir ses rêves d’enfant gâté, est un crime de lèse majesté que nous ne pardonnerons jamais.

    • Meminitame dit :

      Bonjour cher frère,
      Bravo! félicitation! vous avez tout dit.
      C’est pathétique la réponse de certains Gabonais qui veulent soutenir et défendre l’indéfendable. Sont-ils réellement Gabonais? Il m’arrive maintenant d’en douter.
      A cause des émergents de ce type, savez-vous quelle est la nouvelle injure qui passe dans le milieu Africain, ici à Panam? « espèce de Gabonais va! » tout ça parce que nous sommes le seul pays au Monde à avoir un président avec de faux papiers au pouvoir, et nous ne réagissons pas.

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