Finalement, la campagne de communication initiée par le gouvernement, il y a plus d’un mois, qui a vu défiler 28 de ses membres sur la première chaîne de radio publique, n’a eu pour seul effet que de faire constater que très peu de projets ont été menés à leur terme, et que les populations doivent se contenter du menu fretin, voire du saupoudrage.

Symbole des projets marquant le surplace : la dune de sable du Champ triomphal Port-Môle dont la reprise est à nouveau annoncée. © Gabonreview

Symbole des projets marquant le surplace : la dune de sable du Champ triomphal Port-Môle dont la reprise est à nouveau annoncée. © Gabonreview


 
Et si le groupe des frondeurs du Parti démocratique gabonais (PDG) avait raison ? Telle est la question que se posent de nombreux observateurs, alors que les conditions de vie des populations deviennent de plus en plus difficiles, malgré les sourires de façade et les promesses pompeuses des dirigeants. Si la déclaration du 27 juin du groupe Héritage et Modernité avait été applaudie, c’est parce que ses membres avaient eu le courage et l’honnêteté de reconnaître que la situation socioéconomique nationale est loin du rêve et de l’utopie que se font, et tentent de faire croire les pouvoirs publics. Tout ne va donc pas si bien.
Habitat - L’une des preuves de l’échec : les logements sociaux en chantier à Angondjé (© D.R.) et exemple d’une habitation à Port-Gentil, capitale économique du Gabon (© jp-rougou.blogspot)

Habitat – L’une des preuves de l’échec : les logements sociaux en chantier à Angondjé (© D.R.) et exemple d’une habitation à Port-Gentil, capitale économique du Gabon (© jp-rougou.blogspot)


En fait, rien ne semble aller, et cet aveu a été fait, à leur corps défendant, par les membres du gouvernement, qui se sont succédé sur la matinale de Radio Gabon. L’opération de charme qui avait pour but de créditer le pouvoir en place de quelques bons points et de renforcer la campagne électorale qu’ont engagée plusieurs cadres du PDG, n’a visiblement pas eu l’effet escompté. Après Paul BiyogheMba, Séraphin Moundounga, Flavien Nzengui Nzoundou, Emmanuel Issoze-Ngondet, Jean Pierre Oyiba, Guy Bertrand Mapangou, Régis Immongault, Madeleine Berre, Désiré Guedon, Jean-Marie Ogandaga, Simon Ntoutoume-Emane et Florentin Moussavou, qui avaient la lourde charge de convaincre l’opinion des efforts entrepris depuis six ans, et de l’inciter à renouveler sa confiance au président de la République le moment venu, une seule réalité s’est imposée aux yeux des Gabonais : la majorité au pouvoir a failli.
S’il avait été organisé pour tenter de rattraper les choses, le passage de Mathieu Mboumba Nziengui, Gabriel Tchango, Denise Mekam’ne, Alain Claude Billie-By-Nze, Blaise Louembe, Léon Nzouba, Pacôme Moubelet-Boubeya, Etienne Ngoubou, Ernest MpouhoEpigat, Ruffin Martial Moussavou, Christian Magnagna, Paulette Mengue m’Owono, Pastor Ngoua N’neme, Mathias Otounga Ossibadjouo, Flore Mistoul et Patricia Taye n’a fait que préciser la réalité : l’échec six ans après l’arrivée d’Ali Bongo à la tête de l’Etat. Là encore, entre balbutiements, contrevérités, absence de maîtrise des missions de leurs différents départements, culte du président de la République que l’on cite à chaque début de phrase, nouvelles promesses alors que les premières restent à tenir, la même réalité, implacable, s’est imposée : presque la totalité des départements ont des difficultés à réaliser leurs projets. Et pour les populations, la situation serait due à l’incompétence des uns et au manque de volonté des autres. Plusieurs ministres ont, d’ailleurs, eu bien du mal à convaincre du contraire. De la diversification de l’économie à la gestion douteuse du budget du pays, en passant par la politique sécuritaire, qui est loin de rassurer, au regard des évènements tragiques de ces derniers jours, il est plus que nécessaire que les pouvoirs publics se mettent véritablement au travail, plutôt que de faire de nouvelles promesses. A l’instar d’un nombre de promesses jamais réalisées jusque-là, la question du logement apparaît véritablement comme l’équation la plus difficile à résoudre. Si le projet des 5 000 logements par an est désormais reconnu comme un échec cuisant, depuis six ans les pouvoirs publics n’en finissent plus de rassurer les populations de ce que les choses peuvent être rattrapées, et que les habitations promises arriveront avant la fin du mandat en cours. Sauf que, dans les faits, l’attente se fait de plus en plus longue.
En somme, plus d’un mois après le lancement de sa campagne de communication, le gouvernement est appelé à réfléchir sur la stratégie à adopter pour tenter de rattraper les choses, bien qu’à moins d’un an de la prochaine présidentielle la messe semble dite et le curé mal parti pour espérer en organiser une autre. Faut-il désormais que les populations, qui ont des préoccupations bien plus sérieuses que tout le ramdam orchestré par les dirigeants, se fassent à l’idée que rien de bon ne leur sera offert avant 2025 ? La photographie véritable de la rude situation socio-économique actuelle ne préoccupe-t-elle pas le gouvernement ? A quoi ont réellement servi les voyages à travers le monde, l’organisation des colloques et autres fora supposés booster le développement du Gabon ? A quoi ont servi les multiples signatures de partenariats et de conventions si la plupart n’on jamais abouti ? Les populations s’interrogent enfin si les gouvernants n’auraient pas mieux fait de lancer les projets progressivement, au gré de leur réussite, plutôt que d’en lancer un millier à la fois pour le résultat que nous connaissons. Il y a comme un certain amateurisme dans l’action des uns et des autres… Vous avez dit amateurisme ?
 

 
GR
 

29 Commentaires

  1. ABC dit :

    6 années ? les gabonais(es) ont eu le privilège de faire la connaissance de ALI Odjukwu au pays de l’emergence ………De tres grande vedettes ;Seydou Kane , la Famille Acrombessi , Liban Souleyman , Billy la terreur , Yo’bengue le stratége ,Mansard l’intello ………merci les gars ! C’était du tres grand art

    • le patriote 123 dit :

      @Le 9, en fouillant un peu dans les archives, je suis tombé sur le post d’un compatriote qui avait publié le bilan mitigé d’ABO sur les réseaux sociaux il y’a quelques semaines… Faites fi de la forme, mais surtout sachez lire le contenu, c’est ma foi un travail remarquable de récolte d’informations au fil du temps qui aujourd’hui parle de lui-même. Bons commentaires à tous !
      Plan énergétique national :
      1- Projets production d’électricité
      – Barrage hydroélectrique « Chutes de l’Impératrice Eugénie » (Moyen Ogooué), 84MW. C’est où ?
      – Barrage électrique « FEII » (Mitzic), 42 MW, c’est où ?
      – Barrage électrique « Grand Poubara, Phase I » (Haut Ogooué), 160MW, c’est où ?
      – Barrage électrique « Grand Poubara, phase II »,(Haut ogooué), 80MW, c’est où ?
      2- Projet de transport d’électricité
      – Réseau National de transport d’électricité(RNTE)-Phase I (Fougamou-Lambaréné-Ekouk-Nkok) : ligne de 225 kV sur 240 Km, c’est où ?
      – Réseau National de transport d’électricité-Phase II (Ekouk-Bifoun-Gare d’Alembé-Mitzic) : ligne de 90kV sur 193 Km , c’est où ?
      – Réseau National de Transport d’électricité-Phase III(Franceville-Bifoun), c’est où ?
      – Réseau National de transport d’électricité : phase IV (Fougamou-mandji-Mouila) : ligne de 63 kV, c’est où ?
      3- Autres projets
      – Central hydroélectrique de Mandji, c’est où ?
      – Central thermique de Port Gentil, c’est où ?
      – Extension du réseau électrique Bifoun-Lambaréné, ligne de 20 kV, c’est où ?
      – Extension du réseau électrique Bifoun-Ebel Abanga-Ndjolé, ligne de 20kV, c’est où ?
      – Construction du réseau interconnecté(RIC) de la province du Woleu Ntem, Phase I, c’est où ?
      – Construction du réseau interconnecté(RIC) de la province du Woleu Ntem, Phase II, c’est où ?
      Réseau routier :
      – Route Nationale PK5-PK12, 7Km, c’est où ?
      – Route Nationale PK12-Ntoum, 28 Km, c’est où ?
      – Route Makokou-Bélinga, 45 Km, c’est où ?
      – Route Bitam-rivière Kye, 20 Km, c’est où ?
      Réseau aéroportuaire :
      – Nouvel aéroport international de Libreville, c’est où ?
      – Extension de l’aéroport de Libreville, c’est où ?
      – Modernisation des aéroports de Tchibanga, Mouila, Makokou et Lambaréné, c’est où ?
      Réseau ferroviaire :
      – Voie ferrée Booué-Bélinga, 320 Km, c’est où ?
      Réseau portuaire :
      – Aménagement d’un port en eau profonde, c’est où ?
      – Agrandissement, réhabilitation et modernisation du port d’Owendo, c’est où ?
      – Construction du port fluvial industriel, touristique et commercial de Lambaréné, c’est où ?
      – Port commercial de Port-Gentil, c’est où ?
      Projet éducation :
      – Université de Booué, c’est où ?
      – Université de Mouila, c’est où ?
      – Université de Port Gentil, c’est où ?
      – Construction de logements pour enseignants, c’est où ?
      – Construction de logements pour étudiants, c’est où ?
      Conclusion : Le bilan d’Ali Bongo Ondimba est négatif et repose sur un tissu de promesses non tenues et de mensonges.

  2. Jesuis! dit :

    Bonjour.
    En lisant cet article, j’ai pensé à la plainte d’un homme qui, bien que n’étant pas étonné des résultats (compte tenu des moyens utilisés pour les atteindre), évite d’aller droit au but et préfère se cacher derrière des tournures comme : « Et si le groupe des frondeurs du Parti démocratique gabonais (PDG) avait raison ? ». Or, que l’on soit PDGiste ou pas, vous savez qu’ils ont bien raison concernant les choses qui touchent au développement humain des citoyens Gabonais. Vous refusez d’assumer un tel propos comme si ça mettrait à mal l’éthique journalistique. Ce, alors que, Asiatique, Européen, Africain ou Américain, n’importe quel intellectuel ou, simplement, homme intelligent qui se livrerait à une analyse honnête de la situation, conclurait à un échec en l’état actuel des choses. D’ailleurs, c’est bien cette conclusion que vous tirez mais en allant la chercher dans la bouche des ministres même. Comme si une telle conclusion ne peut être vraie que si elle sort de la bouche de ces derniers !
    Je voudrais aussi vous faire relever vous parlez pour vous et non pour la « population », quand vous dites :
    « Faut-il désormais que les populations, qui ont des préoccupations bien plus sérieuses que tout le ramdam orchestré par les dirigeants, se fassent à l’idée que rien de bon ne leur sera offert avant 2025 ? »
    Mr, même si l’émergence de Mr ABO est fixée à l’an 2025, il est évident non seulement, qu’au Gabon, le mandat présidentiel est de 7 ans (et non 16 ans qui amèneraient à l’an 2025, en partant de 2009) et qu’en plus, plusieurs projets dont la réalisation a été annoncée avant 2025 n’ont pas vu le jour. N’écrivez donc pas comme si, quoique veuille la majorité des citoyens Gabonais, Mr ABO sera forcément encore Président du Gabon. Sans même parler du faux en écriture et usage de faux qui, sauf démonstration contraire, le disqualifie pour 2016, il faut attendre l’issue des 2 prochaines élections présidentielles pour le savoir. En tout cas, même si certaines réalités de la vie politique gabonaise sont à prendre en compte, en tant que journaliste, vous vous devez de prendre du recul par rapport à cet aspect. Cela vous évitera de nous opposer ce qui sonne, de votre part, comme une résignation devant ce qui, de votre part aussi, semble être une fatalité gabonaise !

    • gabonreviewadmin dit :

      Tout ce blabla… pour ne rien dire. A trop chercher des boucs émissaires on fini par s’aliéner totalement. Livrez votre bilan, apportez votre analyse, élevez le niveau du débat plutôt que de vous en prendre à celui qui a entrepris de résumer pour vous 28 interviews de ministres flanqués d’œillères. Nous ne saurons vous remercier de continuer à nous suivre.

      • Biswe dit :

        « Toutes ce blala pour ne rien dire » Ne soyez pas désobligeant… Serait-il devenu indécent que ceux qui continuent à vous suivre demandent parfois de vous,plus d’engagement, un style direct, moins tire-au-flanc? Je crois en effet avec l’autre intervenant, qu’il n’eut pas été désagréable que l’auteur s’approprie le bilan, parce qu’il à de la matière, mais aussi parce que c’est qui nous attire très souvent sur ce site…n’est-ce-pas Roxanne?

      • Jesuis! dit :

        @ gabonreviewadmin
        Sauf erreur de ma part, ma seconde remarque tend à élever le débat. En effet, pour les raisons que j’ai soulignées, la phrase suivante rabaisse le niveau du débat :
        « Faut-il désormais que les populations, qui ont des préoccupations bien plus sérieuses que tout le ramdam orchestré par les dirigeants, se fassent à l’idée que rien de bon ne leur sera offert avant 2025 ? »
        Dans la paix

      • Nguota dit :

        Bien dit. Il cherche a cible à joindre à ceux qu’il déteste. Quelle vaine et maladroite critique!?

      • Fille dit :

        Oh gabonreviewadmin ! cette réponse « Tout ce blabla… » me laisse pantois. Que se passe-t-il ? Est-ce trop vous demander de rester professionnel ? Oui, moi je continuerai à vous suivre comme beaucoup d’entre nous sauf si vous fermez boutique, mais nous ne sommes pas là pour abonder bêtement dans votre sens. Nous resterons exigeants et seront vos gardes-fou. Nous vous aimons bien et ne vous laisserons pas prendre le virage qui consisterait à orienter notre opinion. Bien à vous.

  3. petitpap dit :

    ce qui est invraisemblable ce que avec un tel bilan ALI passera haut la main en 2016,
    trouver la faille?
    bingo……….. l’opposition des amateurs, égoïstes..etc !
    Non des nons, diable pourquoi on n’organise pas des primaires, ils attendent quoi?

    • Mebi me ndzeme dit :

      L’idée des primaires c’est bien mais comme nous voulons la démocratie on ne peut pas obliger les gens de force à s’y soumettre.Retenons que si vous ne faites pas attention Ali et ses voleurs vont encore dire que si l’opposition n’a pas gagné c’est par ce qu’elle n’était pas unie.Alors qu’en 2009 il a bien perdu l’élection et a profité aussi du fait que PMM et AMO se disputaient aussi la victoire. L’erreur ou une partie de l’erreur se trouve aussi à ce niveau.Je vous fais une proposition anti-fraude c’est celle de publier la liste de tous les représentants des candidats au journal officiel ainsi que l’authentification de tous les procès-verbaux.Je le dis car j’ai vu en 2005 un président départemental de la CENAP, un magistrat assermenté venir récupérer des PV signés de tous les membres du bureau de mais non remplis et c’est lui-même qui est parti les remplir.

  4. Dicatas dit :

    Je dis hein, qui vous a donné l’autorisation de dire que ya ali a échoué? je tiens informé ya bili tout de suite afin qu’il porte plainte comme il a fait pour la LOUPE. motif « critique grave contre la personne du chef de l’état »

  5. Mebi me ndzeme dit :

    Ce n’est pas de leur faute ces ministres mais celle de NGOULAKIA qui nous dit depuis six ans que le budget est bien exécuté. Lui aussi aura des comptes à rendre au même titre que les gouvernants émergents.

  6. Le maréchalat du Roi Dieu dit :

    6 ans on aurait cas meme pu voir une lueur d’espoir,d’aucun diront que 6 ans c est peu .Je ne suis pas d’accord en moins de 6 ans le Ghana plus précisement Accra a connu une transformation enormes .

  7. TARA dit :

    Un article plein de verbiage et partisan, mis à part les 5000 logements évoqués aucune précision sur les promesses faites le niveau d’avancement des ses promesses et les différentes réalisations et les non réalisations. Aucune précision sur les objectif de départ ceux qui ont été atteint et ceux qui ne l’ont pas été on dirait un discours politique.

    • Jesuis! dit :

      Je suis bien d’accord avec vous. Cela m’a amené à écrire que l’auteur ne veut pas assumer ses propos, réaction que l’un des administrateurs n’a pas trouvé mieux de taxer de « blabla ».

    • gabonreviewadmin dit :

      Quand le sage montre la lune… ? Cet article fait le bilan de 28 interviews de ministres sur Radio Gabon. Il n’est pas question d’autre chose. Au lycée, le prof aurait mis « H S » (hors sujet), en rouge, à la marge de votre copie. Merci de continuer à suivre les idiots que nous sommes.

      • petitpap dit :

        gabonreviewadmin parfois, soyez humble, écoutez d’abord avant d’agir ! Vous n’avez pas la science infuse… traiter de BLABLA les écrits d’un internaute…. ! No comment !
        Ps: je vais continuer à vous suivre lol !

      • Nguota dit :

        Encore bien dit. Je me demande qui est idiot dans cette affaire? mais très vite, j’ai le sentiment que ce sont ceux qui ont lu cet article le ventre enroulé et les yeux aveuglés par l’absence d’objectivité, au point de se tromper de cible. Ici ce n’est qu’un commentaire des interviews des Ministres.
        Peut-être attendent-ils de vous que vous ecriviez ce qu’ils savent dejà et ce de quoi ils n’ont besoin d’aucun journaliste ni d’article.

  8. Jean.jacques dit :

    Comparons le bilan de deux hommes ALi et votre chinois.ping n’a meme pas eu l’idee de faire un petit jardin chez lui ni a l’UA.et il ose ouvrir sa bouche sur les attentats de paris .bora harsm semait deja le massacre ce dernier etait a UA.il se moque de qui. Je pense que certains echecs sous le mandat d’Ali se que les conseillers qui travaillent avec ne s’occupent que de leurs salaires et mon de dire president ce projet ne pourrait etre realise maintenant pour manque des moyens financiers.

  9. Jean Pascal NDONG dit :

    Cet article est effectivement un résumé des propos tenus par ces ministres qui sont passés au plateau de Radio Gabon. Il ne s’agit pas ici d’une analyse initiée par le journaliste. Mais que voulez vous? le journalisme est ce métier que tout le monde peut exercer sauf les journalistes eux mêmes. Très bel article petit. Tu es sur la bonne voie.

  10. The Duke dit :

    Moi je ne comprends pas vous avez eu 28 articles décortiqués sur chaque ministère présentés par le ministre de tutelle y’a eu très peu de commentaires. Maintenant GR fait la conclusion et vous réagissez … c’est dingue hein !!! c’est bizarre hein !? Nous allons subir et nos enfants aussi.
    soyez plus constructif !! c’est dommage

  11. petit peuple du gabon dit :

    Oui, ALI BONGO et son gouvernement ont géré depuis 2009, 20 000 milliards de francs cfa de budget du gabon + les emprunts. Ses gros budgets successifs sont aux mains des franc-maçons depuis l’arrivée d’Omar Bongo en 1967.
    SEYDOU KANE qui croupi désormais en taule, est la dernière illustration de cette délinquance financière sous le règne des BONGO ONDIMBA.
    Sut 20 000 milliards de budget depuis 2009, nous avons presque 10 000 milliards au titre des budgets d’investissement et des emprunts obligataires souscrits sur la scène internationale.
    Si nous comptons le nombre de réalisation avec les finances de l’état, nous n’atteignons même pas 2000 milliards de cfa depuis 2009. Nous constatons amèrement qu’ALI BONGO et ses maçons ont détourné presque 8000 milliards de cfa depuis 2009….!
    La Marina est un projet de 100 milliards dont ALI BONGO est incapable de sortir de la BEAC de Paris car il sait qu’il est partant le 30 Aout 2016, pour une destination béninoise ou marocaine ou en Angleterre….! On verra sa!

  12. Rostano Huram-Abi. dit :

    Je salue l’esprit de synthèse d’un foisonnement d’informations à recouper, qui donne sans ambages la conclusion que même les plus aveugles-borgnes connaissent sans prendre de loupe. « À la 6è année du mandat en cours : Le constat d’échec » le titre est précis et clair. Le journalisme requiert de faire parler des sources. Le Journaliste le fait avec brio, il ne s’agit pas de faire un bilan du septennat d’Ali Bongo. Ni de s’approprier les conclusions ou les affirmations. Mais après avoir écouté chaque ministre, de démontrer la vacuité, le creux de ce plan de communication moribond et passif. Qui avait un rôle de propagande voulant démontrer le pseudo progrès du Gabon sous magister d’Ali Bongo à la tête de l’Etat. La conclusion interrogative de l’article permet d’ouvrir le débat. Ce n’est pas un aveu d’impuissance, mais une incitation à la réflexion démocratique du peuple par le peuple pour le peuple. Relisez lucidement ce dernier paragraphe:  » Les populations s’interrogent enfin si les gouvernants n’auraient pas mieux fait de lancer les projets progressivement, au gré de leur réussite, plutôt que d’en lancer un millier à la fois pour le résultat que nous connaissons. Il y a comme un certain amateurisme dans l’action des uns et des autres… Vous avez dit amateurisme ? » Place au débat constructif et non a des jugements hâtifs sur la probité d’un journaliste qui signe par son patronyme et qui a le courage d’assumer sa publication. Confraternellement vôtre. Bon courage pour la suite Gabonreview…

  13. Mats dit :

    Nous voulons définitivement tourner la page du gribouillage pour commencer à écrire correctement notre Histoire avec un grand « H ». Maintenant là, il n’est plus question de laisser le temps au temps, comme Ya François, le plus grand des socialistes français? Au fait, le régime gabonais est-il de droite ou de gauche? Ou il n’est ni à gauche ni à droite mais toujours de l’avant, comme toujours?

  14. Yaali dit :

    Un gouvernement de cabris. Quand un mouton voit son frere mourir, il Le suit pour mourir comme lui.

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