Si dans bien de compétitions sportives l’important est de participer, il n’est pas exclu de mettre toutes les chances de son côté pour faire bonne figure à la troisième édition du marathon du Gabon qui s’ouvre ce 28 novembre. Quelques conseils aux coureurs à un mois de l’évènement.

© D.R.

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A un peu moins de deux semaines de la fin des inscriptions pour la troisième édition du marathon du Gabon, les retardataires feraient bien de se hâter vers les différents points d’enrôlement, au risque de rater ce rendez-vous d’envergure. Heureux ceux qui ont déjà franchi cette étape et se consacrent désormais à leur entrainement pour être au top le jour J.

12 000 coureurs sont attendus à cet évènement, soit 6000 pour le premier jour du week-end avec les femmes et les juniors ; et l’autre moitié pour l’épreuve reine, où rivaliseront de talents professionnels de la discipline et athlètes aguerris. En effet, conformément à son Label IAAF (Association internationale des fédérations d’athlétisme – en anglais : International Association of Athletics Federations, IAAF), le marathon du Gabon accueillera du beau monde le 29 novembre prochain. Parmi lequel, l’ancien champion du monde de la discipline, Luke Kibet (Kenya), les vainqueurs des deux dernières éditions, Wosen Zeleke (Ethiopie) et Peter Kurui (Kenya).

En guise de motivation, les coureurs peuvent avoir en ligne de mire le temps réalisé Peter Kurui en 2013 lors de la première édition, qui demeure le record à battre : 2h14’42’. Si les fortes températures qui pesaient sur Libreville lors de la dernière édition n’avaient permis de s’approcher de cette performance, la donne devrait être légèrement différente cette année ; les observateurs tablant sur des temps en dessous des 2h10’. Dans tous les cas, le record de Libreville est en jeu.

Bien évidemment, cet objectif ne sera atteint qu’à certaines conditions. D’où quelques conseil aux amateurs…et même aux professionnels. D’abord, l’équipement avec de bonnes chaussettes et surtout de bonne paire de chaussures adaptée à ses pieds. Les experts conseillent, à ce titre, des «running shoes» idéales possédant un léger renfort dans le but de compenser un «éventuel déséquilibre de vos pieds, car l’important n’est pas le prix de vos chaussures mais bien la forme de votre pied et le déroulé de votre foulée qui en découle».

Autre conseil, un entrainement adéquat. Celui-ci suppose donc un programme adapté permettant de progresser en dépit de l’éventuelle difficulté de certaines séances. Notamment les séances en côtes qui sont les passages obligés en vue du jour J, car sollicitant à volonté le rythme cardiaque, sans pour autant être traumatisant pour les articulations. Il est enfin recommandé aux coureurs de suivre leur planning à la lettre, avec des dernières séances de préparation qui devraient permettre d’habituer l’organisme aux efforts du jour J. Si jusqu’ici les séances de training oscillaient entre 45 minutes et une heure à une moyenne de 8 à 10 km, elles devront monter en régime. Avec cette fois-ci, la même distance parcouru en 30 minutes, à laquelle devra s’ajouter 10 courses en côtes de 100 mètres, à une allure soutenue. Le jour d’après, il est fortement conseillé, une sortie de 2h30 à une vitesse de 8-10 km. La semaine précédant le marathon, le coureur pourra souffler en baissant sa sortie à 30 minutes, à laquelle s’ajoutera cinq de courses de 100 mètres sur du plat, à une allure soutenue. Autant d’exercices qui permettraient de ne pas finir la compétition sur les rotules, à défaut de la gagner.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Brenda dit :

    On espère qu’un gabonais sortira vainqueur de cette édition .

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