A la faveur de la célébration en différé du 47e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le 5e arrondissement de Libreville, le membre du bureau politique a appelé le président de la République à se porter candidat.

Simon Ntoutoume Emane, le week-end dernier à IAI (Libreville). © Gabonreview/Steve Jordan

Simon Ntoutoume Emane, le week-end dernier à IAI (Libreville). © Gabonreview/Steve Jordan


 
La célébration en différé du 47e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG) se poursuit dans le pays, notamment à Libreville, où militants et sympathisants du 5e arrondissement se sont retrouvés à cette occasion, le week-end dernier à IAI. Une rencontre au cours de laquelle Simon Ntoutoume Emane a demandé aux militants de se mobiliser encore davantage derrière Ali Bongo «afin de parachever ensemble l’œuvre entreprise depuis son accession au pouvoir en 2009».
Deux moments du 47e anniversaire du PDG dans le 5e à Libreville. © Gabonreview/Steve Jordan

Deux moments du 47e anniversaire du PDG dans le 5e à Libreville. © Gabonreview/Steve Jordan


Dans la perspective du scrutin présidentiel à venir, il s’est fait leur porte-voix pour appeler Ali Bongo à se porter candidat en 2016. Le ministre du Travail a, à cette occasion, dressé une sorte de bilan de la politique de l’émergence. Selon lui, il se caractérise notamment par le lancement des grands chantiers à Libreville et à l’intérieur du pays, la mise en place de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), la transformation du manganèse à Moanda. Sans oublier le programme Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), «qui doit générer des milliers d’emplois au profit de la masse paysanne».
Dans la foulée, Simon Ntoutoume Emane a transmis aux membres présents un message du «distingué camarade» Ali Bongo. Ce dernier souhaite en effet que «tous les fils et filles du Gabon parviennent à la préservation sans ambiguïté des valeurs d’humanisme, de fraternité, de paix et de cohésion sociale qui furent farouchement défendus en leur temps par les pères fondateurs du pays à savoir les anciens présidents Léon Mba et Omar Bongo Ondimba».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Hatshepsout dit :

    Tchoo, c’est à croire que certains ne vivent pas dans le même pays que les autres. Mais 2016 ne passera pas comme ça!

  2. NORBERT EPANDJA dit :

    Ce Simon Ntoutoume Emane est soit hypocrite, comme son collègue Guy Bertrand Mapangou, soit un grand cupide. Parce que, comment peuvent-ils déjà faire appel à la candidature d’Ali BONGO alors même que ce dernier n’a pas encore clarifier la situation de son Etat-civil, de ses origines et de sa filiation remis en cause. A moins que les PDGistes aient déjà trouvé à leur arc d’autres flèches permettant à leur champion, Ali BONGO, d’avoir un deuxième mandat à la tête du Gabon, en 2016, mais pas par voie électorale.

  3. Jaen-jacques dit :

    Regardez bien la Force d’un vrai partie de masse, pas vos micros parti ou association des vieilliard chômeurs que vous parlez UN. le Front?

  4. NORBERT EPANDJA dit :

    M. Jean-jacques, que le PDG soit fort ou grand parti des masses, cela nous importe peu. Ici le problème est que, ce soit disant parti des masses est aussi vieillard de 47 ans que les vieillerds chômeurs de l’UN et du Front dont vous faites allusion, pour un pays dit démocratique. Et nous ne voyons pas les miracles que votre parti dit des masse va opérer sur les plan économique, social et culturel qu’il n’a jamais opérés pendant ces 47 ans. Il est vrai qu’au PDG il n’y a pas de vieillards et vous-mêmes serez éternellement jeune. Mais ici le problème c’est aussi que le Gabon n’est pas une monarchie, mais une république. Et le peuple gabonais aspire aujourd’hui à l’alternance au pouvoir. Ici les problèmes c’est la stabilité polique et sociale qui est tributaire de l’alternance au pouvoir ; c’est l’Etat-civil, les origines et la filiation d’Ali BONGO qu’il doit au préalable clarifier, et les gens comme les Simon Ntoutoume Emane et autres hypocrites doivent l’insiter à le faire avant d’appeler à sa candidature. Vous faites comme si tout ceci ne vous concerne pas, mais ce qui vous préoccupe c’est de demeurer au pouvoir pour l’éternité. Je vous l’accorde, sauf que le Gabon n’est ni la propriété des BONGO, ni celle du PDG. Mrci !

  5. Iboundji dit :

    On est candidat quand on se sent pret on est pas candidat pour etre pret.Si votre ubuesque faux roi est pret il n’a aucune raison de s’agiter qu’avez vous à vous à gesticuler autant?
    Digala di mudji ngubula matéli [1 charbon ardent (surtout trop tôt) s’éteint] Proverbe Punu.

  6. Le citoyen Libre dit :

    L’article 10 de notre constitution est claire ALI ne pourra pas être candidat à l’élection présidentielle de 2016. Le PDG doit se trouver un autre candidat..

  7. gabin dit :

    un président sans acte de naissance, il en un c’est vrai , mais il est faux dixit, lui même

  8. Jean-JACQUES dit :

    Oh! oh! cher Ipandja, rester tranquille la politique il faut avoir lles moyens, les strategies, celui qui est au pouvoir en ce moment les biens mals aquis qu’on parle, partout, Ali avec la famille Bongo peuvent faire sortir cet argent et remettre dans les caisses de l’Etat vous savez quoi? Personne ne me paie, pour que je m’exprime sur le forum.Je trouve qu’au Gabon en ce moment il ne faut le cacher, je ne vois pas quelque qui est capable de resoudre les problemes du pays . Ali est entrain d’affronter les têtes brûles des vieux cocos qui ont tué le pays par ce qu’il veut finir avec la politique de son père et ça derange ses vieilliards. citez moi un pauvre qui est leader dans l’opposition?personne.
    Ses vieilliards cherchent leurs propres interêts et non du peuple. d’où je repete Oyemba ne va jamais soutenir ping. ou Manganga soutenir Myboto.vous pouvez trop rêver ,mais jamais ça va arriver. Oyé Mba prefer donner sa voix au PDG qu’il estime qu’il pourra encore revenir participer à la costruction du Gabon sous l’ere d’Ali il est libre d’abandonner votre Front ou l’UN.

  9. NORBERT EPANDJA dit :

    M.Jean-JACQUES, c’est vous qui rêvez mais pas moi, mon cher compatriote. D’abord, parce que vous ignorez que le désir manifeste d’alternance au pouvoir qu’exprime en permanence le peuple gabonais repose sur la prise des consciences par ce dernier des principes et bien faits de la démocratie (liberté d’expression, alternance, respect des droits himains, transparence électorale, etc.) sans lesquels aucun développement économique, social et culturel n’est possible. Puis, parce que vous semblez prendre le peuple gabonais pour un peuple idiot qui est à la remorque des leaders politiques et qui ne jure que par ceux-ci. Et c’est là où vous vous trompez encore. En termes clairs, le peuple gabonais veut le changement à la tête du Gabon. Et peu lui importe la personne, même si Ali BONGO devient par miracle le meilleur Président du monde. Ce que le peuple dit, c’est que le régime BONGO-PDG a déjà fait son temps, 47 ans au pouvoir, et il est maintenant temps qu’il cède le flambeau dans la paix et la concorde. Car ce Gabon nous appartient tous. Voila ce que dit le peuple. Et si vous avez besoin de preuves, il vous suffit de vous rappeler des obsèques d’AMO pendant lesquels, suite à un certain nombre de soupçons de la présence d’Ali à l’aéroport pour rendre un dernier hommage à AMO, le peuple a pris les choses en mains en tenant du coup les leaders politiques et la famille du disparu à l’écard de la suite des événement. M.Jean-JACQUES, je crois que vous sous-estimez l’intelligence et les capacités du peuple gabonais.

  10. Bassomba dit :

    Mais Norbert, ce que tu feints d’ignorer c’est qu’il y a 2 « peuples » au Gabon, celui de l’opposition et celui du pouvoir!

  11. NORBERT EPANDJA dit :

    Oui, très cher Bassomba ! Il existe même plusieurs peuples au Gabon. Parce qu’il y a aussi ceux qui ne sont ni du pouvoir ni de l’opposition. Mais Ali BONGO a été élu avec 41%, si l’on ne tient pas compte des assertions de ceux qui affirment qu’il n’a pas gagné la présidentielle de 2009. Et dieu seul sait où le PDG est allé lui dénicher ces 41%. Toujours est-il que s’il a été élu avec 41% c’est que 59% des gabonais et de gabonaises ne l’ont pas élu. Quand je parle du peuple, je fais allusion à la majorité. Et à mon humble avis (cela n’engage que moi) la majorité se trouve aujourd’hui du coté de ceux qui ne veulent plus du régime BONGO-PDG. Sur ce point, nous n’allons pas longuement épiloguer, puisque vous avez les moyens de faire, en toute honnêteté, votre propre sondage d’opinion sur un bon échantillon de gabonais et de gabonaises, pour voir combien sont pour le pouvoir qu’incarne le régime BONGO-PDG. Je présume que vous n’êtes pas de ceux qui se laissent tromper par l’affluence que l’on observe dans les meetings et marches du PDG.

    • Bassomba dit :

      Norbert, quand tu prends les 59% dont tu parles et que tu les repartis entre les différents adversaires à Ali, qui est majoritaire? L’opposition, rassure toi mon frère, ira encore, comme d’habitude, en ordre dispersé et fera le lit à Ali et son PDG ultra installé dans toutes les cellules familiales de notre beau pays.

  12. NORBERT EPANDJA dit :

    Certes, mon frère, mais ce qui compte ici c’est le nombre de personnes n’ayant pas voté pour Ali, peu importe leur répartition selon les adversaires de ce dernnier. Ma position est claire : le régime BONGO-PDG a 47 ans au pouvoir; il doit passer le relai dans la paix et la concorde, même si Ali BONGO était le meilleur Président du monde. Il n’est pas éternel et ne peut pas construire seul ce pays. En tout cas, je ne suis pas pour les conclusion hatives du genre  »L’opposition ira encore, comme d’habitude, en ordre dispersé et fera le lit à Ali et son PDG ultra installé dans toutes les cellules familiales de notre beau pays ». Je me rends d’ailleurs compte que la multitude des candidats dans une élection présidentielle exprime la vitalité d’une démocratie. J’encourage l’opposition à multiplier leurs candidatures.

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