Et s’il venait tout bousculer ? Et s’il était l’homme de la fin du mandat en cours ? Avec ses révélations, Pierre Péan pourrait bien peser sur les 2 prochaines années et, pourquoi pas, sur 2016.

Pastiche de la couverture du livre de Pierre Péan. © dworaczek-bendome.org/DesignbyRD
Pastiche de la couverture du livre de Pierre Péan. © dworaczek-bendome.org/DesignbyRD

 
Il ne sera jamais président de la République gabonaise ni député à l’Assemblée nationale encore moins sénateur ou maire au Gabon. Il n’est donc candidat à rien. Mais, Il alimente la chronique. Depuis bientôt une semaine, Pierre Péan est de toutes les conversations, sur toutes les lèvres. Pascaline Mferri Bongo dénonce-t-elle les «fantasmes» véhiculés par «les gens (qui) ne connaissent ni l’un ni l’autre, mais racontent beaucoup de choses» ? Dans son livre, Pierre Péan évoque «un combat sans merci» auquel son frère et elle se seraient livrés «durant l’agonie de leur père et après sa mort». Et, pour montrer qu’il a bien mené une enquête, il parle de «Christian, autre fils, affectivement le plus proche du président, qui, depuis 1998, s’est toujours tenu à ses côtés, et, à la fin de sa vie, est devenu ’’ses yeux’’».
Le célèbre journaliste français d’investigation enflamme le Landerneau politique national. «La véritable identité d’Ali Bongo et les pillages imputés à Maixent Accrombessi, chef de la «Légion étrangère», vont être, en 2016, au cœur de la future campagne présidentielle», pronostique-t-il. C’est précisément cette éventualité que les membres de la famille Bongo et les ténors de la majorité veulent conjurer quand ils dénoncent «l’absence de projet» dont ferait montre l’opposition ou encore «la propaganda», «le kongossa» et «la haine» dont serait victime Ali Bongo. Pierre Péan n’en a cure. Il considère que «la campagne présidentielle est (…) déjà ouverte», qu’«elle s’annonce rude». «La situation chaotique du pays risque-t-elle de devenir insurrectionnelle ?», s’interroge-t-il, poursuivant : «La prochaine élection sera-t-elle truquée, comme c’est la coutume au Gabon ?» «Quelle sera alors la position de la France, qui demeure une pièce maîtresse dans le jeu gabonais ?», demande-t-il, comme pour mettre Paris face à ses responsabilités.
Le curieux intérêt de Pierre Péan pour le Gabon ? Même s’il confesse ne pas comprendre «ce qui a motivé (son) attachement pour le Gabon et les Gabonais», l’homme dit avoir mis pieds dans ce pays, pour la première fois, en 1962 à la demande du ministre des Finances d’alors, François Méyé. Ses liens supposés avec l’opposition, notamment Jean Ping ? Il affirme avoir joué «les médiateurs» en 1993 entre Omar Bongo Ondimba et Paul Mba Abessole. Son manque de preuves ? Il révèle que lors de la publication en 2008 de son livre intitulé «Le monde selon K» dans lequel il met notamment en cause Bernard Kouchner, Omar Bongo Ondimba «soupçonnait des proches de Sarkozy de comploter avec son fils Ali pour l’acculer à la sortie». Péan voudrait montrer qu’il fait partie du paysage, qu’il est un habitué des salons feutrés, tous camps confondus, qu’il n’en dirait pas tant…Il aurait voulu dire qu’il est bien introduit et sait où obtenir de la documentation qu’il n’écrirait pas autre chose…
Rencontres et confidences subliminales
Rencontres et confidences recueillies de manière subliminale, Pierre Péan menace ses contradicteurs en instillant l’idée qu’il en a gardé sous la semelle. «Mon premier contact indirect avec Ali Bongo, devenu président après un coup d’État électoral, fit suite à sa demande d’un démenti», avance-t-il, ajoutant : «Il était alors confronté à une contestation de son élection au titre de l’article 10 de la Constitution gabonaise, qui stipule qu’un enfant adopté ne peut devenir chef de l’État». Et de poursuivre sans plus de précisions : «Je refusai de démentir, sachant qu’Ali venait bel et bien du Biafra», avant de s’épancher sur une rencontre ayant eu lieu «le 3 décembre» et au cours de laquelle le président de la République lui parla «longuement de Nicolas Sarkozy». Il revient sur cet autre entretien durant lequel Ali Bongo lui livre sa version de «la dernière phase de la maladie de son père, (de) l’inquiétude de Nicolas Sarkozy à propos de sa succession, (de) la maladie d’Édith, sa belle-mère, (du) comportement du président congolais durant cette période, (de) celui de Pascaline, sa sœur, (de) Paul Toungui, mari de Pascaline, et (de) Jean Ping, ex-président de la Commission de l’Union africaine, avec qui Pascaline a eu deux enfants qui cherchaient à l’éliminer».
Pas avare en révélations, le journaliste-écrivain français parle aussi d’un entretien datant du «18 février 2011» où il en apprend sur «la trahison des pays occidentaux à l’égard de la Tunisie et surtout de l’Égypte, d’Obama». Tant de rencontres et de confidences recueillies ? Toute personne en vient naturellement à considérer qu’elle dispose d’assez d’éléments ou de moyens de pression. Quand le gouvernement dénonce «un ramassis de ragots traduisant une volonté manifeste et clairement exprimée de nuire et de s’acharner de manière obsessionnelle contre une personne, Ali Bongo Ondimba, une famille, Bongo Ondimba et un pays, le Gabon», Pierre Péan rétorque que Ziad Takieddine a prétendu être «prêt à (lui) faire des révélations sur le financement de la campagne électorale de Sarkozy par Kadhafi» pour, en réalité, «(le) faire rencontrer Alain-Claude Billie By Nzé, conseiller en communication d’Ali Bongo (…) dont la mission consistait à organiser un rendez-vous avec le président».
Face à Léon Raoul Minko Menguiré qui a brandi une photographie dans laquelle il pose avec Ali Bongo qui avait alors «8 ans» en affirmant que «c’est (son) père qui a fait cette photo (…) dans les années 63-67 quand les enfants du président Bongo sont venus à Alès», le journaliste-écrivain affirme que, selon Philippe Bernard du journal Le Monde, le président de la République fut «envoyé très jeune comme pensionnaire dans un collège protestant des Cévennes, (avant de poursuivre) un cursus des plus classiquement huppés : études secondaires au collège Notre-Dame-de-Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, puis droit à l’université Paris I (Panthéon- Sorbonne)». En filigrane, il réfute donc la thèse d’une scolarité à Ales. Mais il en rajoute sur la scolarité, au point de remettre en cause les thèses officielles.
Ali Bongo cerné
Contrairement à ses soutiens de l’ONG «Convergence pour l’unité», le président de la République sait qu’un éventuel procès serait un couteau à double tranchant : s’il peut permettre de discréditer définitivement les «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon», il peut aussi nécessiter des analyses médicales ou biologiques. A coup sûr, il risque de donner lieu à un grand déballage. Sans doute, est-ce pour cela qu’il semble avoir opté pour une guerre médiatique ? Là aussi rien n’est gagné. «Attaqué par Péan, Bernard Kouchner avait choisi la voie médiatique. Il y a laissé des plumes, comme le montre la récente charge dont il a été l’objet de la part d’Aymeric Caron dans l’émission de Laurent Ruquier. Kouchner ne s’en est jamais relevé. Or, Ali Bongo ne peut arpenter tous les plateaux de télé. Et, les animateurs seront forcément rétifs à l’idée de recevoir ses émissaires en ses lieu et place», analyse un ancien journaliste au quotidien L’Union, qui avertit : «Péan est un journaliste d’investigation chevronné. En France il a contribué à faire la lumière sur le passé de Mitterrand, sa présence dans un mouvement d’extrême droite et même ses liens avec Vichy».
Au sein de la majorité, on a donc intérêt à traiter le cas Pierre Péan avec beaucoup de sang froid, de doigté et de tact. «A l’évidence, ce livre a une portée politique, Ali Bongo gagnerait à l’intégrer et à lui réserver un traitement politique», glisse un observateur de la scène politique. Soit ! Reste que, dans bien des cas, «traitement politique» peut être assimilé à «traitement politicien». Si la campagne de communication actuelle se poursuit, elle risque de tomber dans le folklore, révéler des contradictions ou susciter de nouveaux débats dont on ignore la portée à ce stade. «La ligne de défense actuelle pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses», estime un enseignant de sociologie à l’UOB. Sous-entendu, les défenseurs du président de la République évoquent sa prime enfance et son adolescence là où Pierre Péan parle de filiation au sens biologique. «Le président insiste pour que la Constitution soit respectée», aurait confié Pascaline Mferri Bongo à certaines personnes, le 28 mai 2009, à son retour de Barcelone où était hospitalisé Omar Bongo Ondimba. Or, selon Pierre Péan, «la Constitution, en l’espèce, c’est d’abord et avant tout l’article 10 (…) qui stipule que «toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République». D’ici à 2016, ce débat pourrait être le lot quotidien d’Ali Bongo, plus que jamais cerné entre une opposition décidée à en découdre et un invité surprise qui n’a rien à perdre. S’il s’est jusque-là débarrassé des problèmes de manière expéditive et en déléguant, ces méthodes-là ne semblent pas adaptées à la circonstance. L’après-2016 semble encore loin…. Trop loin…
 

 
GR
 

75 Commentaires

  1. Ogoula Frédérick dit :

    La communauté Ibo , ex Biaffra , célèbre dans une vidéo sur le net , l’avènement d’un de leur fils comme Président de la République Gabonaise !!!!
    Jusqu’où les Gabonais devront porter cette imposture ….????!!!!!

  2. leyigni mpiga allick landry dit :

    Combien de francais d’origines etaient de ceux la qui ont gagne le mondial en 1998, qu’il arrête de nous distraire. Les gabonais n’ont pas besoin pour le moment de tels sujets. Nous sommes préoccupés par le mangement, les soins, l’education et entre autre la pip. Notre PR en mon humble avis est sur la bonne voie… Cher ami pean pierre, Est ce que Sarko est francais?

  3. NGOUS MABANGA dit :

    Merci PEAN de nous rapeler qu’Ali n’est pas gabonais d’origine. toi au moins t’as des couilles et des vrais.
    ici il n’y a que des femmelettes (y compris certainement moi meme).
    la preuve c’est que tous sont des pédés aujourd’hui (sauf moi).
    je me demande bien pourquoi Bongo etait allé cherché le pauvre enfant si loin.bref!
    Qu’il parte du pouvoir c’est tout.
    en tout cas ce sera par les urnes ou par la force.

  4. freddy ikamba dit :

    on s’en fou de ce mendiant de le Gabon c’est pour les gabonais les affaires de gabonais ne concernent que les gabonais il est qui lui pour venir déblatérer des tonnes de radotage sur notre pays ?les gabonais ne sont pas dupe nous savons,nous les connaissons les animateurs de cette macabre machination à deux balles!!!Pierre PEAN ce mendiant avec sa petite plume n’aura rien du Gabon même pas un rond et nous sommes déjà au courant que la vente de son livre est un fiasco total.

  5. Pas posssible dit :

    Pas possible…laissez nous avancer…

  6. jackys dit :

    A tous les niveaux que se soient, il est a retenir ce que dise les ÉCRITURES SAINTES rien en outre n’arrive si le ciel n’e l’ai autorisé

  7. di papa dit :

    Les BONGO ont soutenus PEAN,si je dois dire l’ont fabriques, ils lui ont fait des confidences et bien, que mainant ils assument le revers de la médaille

  8. Ngonzet dit :

    Pourquoi ce intérêt de Péan pour le Gabon? Quelles sont les motivations de son attachement pour notre pays? Et si les politiques étaient derrière tout cela, quand on sait les liens supposés avec P. Péan, notamment Jean PING! Curieux!!! dommage!!!

  9. L'observateur du cord de garde dit :

    PIERRE PEAN! va te faire foutre! qu’ALI soit Gabonais ou pas nous le soutenons parce qu’il réalise pas mal de chose et c’est ce que la France ne veux ( se lui ki se souci d’abord de son peuple) vous faites chier vous les français
    Peuple gabonais! ne vous fiez pas des instigations de pierre PEAN!

    • Don Corleone dit :

      c’est à toi d’aller de faire cuire un œuf, je serais étonné de savoir que toi tu es un Gabonais, mais si Pean dit des mensonges mais porter lui plainte pour diffamation c’est comment suivez la procédure normale vous faite pitié, mais sachez-le il y-a une fin à tout tôt ou tard méditer là dessus

    • le_kap dit :

      si vous voulez tellement défendre Ali, mais portez plainte contre péan. on sait qu’il dit des mensonges. mais portez plainte, bon sang

  10. louetsi dit :

    Ridicule de gaspiller son encre pour écrire des niaiseries.Chers messieurs arrêté de distraire les paisibles citoyens,dissertez sur des projets des uns et des autres et non sur des histoires du franco-juif Péan!Ce dernier se présentant comme mercenaire de la plume contre l’institution gabonaise.

  11. Bangando du mapane dit :

    Voir les gabonais et les médias se passionner pour cette affaire qui ne fait aucun bruit en France et est complètement ignoré par les médias français, c’est quand même la preuve que cet homme ne nous veut pas du bien.

  12. LE PEUPLE GABONAIS dit :

    Dit nous Monsieur Ngonzet, c’est PING qui est demandé à ALI BONGO de trafiquer un faut-vrai acte de naissance à la mairie de 3ème arrondissement de Libreville? Quelle est le Gabonais qui ne sait pas que la première autorité de notre pays a fait transcrire son acte de naissance au 3eme arrondissement, alors cela devait ce faire au 1er arrondissement de Libreville.
    Vraiment dommage pour vous.

    • Ngonzet dit :

      Je suis désolé pour vous mon cher frère. A quoi la transcription d’un acte de naissance est-il frauduleux? Si on ne connait pas les procédures, on ne se prononce pas. C’est vraiment dommage pour vous.

      • mebi me ndzeme dit :

        La transcription d’un acte de naissance est frauduleuse quand:
        -elle n’est pas faite au premier arrondissement de LBV
        -quand n’est pas joint au registre de transcription l’original de l’acte établi à l’étranger
        -quand on fait disparaître le registre de transcription alors ce n’est pas seulement l’acte d’ALI qui était dans ce registre.
        Voyez comment vous faite du mal à de vrais Gabonais parce que vous voulez défendre ALI dans le faux

      • 241 Vert jaune Bleu dit :

        On fait une transcription à partir d’un original. Et dans le cas d’espèce cela voudrait dire que le Pédé d’Akassaga a bien eu l’acte d’ali sous ses yeux. Merci de nous le présenter aussi.
        En plus, cet original à partir du quel akassaga a fait la retranscription ne doit pas porter les mentions suivantes:
        Père: Omar Bongo Ondimba (faux. c’était encore Albert et sans Ondimba)
        en lieu et place de république Gabonaise ça doit être AEF (Afrique Équatoriale Française) pour tous ceux qui sont nés à cette période. A défaut ça doit être autre chose que République gabonaise étant donné qu’il n’est pas né ici. Feriez vous un acte de naissance en France avec l’entête « République gabonaise » juste parce que vous êtes gabonais? non!

      • Le citoyen libre dit :

        Honte à toi.

  13. le puant dit :

    Nous attendons toujours la position des Présidents de nos INSTITUTIONS REPUBLICAINES ( Assemblée Nationale , SENAT , Cour Constitutionnelle , Conseil Economique et Sccial ).
    Pourquoi ce mutisme Honorable ? Vénérable ? Exellence ?
    Vous avez été ratrappé par l’histoire !? La vérité n’a pas de tombe disait quelqu’un .
    Qui l’aurait cru !? En tout cas pas vous n’est ce pas ?
    VIVE Pierre Péan le détonateur de la vérité .

    • raphael bandega lendoye dit :

      Là est la vraie question: comment une pièce d’identité si grossièrement fausse n’a-t-elle pas été rejetée par les institutions Républicaines chargées des élections? Aurait-elle pu être validée pour un concours d’accès à la gendarmerie, à la police, à une école de santé ou pour une élection locale? Comment qualifier une telle défaillance? Une faute? Un parjure? Une association de malfaiteurs? Comment désormais répondre au Gabon à la question classique que tous les juristes connaissent »qui doit garder les gardiens? »

    • Antchiama dit :

      Si les présidents des Institutions républicaines ont avalé cette couleuvre, le peuple Gabonais va prendre en main ce problème : dégager Ali et tous ces complices qui tiennent les leviers du pouvoir. Le printemps arabe va maintenant souffler en Afrique centrale, le livre de Pierre PEAN est le détonateur.

  14. joel dit :

    version corrigée En tant que gabonais, j’ai honte de l’image que renvoi mon pays à l’étranger, auprès des expatriés qui vivent dans ce pays, et des représentants diplomatiques dont on connait les capacités intellectuelles à analyser objectivement les évènements.
    Suite à la publication du livre de Pierre Péan, la ligne de défense choisie par les voix autorisées en République Gabonaises, laisse à penser qu’au Gabon, le débat public se confine à des arguments purement légers.
    En effet, comment comprendre que devant des accusations aussi graves, portant atteinte à la crédibilité et à l’honorabilité de la première Institution du pays, le Président de la République, le Porte de la Présidence Gabonaise ait pour seul argument : je ne commente pas le KONGOSSA.
    En réalité que signifie cette expressément pour un observateur avisé qui voit dans l’ affaire de la nationalité d’origine supposée du Président de la République , des questions relevant du droit, de la politique , de l’histoire, et donc des sciences sociales.
    Pourquoi donc, au lieu de répondre à Monsieur PEAN par des éléments purement scientifiques, le Gouvernement Gabonais se contente de parler : d’un ramassis de ragots traduisant une volonté manifeste et clairement exprimée de nuire et de s’acharner de manière obsessionnelle contre une personne, Ali Bongo Ondimba, une famille, Bongo Ondimba et un pays, le Gabon.
    Quant au Parti Démocratique gabonais, le plus vieux parti du Gabon, dont chacun sait qu’il compte en son sein d’imminentes palmes académiques se borne de qualifier le livre de Pierre Péan de chronique de rumeurs . Dans ce cas de figure, faut-il aussi classer dans la rubrique chronique des rumeurs le livre FRANCEAFRIQUE, du défunt journaliste gaulliste François-Xavier Verschave.
    Comble de l’étonnement, des personnes se réclamant de la famille Léon MBA, premier Président du Gabon ,sont apparu à la télévision gabonaise brandissant une photo où l’on pouvait apercevoir côte à côte , Alain BONGO et un petit fils du Président Léon MBA pour tenter de prouver, d’une curieuse manière, la nationalité d’origine d’ALI BONGO ONDIMBA , mise en doute par Pierre PEAN dans son dernier livre.
    Désormais, il suffira de présenter sa photo avec des anciens camarades de classe pour décliner son identité à un contrôle de police, se sont amusés à dire plusieurs commentateurs sur les réseaux sociaux.
    Sommes-nous finalement tous bettes comme des gabonais au point de ne pas être en mesure d’apporter une réponse intellectuelle au problème que nous pose les écrits de Pierre PEAN ?
    Non, je refuse de le croire un seul instant sachant que ce pays regorge en son sein, d’hommes et de femmes intellectuellement outillés pour le faire.
    Ou se situe donc la difficulté à résoudre de façon rationnel, légale et juridique et même historique , la difficulté à laquelle nous sommes confrontée et qui remet en cause la crédibilité de nos Institutions (Président de la République, Cour Constitutionnelle, CENAP, Ministère de l’intérieur), toutes accusés d’avoir , à des niveau divers, violé l’article 10 de la Constitution et commis un coup d’Etat électoral en 2009 ?

    • EKALIK dit :

      Joel c’est simple, le blocage se situe au niveau de l’impossibilité à démontrer le contraire. Auncue preuve n’existe pour contrer PEAN. il suffit de regarder son acte de naissance transcrit en 2009 pour comprendre qu’il est impossible qu’il démontre le contraire.
      Quelque soit l’issu de cette affaire, il ya déjà du faut à travers l’acte de naissance de 2009 signé par Akassaga. Et j’ajouterai aussi qu’il y a incohérence dans son doctorat: Droit selon son site internet et Géographie selon la base des données des thèses soutenues en France.

  15. kelly dit :

    freddy Kamba, une intelligence étriquée.pathétiuqe

  16. manondzo dit :

    Croyez moi, ce débat va durer tout au plus 1 à 2 mois, puis chuuuiiit! On est habitué à tout ceci. L’opposition devrait lutter en son sein pour un candidat unique au lieu de s’accrocher à ce genre d’épiphénomène qui soyez en sûrs n’aboutira nulle part. Le véritable enjeu pour l’opposition c’est de trouver un candidat (unique) en 2016 qui pourrait battre Ali. Vu que Ali (vous pouvez vous égosiller) est en droit de se représenter en 2016 et comme (très certainement) il y aura plusieurs candidats contre lui, vous connaissez la suite…

    • sm dit :

      Depuis la création de Gabonreview, je vois toute sorte de commentaires aussi chauds les uns que les autres, insultes, etc…
      Je n’ai jamais vu un seul Gabonais poser ses couilles sur la table et passer à l’action le lendemain pour dire trop c trop
      .
      Une guerre ca se gagne au front messieurs.
      Il n’y a que les américains qui arrivent a gagner des guerres derrière des écrans ordinateurs, nous au Gabon ca va se faire au mieux dans 300ans.

  17. Crocky dit :

    On attend l’ouverture d’une information judiciaire pour faux et usage de faux relatif à la fausse transcription de l’acte de naissance de l’autre.
    On attend l’ouverture d’une information judiciaire pour l’assassinat des amants de l’autre.
    On attend l’ouverture d’une information judiciaire pour vol,escroquerie en bande organisée , detournement de fond à l’encontre du chef de la Legion.
    Et enfin, on attend votre plainte pour diffamation à PP ou le respect de l’arcticle 42 du code de la nationalité gabonaise.

  18. 241 Vert jaune Bleu dit :

    On fait une transcription à partir d’un original. Et dans le cas d’espèce cela voudrait dire que le Pédé d’Akassaga a bien eu l’acte d’ali sous ses yeux. Merci de nous le présenter aussi.
    En plus, cet original à partir du quel akassaga a fait la retranscription ne doit pas porter les mentions suivantes:
    Père: Omar Bongo Ondimba (faux. c’était encore Albert et sans Ondimba)
    en lieu et place de république Gabonaise ça doit être AEF (Afrique Équatoriale Française) pour tous ceux qui sont nés à cette période. A défaut ça doit être autre chose que République gabonaise étant donné qu’il n’est pas né ici. Feriez vous un acte de naissance en France avec l’entête « République gabonaise » juste parce que vous êtes gabonais? non!

  19. lari yari dit :

    La transcription n’est elle pas un ordre fait à la mairie par décision de justice de transcrire sur ses registres, dans notre cas, l’acte congolais ou Français d’Ali?
    Autrement formulé, ou est le jugement du Tribunal judiciaire de Libreville qui a permis la Transcription par AKASSAGA de l’acte de naissance d’Ali?

  20. Abek dit :

    @manondzo,
    La certitude de vos propos me rappelle celle que tenaient hier encore les partisans de Blaise Compaoré, en évoquant à juste titre la légalité du référendum. Mais, cette évidence à fait chuuuiiit comme vous le dites.Rien ne peut présager cher ami de la réaction d’un peuple, même celui soumis à le plus vil esclavage. A bon entendeur.

  21. kenzo dit :

    Pierre Péan: Ben Laden de la Famille Bongo? sujet de dissertation

  22. charly dit :

    Dur, dur d’être « l’avocat du diable », quelle va être maintenant la crédibilité de ce président, devant ses collaborateurs et devant le peuple ? SINON PROCHE DE ZÉRO, ALI BONGO NE PEUT PAS NE PAS, DANS CES CONDITIONS, RENONCER A ETRE CANDIDAT EN 2016.

  23. Pas posssible dit :

    Et si tout ceci était orchestré par ALI lui même pour faire parler de lui…Attention à ne pas tomber dans le piège mes amis.

  24. charly dit :

    Je demande aux « défenseurs » D’ALI BONGO de s’abstenir d’insultes et autres grossièretés,(contre les français par exemple…)CELA STÉRILISE LE DÉBAT, ET N’HONORE PAS L’INTELLIGENCE GABONAISE, restons sur les arguments, il y a beaucoup de gens ici que ALI BONGO INSUPPORTE, et qui ne l’insulte pas pour autant, dans cadre de la recherche de la « VÉRITÉ HISTORIQUE DE NOTRE NATION »

  25. PLAINTE ACCROMBESSI EN FRANCE dit :

    La diaspora gabonaise porte plainte contre ACCROMBESSI A PARIS, suite aux révélations de pierre péan sur les détournements massifs des fonds républicains.
    Qui vivra verra!

  26. nouveau ciel dit :

    le pouvoir en place est muet alors :qui ne dit mot consent .

  27. Jean Marcel BOULINGUI dit :

    Juste vous dire que l’élection présidentielle aura lieu en août 2016 (pas en octobre, date de l’investiture), donc dans 21 mois. Merci.

  28. philippe vouette dit :

    Ou est-il passé ?
    C’est au pied du mur que l’on reconnait le vrai maçon….
    Ali abandonne simplement la partie …..Rentre chez toi A la sablière (Car tu es tout de même un Gabonais d’adoption donc tu es chez toi …..) .
    Tu as encore le temps de quitter les choses avec la tête haute …rejoindre ta famille, tes enfants …tes amis….
    ARRETE, que l’orgueil ne t’aveugle pas ….que l’entourage ne t’aveugle pas car après tu seras seul…
    Sort la tête haute de ce trou que tu as toi-même creusé …..il est encore temps….
    Pour une fois Ecoute !!!!
    Rentre, laisse tomber, rentre, laisse tomber ….
    Cordialement,
    Philippe vouette

  29. NGWALA dit :

    Je suis consterné de constater combien le débat du jour a atteint un certain niveau de bassesse. Pensez-vous un seul instant que si Péan racontait des histoires dans ses  »Nouvelles Affaires Africaines » la réaction du pouvoir serait celle que l’on constate aujourd’hui? On voit bien qu’ils sont sur la défensive. La réaction des populations devrait être unanime: compte tenu de la gravité des affirmations de Monsieur Pierre Péan, l’on devrait se diriger vers le palais de justice ou la cour constitutionnelle afin que la vérité soit dite. Hélas, personne n’ose lever son petit bout de doigt. Dommage! Je comprends maintenant pourquoi les burkinabè écrivaient sur les pancartes :  »Blaise Compaoré dégage! Si tu veux d’un 3e mandat va au Congo ou Gabon où les peuples sont des idiots…  » (fin de citation). Ecrire de tels propos sur une affiche, et cours d’une mobilisation contre un régime de 27, c’est dire le peu d’estime et considération que les autres ont des Gabonais.

  30. Jean Baptiste Obiang Tomo dit :

    # Je lis les injures de mes Concitoyens Emergents, et de Tous bords envers d ‘ autres Gabonais. Apprenez premierement, la definition de la Constitution et ses textes avant de traiter vos freres Gabonais de Xenophobe.
    a) L’article 10 de notre constitution interdit toute personne ayant été adopté d’être président de la république.
    b) La constitution n’interdit pas à toute personne adoptée d’occuper les autres fonctions telle que ministre.
    C’est pour dire qu’il n’y avait aucun problème pour l’actuel Chef de l’Etat d’occuper des fonctions tel que ministre de la defense.
    Pour votre Connaisance:
    La Constitution est un texte qui fixe l’organisation et le fonctionnement d’un organisme, généralement d’un État.
    Elle est généralement une valeur supérieure à la loi. Elle est à la fois l’acte politique et la loi fondamentale qui unit et régit de manière organisée et hiérarchisée l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés au sein de cet État, en tant qu’unité d’espace géographique et humain. La Constitution protège les droits et les libertés des citoyens contre les abus de pouvoir potentiels des titulaires des pouvoirs (exécutif, législatif, et judiciaire). Donc non seulement en 5 ans, son Bilan Politique Economique et Social est contreverse( Grand Clivage entre son Projet de Societe et ses Realisations) , Mais de plus les Gabonais Pose La question de la violation de l’article 10 de la Constitution. Donc Pean, ou Pas Pean, Ecrit par un Blanc ou un Noir ou Chinois, ou encore Un Indien, les Faits Sont La…#

  31. Cédric dit :

    M. Minko, quand vous parlez, je vous en supplie ne dites plus parce que vous mentez, les gabonais comme un seul homme, demandent , supplient… ( MENSONGE ). Ne prenez pas votre cas pour une généralité de grâce.

  32. Cédric dit :

    Ali gabonais ou pas, c’est un fait, et on sait qu’il ne l’est pas. Par contre que fait l’opposition d’une part pour le candidat unique et d’autre part la population qui est contre les projets sur papier de l’émergence qui ne verront jamais le jour.

  33. ébognôh dit :

    Toute l’agitation qui a gagné les réseaux sociaux depuis la parution du livre de Pierre Péan et entraîné la fausse plaidoirie de Pascaline Mferri Bongo et de Paulette Ayo n’en vaut pas la peine.Coupons court donc à toute cette agitation en faisant deux choses:
    1)- Présenter au peuple gabonais l’original de l’acte de naissance d’Ali Odjuku Bongo, né nous dit-on, en 1959 à Brazzaville au Congo, ex-capitale de l’AEF;
    2)- Procéder au test ADN d’Ali Bongo Odjuku avec sa stérile de « mère » Joséphine Kama et un autre des vrais fils d’Omar Bongo (Christian Bongo par exemple).
    Si tout cela n’est pas fait, on passe à une seconde étape dont l’épilogue devra être le départ immédiat et sans condition de l’imposteur Ali Odjuku Bongo Ondimba du pouvoir. Cette étape consistera à traduire devant la justice internationale les personnes suivantes pour complicité active de haute trahison, parjure et d’imposture, complicité active de violation de la constitution du Gabon (article 10), mise en danger de la République gabonaise, de sa sûreté, de sa sécurité et de ses institutions, de faux et de falsification en écriture, de fraude, de détournement des deniers publics, mensonges aggravés, faux témoignages:
    1)- Joséephine KAMA;
    2)- Jean Boniface ASSELE;
    3)- William AKASSAGA;
    4)- Marie Madeleine MBOURANTCHOUO;
    5)- ABOGHE ELLA;
    6)- Mexant ACCROMBESSI;
    7)- F. MAMFOUMBI;
    8)- Guy NZOUBA NDAMA;
    9)- Faustin BOUKOUBI;
    10)- Pascaline Mferri BONGO;
    11)- Paulette AYO;
    12)- Clémence MEZUI;
    13)- Alain Claude BYLLIE BI NZE;
    14)- Jean François NDOUNGOU;
    15)- Liban SOLEMAN et bien d’autres encore. L’imposteur en chef lui-même Ali ODJUKU Bongo , de son nom d’artiste, Ali BEN, devant être le premier à répondre de ces chefs d’inculpation.

  34. petitpap dit :

    Mes ami(es) avez vous lu le livre de PEAN? chapitre n°4, suivez bien le jeu d’AMO….

  35. Max Guidouma dit :

    Je vois que la peur change de camp. D’un « non-événement  » on est passé à une panique et à un kongossa émergent qui battent des records. Même le 1er ministre constate le record d’impopularité jamais égalé par un président au Gabon. C’est si simple de nous présenter un extrait d’acte de naissance conforme et un test d’ADN pour taire tout ce vacarme et tout ce désordre au sommet de l’Etat! Être président ne veut pas dire ne jamais rendre de compte!

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